Arts plastiques : La série ” Fil d’hibernation ” d’Ibrahim Ballo, une peinture d’espoir pour la société humaine

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Durant trois mois de résidence à la Cité internationale des arts de Paris, le jeune artiste Ibrahim Ballo, premier plasticien malien lauréat du programme de résidence de l’Institut français /Cité internationale des arts, s’est penché sur un double choc qu’ont subi nos sociétés courant 2020 : les crises socio-politiques et la pandémie de Covid-19.

L’expression artistique est aussi puissante que les mots qui fusent sur la condition sociale et humaine de l’homme. “Fil d’hibernation”, voilà la thématique qui était au centre de la résidence de création de trois mois (du 9 octobre 2020 au 4 janvier 2021),  d’Ibrahim Ballo à la Cité des arts de Paris (France) dans le cadre du programme de résidence artistique de l’Institut français et la Cité internationale des arts de Paris. Cette résidence de l’artiste est soutenue par la galerie  Chauvy.

Une dizaine de toiles créées par l’artiste mettent en exergue les deux grands évènements ayant marqué l’année dans nos sociétés, à savoir les crises socio-politiques et l’éprouvante pandémie de covid-19. Sur les toiles captivantes surgies d’une technique de tissage assez simple et harmonieuse à base de fil de coton et de l’acrylique, l’artiste part des scènes de détresse, d’angoisses de marginalisation, vers des figures d’espoirs en ces temps difficiles qui traversent nos sociétés.

Toutefois, cette thématique “Fil d’hibernation” est abordée dans un double sens, voire une double interprétation car au-delà des crises politiques et celle sanitaire, cette thématique fait le lien entre les ruptures technologiques et la diversité des cultures, dans un monde globalisé, ainsi que la nécessaire prise de recul, condition pour qu’advienne une nouvelle sociabilité.

C’est pourquoi, les personnages masqués sur les toiles évoquent l’absence de communication émotionnelle. Dans ce désordre du monde contemporain, ils se plongent en hibernation, dans un rituel de méditation pour se distancier des fausses apparences, des trahisons et illusions de toutes sortes.

A noter que les œuvres issues de cette résidence feront l’objet  exposition prévue du 21 janvier au 18 février à la galerie Chauvy de Paris

                                                                                         

 Youssouf KONE 

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