Face aux agitations du capitaine : Django, prépare ton cercueil

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Ce célèbre film western de Fernandino Baldi n’est plus loin des scenarios qui se passent actuellement dans notre pays. La chute vertigineuse du navigateur à permis la nomination d’un cadre chevronné à la tête du gouvernement. Une mission qui n’est pas du tout impossible pour le retour à la paix mais dont la cohabitation sera difficile compte tenu du tempérament de l’homme. Pourra-t-il se laisser facilement aux ordres des hommes de Kati? Aura-t-il la main libre pour conduire à bon port le bateau Mali qui tangue depuis que les mutins ont pris les armes pour en découdre avec le Général président? Des questions que nous nous posons.

Le Capitaine Amadou Aya Sanogo

Le nouveau locataire de la Primature doit se poser en premier lieu la question de savoir par quel glissement des valeurs sommes-nous tombés si bas devant la face du monde? Dans un Mali qui peine à construire des systèmes démocratiques solides et crédibles, le second coup du Capitaine à l’ex Premier ministre a résonné encore comme un coup de tonnerre dans un ciel sans nuages. Pour dire qu’il n’était pas attendu. Avec une telle situation, l’armée apparaît tout naturellement dans notre pays comme l’arbitre du jeu politique au lieu de retourner dans les casernes. L’homme est toujours dans l’ombre.

Le nouveau homme fort de la primature doit savoir que l’espoir est permis, oui. Parce qu’il faut vite éloigner de la vue des Maliens la coupe de souffrance et de sang qu’ils ont eu à boire jusqu’à la lie durant les huit mois de CMD. Mais nous ne pouvons, sous prétexte d’espoir, tourner la page sans nous demander comment en est-on arrivé là ? Une situation qui interpelle la conscience de tout un chacun et en occurrence les politiciens qui se sont illustré derrière un indépendant durant dix ans. Le Mali a eu, en effet, à payer au prix fort la bêtise de tous ceux qui, pour la défense de leurs intérêts égoïstes, ont outrageusement piétiné les intérêts de l’immense majorité de nos frères et sœurs.

La première mission de Django est de mettre à l’écart les demandeurs de poste ministériel.

Le choix doit être porté sur l’homme qui mérite réellement ce poste afin que nous retrouvions rapidement la paix du cœur. Deuxièmement, mettre de côté la ruse comme moyen et mode de gouvernement. Troisièmement, ne jamais prétendre à s’accrocher au pouvoir. Et enfin, mettre l’accent sur les concertations nationales où toutes les sensibilités du pays auront un mot à dire afin que nous puissions ensemble trouver des solutions pour le retour de la paix dans le septentrion. C’est là notre part de vérité pour toi. Un homme avertit en vaut deux. A bon a tendeur salut !

Destin GNIMADI

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9 COMMENTAIRES

  1. L’ONU est vivante et voila la résolution 2085!

    L’attente a été longue et beaucoup d’eau ont coulé sous le pont, les discussions paraissaient interminables et le doute commençait à s’installer mais l’ONU est là avec sa résolution 2085, elle prouve une fois de plus qu’elle est au côté du Mali grâce aux efforts de la France, des États-Unis, de la Grande Bretagne, du Maroc et du Togo.

    Elle autorise, à l’unanimité des membres de son conseil de sécurité, une intervention militaire contre les groupes terroristes du nord de pays pour une période initiale d’un an mais ne précise pas de calendrier pour le début des hostilités.

    La guerre aura donc bel et bien lieu, au grand dam de l’Algérie et du Burkina sauf si les islamistes capitulent et abandonnent leur position avant le débarquement des troupes étrangères.

    Les élections seront organisées avant avril 2013, donc la transition ne sera plus interminable ou à durée indéterminée.

    Diango Cissoko et toute son équipe ont donc un CDD de moins de 6 mois à la tête de l’état malien à eux de s’atteler à parfaire le fichier électoral et à convoquer le collège électoral.

    Un seul conseil à la soldatesque de Kati qui s’agite pour le pouvoir comme un toxico à Amsterdam devant un Coffee Shop, si vous voulez faire de la politique, et que vous vous estimez populaires pour réunir un suffrage suffisant des maliens pour être élus à une élection, alors démissionnez de l’armée et laissez les armes du pays défendre le pays au lieu de les stocker à Kati pour espérer influence le pouvoir en place.

