Cas de l’Adjudant-chef Diarra dit Seydou Samaké, 1ère classe : Les bourdes du colonel Sidibé et les indiscrétions d’un soldat bavard qui fait de son mal un fonds de commerce

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Le porte-parole du département de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Abdoulaye Sidibé
Le porte-parole du département de la Défense et des Anciens Combattants, le Colonel Abdoulaye Sidibé

Tout ce que l’on peut dire, c’est  que le nommé Diarra dit Seydou Samaké, l’Adjudant-chef Diarra et soldat de 1ère classe, a encore besoin des soins d’un psychiatre qui lui fera remonter le morale et gagner un peu de foi. Après un communiqué du ministère de la défense à son sujet, l’homme revient à la tâche et dit tout dans une vidéo de 17 minutes. Des propos qu’un élément convaincu de la grande muette jouissant de toutes ses facultés, s’abstiendra de tenir.

Dans cette vidéo balancée par lui-même sur les réseaux sociaux, Seydou Samaké ne dément pas le contenu du communiqué du ministère de la défense et des anciens combattants à son sujet. Il dit avoir été en traitement en Tunisie et annonce  son futur voyage sur le Maroc pour y bénéficier des soins.

Inquiétants les propos tenus par ce militaire dans  cette vidéo où il accuse ouvertement des responsables militaires. Des accusations que nous nous abstenons de relayer.

Ce que l’on retient aussi dans cette vidéo ce que Seydou Samaké se fait un seul souci. Le risque de perdre une jambe : « Si je ne parle pas, ils vont me négliger et me couper la jambe gratuitement », dit-il à plusieurs reprises dans cette vidéo accompagnée de ses numéros de téléphone à l’adresse d’éventuels bienfaiteurs.

Toute chose qui prouve à suffisance que Seydou Samaké fait de son mal un fonds de commerce.  C’est depuis 2015 qu’il demande de l’aide. Et il reconnait, toujours dans la vidéo, avoir reçu des dons financiers de plusieurs bienfaiteurs.  Et pourtant le nommé Seydou Samaké n’est pas le seul militaire malien à être  dans cette situation. D’autres ont perdu l’usage de leurs membres supérieurs ou inférieurs, mais on ne les voit jamais s’afficher de la sorte. Surtout que la seule crainte de Seydou Samaké, à bien l’entendre dans la vidéo, est de ne pas perdre une jambe. Un grand manque de foi de sa part, quand on sait qu’un  simple citoyen militaire ou pas peut perdre l’usage de ces deux jambes même dans un accident de la circulation.

Les bourdes du colonel Abdoulaye  Sidibé

« Au regard des actions malveillantes et subversives  en cours tendant à décrédibiliser les forces armées et sécurité et à saper le moral  de la troupe », c’est en ces termes qu’a débuté  le communiqué pondu par le ministère de la défense et des anciens combattants au sujet de l’Adjudant -chef Diarra dit Seydou Samaké, 1ère classe, lesquels propos signés par le colonel Abdoulaye  Sidibé, porte-parole du ministère,  se voient comme un message à l’endroit des médias qui se sont intéressés à l’affaire dont votre hebdomadaire « La Sirène ».

Il convient  de préciser que de tels petits détails ne saura  en aucun cas « décrédibiliser les forces armées et sécurité »  ni «saper le moral».  S’il y a de ces faits qui peuvent démoraliser la troupe c’est certainement ces cas de surfacturation et détournements de primes  destinées aux FAMAS. Mais malgré de nombreux cas de ce genre dénoncés ces hommes restent engagés au front. Une manière de nous dire que partir pour l’armée c’est d’abord la conviction  et l’amour de la patrie. Et non une question de sous !

Djibril Samaké

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4 COMMENTAIRES

  1. Peut-être que ce soldat, quelque soit son garde, dit tout haut ce que les autres pensent tout bas. Voici une révélation de taille; dire que les militaires savent bien que leur argent est détourné, et comprennent aussi le silence coupable de leurs supérieurs sur les surfacturations. Et là, ce n’est pas Ras Bath qui parle. Voilà de la matière pour le Ministre de la justice qui se veut Chérif des démoralisateurs de l’armée. Ce soldat, même s’il est un déficient mental, comme on veut le faire croire, sait que sans aide extérieure, on lui coupera la jambe, car les fonds destinés à ce genre d’interventions, sont détournés par la hiérarchie. Ces hommes qui bénéficient de la protection d’I.B.K doivent comprendre qu’il y’aura tôt ou tard, la réédition des comptes. I.B.K ne sera plus là pour les protéger de la vraie justice. Et, ce jour n’est pas loin. Envoyer les enfants d’autrui à la mort, et profiter de leurs primes est une honte pour les gradés de l’armée. Heureusement que ces braves jeunes sont pour la plupart, guidés par le sens de l’honneur, et leur amour pour la patrie. Les tentacules du clan I.B.K s’étendent jusqu’à notre armée. Ils ont de complices partout.

  2. “l’Adjudant-chef Diarra et soldat de 1ère classe” Lequel c’est? On ne peut etre les deux a la fois, “Oufien”?

  3. monsieur le journaliste ou il est adjudant chef ou soldat de 1 classe il faut etre coherant ds vos propos

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