Armée : Pas de clap de fin pour l’opération Serval au Mali

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Armée : Pas de clap de fin
Des militaires dans un avion en direction du Mali, à l’occasion de la visite du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dans ce pays, le 31 décembre 2013.

La fin de l’opération militaire visant les groupes djihadistes au Sahel n’est pas à l’ordre du jour…

 

 

Pas de compte à rebours pour les troupes françaises engagées au Sahel contre les groupes djihadistes. L’information diffusée ce jeudi matin par RMC selon laquelle l’opération Serval s’achèverait en mai, avant le lancement d’une nouvelle opération, a été démentie ce jeudi après-midi à 20 Minutes par l’état-major des armées. «Je ne vois pas d’où cette information sort, rien n’a été annoncé», s’est étonné son porte-parole, le colonel Gilles Jaron.

 

Les troupes françaises sont engagées au Mali depuis le 11 janvier 2013, sous mandat de l’ONU. Elles y ont stoppé les colonnes d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) du nord du pays, celles-ci s’apprêtant à déferler sur le sud et la capitale malienne Bamako. «4.500 soldats français ont été envoyés sur place au plus fort de la crise, il y en a 1.600 aujourd’hui, dont environ 1.000 au Mali», précise le colonel Gilles Jaron. Hors du Mali, les militaires français sont stationnés à Ndjamena (Tchad), où sont positionnés les avions français, et au Niger où sont basés les drones.

 

 

Une opération multinationale

L’état-major des armées souligne que cette opération Serval est «régionale», avec la montée en puissance des armées africaines dans ce dispositif, parallèlement à la baisse progressive des effectifs français depuis le début de la crise. «Après le blocage de l’offensive djihadiste en janvier-mars 2013, puis la réduction des poches terroristes, nous sommes, depuis les élections législatives maliennes [tenues en novembre-décembre 2013 ndlr] dans une troisième phase avec un transfert à nos partenaires régionaux», souligne le colonel Gilles Jaron.

 

 

Un transfert militaire aux forces africaines à l’image de l’inflexion voulue par le ministère de la Défense. Dans un discours du 24 janvier 2014 à Washington, le ministre Jean-Yves Le Drian a souligné que «la résolution des crises en Afrique passe par l’africanisation de la gestion de ces crises». Appelant à une «approche régionalisée» du dispositif militaire français au Sahel, le ministre a précisé que le volume des forces au nord-Mali «sera naturellement appelé à décroître pour atteindre un millier d’hommes avant l’été prochain». «Mais nous resterons en appui des forces maliennes et des casques bleus de la Minusma [la mission de maintien de la paix des Nations unies ndlr] et mènerons des actions ponctuelles dans la zone», a-t-il ajouté.

 

 

Deuxième point de l’évolution du dispositif militaire française en Afrique: La mise en place de deux «bases opérationnelles avancées» à Abidjan (Côte d’Ivoire) et à Djibouti, et «deux pôles opérationnels de coopération» à Dakar (Sénégal) et à Libreville (Gabon). A la fin de l’année 2014, 3.000 militaires français seront ainsi mobilisés dans cette zone. Ces forces seront «commandées depuis Ndjamena (Tchad) par un commandant unique», indique un communiqué de l’état-major des armées. 

 

 Anne-Laëtitia Béraud
Source: 20minutes.fr

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5 COMMENTAIRES

  1. @DIRECT 22
    MERCI, ceux qui n’ ont pas ete a l’ ecole du latin ni de l’ arabe ont cree le MALI…

  2. bonjour a tous pour ils douvent quitte la bas parce que depuis qur ils la bas on dire que ils onet nu lueu djihadistes et aussi il sont le cord de ce qui sont mort je pas vu de cord de djihadistes mort deouis le debut donc que il parte .

    • Retourne t’alphabetiser à l’école arriéré mental .
      Merci .

      • Il parle bien sa propre langue,cela est largement suffisant.
        Donc tu la fermes complexé.

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