    La 2085, invite aussi aux “négociations crédibles” avec les groupes armés du nord qui ne seraient pas “terroristes” selon l’Onu (Mnla et Ansardine).

    Mais après tant de crimes commis par ces deux groupes sur les populations du nord, ils n’ont aucune légitimité pour parler et discuter au nom de nos populations du nord toute ethnie confondue.

    Au contraire tous leurs dirigeants coupables de crimes sur les citoyens maliens doivent répondre de leurs forfaits devant la justice malienne.

    Mais le Mali doit respecter les termes de la résolution 2085 de l’Onu en élargissant les ” négociations” réclamées à toutes les populations du nord par un référendum qui tranchera les questions sur les destinée des régions du nord par les urnes.

    Indépendance, autonomie, autodétermination, ou appartenance totale et sans condition au Mali, c’est aux populations de décider par les urnes et non un faux dialogue avec des criminels du Mnla crimes et d’Ansardine crimes.

    Le Mali doit rester ferme sur le sort à réserver à tous les déserteurs de l’armée malienne, des administrations maliennes, des institutions maliennes, des projets de développement maliens, pour une aventure personnelle ou collective quelle qu’elle soit.

    Après les erreurs d’ATT du grand laxisme et de la naïveté on ne peut plus tolérer la légèreté avec laquelle des individus qui ont tout reçu de l’état poignardent à chaque occasion cet même état et sa nation pour espérer avoir plus à la prochaine campagne de distribution gratuite et naïve d’avantages inconsidérés.

    Donc résolution 2085, oui!
    Dialogue pour le nord du pays, oui!
    Mais dialogue avec tous les fils du nord du pays (touareg, arabes, sonraï, peuls, bellah, bambara, malinké…) qui peuplent Kidal, Tombouctou et Gao et par voie de référendum.

    Ce sont ces populations qui trancheront définitivement la question du nord de notre pays et de son appartenance ou pas au Mali et non les acteurs de théâtre des Palaces Burkinabé de Ouaga 2000.

  2. si Diango prepare son cercueil ou pas c’est son probleme à Diango seul.

    Sanogo ne se laissera jamais à la potée d’un Im becile comme CMD;

  3. « Toutes les doctrines, toutes les écoles, toutes les révoltes, n’ont qu’un temps. »
    de Charles de Gaulle

  4. C’est vraiment impensable qu’un petit groupuscule de militaire est entrain de prendre en otage le Mali parmi
    tant d’officiers,vraiment Sanogo mérite félicitation et encouragement c’est vraiment un homme.
    Tout ce qu’il fait à ces militaires c’est bien fait pour eux.

  5. Les cadeaux et le chaos

    Frappé par une crise violente et multiforme, le Mali peine depuis 9 mois à trouver une solution pour sortir la tête de l’eau.

    Le nord est occupé et la gouvernance du pays est erratique, instable, douteuse et inefficace.

    Le pays est suspendu aux désidératas de la communauté internationale, de ses voisins encombrants ou inquiets, des hors la loi qui ont élu domicile au nord et des querelles de chiffonniers qui rendent sa gouvernance chaotique.

    Pour vous situer dans l’échelle de l’avancement dans la résolution de cette crise malienne , imaginez un vaste chantier d’un bâtiment à dix étages, après neuf mois de travaux nous, sommes toujours au niveau des travaux de fondation.

    Pourquoi un tel enlisement, pourquoi tant de retard, pourquoi tant d’hésitations, pourquoi tant de questionnements pour délivrer une population prise au piège de l’obscurantisme au nord et de l’irresponsabilité au sud?

    Qui est le facteur de déblocage?

    Qui bloque quoi pour que le Mali ne recouvre pas sa souveraineté et son intégrité territoriale?

    La mobilisation de la communauté internationale est telle contre productive pour le Mali ou c’est le Mali lui même qui porte en lui le germe de son autodestruction programmée?

