Les Parachutistes de l’opération Licorne rejoignent le Serval à Bamako

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 Ils sont arrivés à Bamako au coeur de la nuit, après trois jours de route à travers l’Afrique. Pour les Hussards-Parachutistes de l’opération Licorne, montés au Mali depuis la Côte d’Ivoire, l’heure du combat va bientôt sonner.

 

Dans la base aérienne 101, vétustes baraquements de l’autre côté des pistes de l’aéroport de la capitale malienne, les quelque deux cents soldats français et leur quarantaine de blindés remettent hommes et mécaniques en état, répartissent le matériel dans les camions bâchés et attendent les ordres de monter vers le nord combattre les “forces terroristes”.

Après une entrée triomphale au Mali, accueillis par des maliens dont certains agitaient des drapeaux français et criaient “Merci la France”, ces soldats ont lentement avancé dans la nuit noire, ralentis par les problèmes de boîte de vitesse d’un blindé Sagaie.

“C’est notre vocation d’être projetés sur des sites d’opération. Nous l’attendions, nous l’espérions”, dit à l’AFP le capitaine S., commandant du groupement blindé qui demande, comme tous les autres soldats interrogés, à conserver l’anonymat.

Arrivés en octobre en Côte d’Ivoire dans le cadre de l’opération Licorne, ces soldats cantonnés à Tarbes (sud de la France) ont eu “douze heures pour tout préparer. On ne dort pas la nuit et on prend la route. C’est notre métier”.

“C’est le coeur de notre métier, nous souhaitons l’engagement, nous sommes impatients d’en découdre”, ajoute l’officier.

Pendant que certains tentent de récupérer des moments de sommeil, assis sur les sièges avant de leurs petits blindés VBL, d’autres déchargent les packs de bouteilles d’eau (trois litres par homme et par jour), les boîtes de rations de combats des quatre containers dans les camions.

“En phase de montée en puissance”

A 21 ans, le brigadier Kevin assure être ravi “de faire sans doute son (mon) baptême du feu. Oui, j’ai un peu d’appréhension, celui qui n’en aurait pas aurait un vrai problème, mais c’est à cela que doit mener toute ma formation. C’est pour cela que j’ai signé”. Il porte encore sur l’épaule gauche son écusson “Opération Licorne”.

Leur mission et leur période d’opération extérieure va être sans doute prolongée de plusieurs semaines, voire plusieurs mois, mais personne ne sait de combien. Certains ont eu le temps de déplier sous des auvents les lits Picot avec moustiquaires, d’autres n’ont pas fermé l’oeil.

“Nous attendons les ordres. Nous sommes en phase de montée en puissance, nous allons nous insérer dans le dispositif Serval et nous irons où ils auront besoin de nous”, assure le capitaine S. “Notre mission devient plus intéressante. Quelques semaines ou quelques mois de plus loin de notre base, ce n’est pas un problème”.

Plus loin, sur la piste de l’aéroport, les Transal C 160 de l’armée française débarquent en continu des caisses de munitions de tous calibres, qui sont stockées sous les hangars, à côté des hommes étendus sur des matelas de mousse ou occupés à préparer le déjeuner, avant de repartir à l’arrière de pick-ups civils.

Commentaires via Facebook :

10 COMMENTAIRES

  1. Capitaine SANOGA, si tu aimes vraiment le Mali tu dois aller au combat et en première ligne. C’est vrai que tu avais peur !!! mais maintenant que les Français ont fait le plus dur tu peux y aller.Sans les Français aujourd’hui bamako serait aux mains des Intégristes islamiques pour te faire prier tous les vendredi car les autres jours tu picoles à mort.
    Tout le monde sait que c’est toi qui a demandé DIONCOUNDA TRAORE d’écrire la lettre de demande d’aide à François HOLLANDE. Personne n’est dupe, ton heure viendra. Tu peux t’amuser avec les Maliens mais pas avec Français….Dis moi: pourquoi as-tu fais le coup d’etat, Maintenant vas faire un coup d’etat au Nord Mali !!! Franchement capitaine SANOGO tu es un poltron. Tu ne veux pas envoyer tes hommes au front car tu veux assurer ta propre sécurité.Je pari que même les forces de la CEDEAO seront aux fronts avant toi. Pendant que les soldats français se tuent pour le Mali, tu es ou capitaine poisson ? ou capitaine whisky ?

  2. Merci infiniment la FRANCE.Plus de 200 parachutistes les snipers auront du mal à trouver une sible.Aqmi la partie est finie pour vous,prennez vos flinges st tirer vous en vitesse avant que les snipers le fasse

  3. Où sont-ils, les soldats ouest-africains censés secourir les militaires français pour la libération du Mali leur voisin?

    Ah l’Afrique;quel continent!!! A en croire que n’eut-été la promptitude des français, le mali aurait été déjà sous le contrôle total des islamistes-musulmans. L’islam…une religion à détruire pour la paix au monde.

  4. TU AS OUBLIE DE DIRE “VIVE LA CHINE” QUI VIENDRA S’OCCUPER DE LA RECONSTRUCTION QUI TOUT SERA FINI :mrgreen: :mrgreen: :mrgreen:

    • Rendre a Cesar ce qu’appartient a Cesar,actuellement seule la France apporte son aide miliataire aux peuples maliens.Donc je suis dans l’obligation de remercier ce pays.Peut-etre que la Chine nous aide d’une autre maniere,mais neanmoins la France elle fait plus que les autres.
      Donc jusqu’a preuve de contraire je ne peux que dire merci a la France pas d’autres pays.
      VIVE LE MALI
      VIVE L’ARMEE MALIENNE
      VIVE LA LAICITE
      MERCI A LA FRANCE

  5. En fait nous ne faisons que felicite le President Hollande pour son engagement.Mais il faut reconnaitre que l’apport de nos berets rouges sur le chantier de guerre est tres important.Ils operent en cachettes sans armes a la recherche de l’ennemi retracte sur leur base,raison pour laquelle les troupes terrestres francaises demandent l’inervention des parachutistes sur le champ de bataille.
    Donc je lance un appel a tous les berets rouges qui sont caches,de sortir pour defendre notre patrie.Car il faut leur participation aux cotes des militaires francais,pour deloger ces terroristes qui se melangent a la population.
    VIVE LE MALI
    VIVE L’ARMEE MALIENNE UNIE
    VIVE LA LAICITE
    MERCI A LA FRANCE

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