    Pour répondre à ces questions à apparence simples mais qui peuvent s’avérer compliquées à répondre, nous devrons poser les postulats de base des relations internationales, des relations humaines, pour identifier les mécanismes qui sous-tendent le fonctionnement d’un état africain comme le Mali, la mentalité de ses habitants, la qualité de sa gouvernance et sa coopération avec le reste du monde.

    La compréhension de ces phénomènes nous permettra de comprendre pourquoi le pays est vulnérable face aux chocs externes et internes et pourquoi il peine à se défaire de cette crise.

    Rassurez vous mes amis j’essaierai d’être bref sinon un développement normal de ces sujets pourrait remplir des volumes et dépasserait largement le cadre d’un article de presse.

    Les relations internationales sont régies par un jeu complexe d’intérêts qui s’apparente au Poker.

    Dans leurs relations les nations agissent par intérêt plutôt que par amitié.

    Mais il y a plusieurs sortes d’intérêt (financier, stratégique, culturel, moraux…)

    Cela dit la communauté internationale agit par intérêt mais celui ci n’est pas forcément financier et il faut analyser cas par cas pour identifier la nature des intérêts en jeu dans chaque agissement à telle ou telle partie du globe.

    Les relations humaines se fondent aussi sur des jeux d’intérêt mais puisent leurs caractéristiques essentielles dans le rapport de forces.

    L’homme depuis la nuit des temps a tendance à s’imposer sur plus faible que lui pour exister ou pour mieux exister.

    Ça ne date pas d’aujourd’hui et ce n’est pas prêt de terminer maintenant.

    Au Mali les mentalités, les pratiques et les comportements dans la société ont contribué durant les 40 dernières années à produire plus de gens faibles que de gens forts (absence de scolarisation, pauvreté, chômage massif, condition de travail rudimentaires et très peu génératrices de revenus, santé précaire, espoirs brisés…)

    Nous vivons dans une société qui ne permet pas très bien la mobilité sociale (le fils de pauvre a 80% de chance de rester pauvre alors que le fils de “riche” a 80% de chance de rester “riche”).

    [excusez moi les guillemets car pour moi il n’y a pas de riche au Mali, conviction personnelle qui n’engage que moi].

    Dans ces conditions, le facteur clé du succès pour un individu au Mali actuellement, c’est de s’approprier illégalement les biens publics au détriment de la morale, de la dignité, de la probité et des toutes les valeurs connues dans la société.

    Et bien entendu tout le monde ne peut pas accéder aux biens publics dans un pays pauvre avec une forte croissance d’une population majoritairement jeune.

    Donc forcément un océan de désolation se dresse devant les autorités du pays et les urgences sociales sont multipliées par cent par rapport à la normale.

    Dans cette situation il n’y a pas, malheureusement, une gouvernance efficace, juste et responsable pour répondre au aspirations des peuples.
    Trop de bruits circulent, Moussa, Alpha, ATT, Dioncounda…

    Mais, la réalité est que le Mali jamais eu une gouvernance responsable mis à part le régime de Modibo Keita qui savait ce qu’il faisait, tous les autres naviguent ou ont navigué à vue si jamais ils ne dormaient pas dans le bateau.

    Dans cette gouvernance du sommeil profond et insouciant, les actifs et le patrimoine du pays n’ont jamais été sauvegardés contre les chocs externes et internes au pays, les forces néfastes et les mauvaises pratiques.

    La coopération avec les pays voisins et même la coopération tout court, a été inscrite dans un registre d’état faible qui cherche de manière permanente et systématique des faveurs et de l’assistance sans jamais mettre en avant les indispensables intérêts du Mali.

    On se pose même la question, a t-on jamais cherché à identifier et à atteindre nos intérêts?

    Donc les vraies solutions aux crises du nord ont été occultées, ignorées dans une aimable négligence par une politique permanente de fuite en avant et de cadeaux gratuits aux chefs rebelles sans jamais prendre en compte les conditions et les préoccupations des populations vivant dans l’extrême pauvreté.
    Iyad Ag Ghali, Bilal Ag Chérif et tous leurs semblables sont depuis trop longtemps dans une recherche éhontée et facilitée de leur gain et gloire personnel et clanique plutôt qu’une quelconque solution aux multiples problèmes quotidiens des populations, touareg, arabes, sonraï, peuls, Belah qui désolent dans le nord du Mali.

    La technique de la fuite en avant soulage à court terme ces Al Capone et ces Dalton du désert malien (par des négociations et accords bidons), mais elle ne résout jamais une crise profonde de la morale qui s’est versée sur la société malienne comme l’encre d’un écolier brouillon se verse sur son cahier.

    Et on a beau être un athlète aguerri des marathons, à un moment donné il faut s’arrêter de courir sinon le cœur lâche car il est conçu comme cela.

    Mais au Mali, croyez moi nos athlètes de la gouvernance chaotique ne s’arrêtent jamais, d’ailleurs être nommé ministre est perçu d’abord comme un bonheur et un accomplissement personnel, une jouissance familiale qui marque l’avènement d’un clan, donc un cadeau inespéré pour prendre sa revanche sur la société et non pas comme une charge de travail engageant une nation ou une lourde responsabilité devant l’histoire et le peuple.

    C’est pour cela qu’il y a tant de batailles et de déchirements pour rentrer dans un gouvernement, et tant de tractations pour ne pas y être éjecté.

    Et l’Ortm est très fière de montrer le luxe clinquant et insolent de la salle de réunion du conseil des ministres à Koulouba, plutôt que de montrer la détresse des enfants maliens dans les camps des réfugiés maliens en Mauritanie, au Niger, au Burkina, en Algérie et au Mali.

    “Passion du service public” oblige!

    La soldatesque de la garnison de Kati a bien compris la même attirance inutile pour le luxe en s’occupant d’abord au “siège” du Cnrdre à Kati plutôt que de songer à doter Diabali et Sevaré en orgues de Staline.

    Il y a un décalage révoltant entre ce que font les dirigeants du pays et les conditions réelles des populations qu’ils prétendent défendre.

    Alors que les défis sont déjà énormes par rapport aux capacités de l’état (finance et ressources humaines), il faut soit réduire de manière drastique le train de vie de l’état soit tendre la main à la communauté internationale.

    Celle-ci a des intérêts moraux surtout en matière de droits de l’homme, de bonne gouvernance et de démocratie, toute chose égale par ailleurs.

    Le jour où le maliens comprendront cela, la soldatesque de Kati, s’écartera du pouvoir, les élections seront organisées, le pays recouvrera son intégrité territoriale, les cadeaux aux bandits du nord et aux ministres insouciants prendront fin en même temps que le chaos que vous connaissez dans le pays.

  6. CAPITAINE SANOGO DEGAGE AVANT QUE LE TEMP NE TE RATRAPE. LES MALIENS Y COMPRIS TOUTE L’AFRIQUE PERSONNE NE VEUT DE TA GUEULE. TU NE PLAIT A PERSONNE DANS CE MONDE. QUITTE LES CHOSES AVANT QUE LES CHOSES NE TE QUITTENT, CONSEIL DE SAGE. TU AS ETE LE MALHEURS DU MALI. TES COMPAGNONS ET TOI VOUS NECHAPPERER PAS LE PIEGE MALI. CHAQUE JOURS QUE DIEU FAIS VOUS ETES MAUDITS PAR NOS REFUGEES ET NOS BRAS COUPER. PAR NOS FEMMES ET NOS FILLE VIOLEE PAR LES ISLAMISTES.

  7. Le retour des tontons flingueurs: victoire à qui dégainera le premier. En attendant, le plus rapide est Sanogo qui a dejà terrassé un CMD entêté.
    Face à ce flingueur surentraîné, Django ne fait pas le poids. Scerario prévisible: il sera mis hors d’état de nuire.Mais comme la liste d’attente est kilométrique…chacun de nous peut espérer, un jour, occuper le fauteuil moelleux mais combien éjectable de PM.

    Quand viendra mon tour , que je souhaite tôt, vous verrez ce que je ferai!! Vous verrez ce que vous verrez!! Détrompez-vous si vous croyez que je me mesurerai à ce pistolero.

    Je ferai en live ce que les autres font dans l’ombre en se tiraillant dans tous les sens: me servir copieusement en promettant oeuvrer pour la libération du nord. Mieux, je pourrai négocier la vente de quelques villes occupées au nord, avec les djiadistes-traficants-fous-pleins-aux-as!

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