Avec le cinéma dans le sang depuis son jeune âge : Fatoumata Yasmine Konaté défendra les couleurs du Mali à Clap Ivoire

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Fatoumata Yasmine Konaté
Fatoumata Yasmine Konaté

De nationalité ivoirienne, cette jeune dame de 27 ans, Fatoumata Yasmine Konaté, est l’une des deux lauréats de la sélection malienne au festival de jeunes réalisateurs de la CEDEAO qui se tiendra à Abidjan du 1er au 6 septembre prochain. Elle sera en compétition dans la catégorie film fiction avec ” le blanc à la peau noire “. Très confiante quant à la technicité de la sympathique équipe qui a travaillé sur le produit, la seule récompense pour Yasmine à l’endroit de ces techniciens et comédiens est d’avoir le grand prix du festival Clap Ivoire.

 

Détentrice d’une maitrise en arts du spectacle et d’une licence en communication obtenues à l’université Félix Houphouët Boigny d’Abidjan, Yasmine comme on l’appelle affectueusement a grandi avec le 7e art dans sa tête et dans son âme. Après la formation théorique, il fallait faire un stage pratique. C’est ainsi que ses recherches sur le net l’ont conduite à Bamako en 2013 à la recherche de la société Brico Films sous les marques de Sidibé Nana Kadidia Toumagnon pour apprendre la réalisation puisqu’elle avait déjà les BABA apprises auprès de feu Dr Kitia Toure, Dr Kramo Fadiga, Dr Boni Assie, Dr Koffi Elvis Gbaklia. Toute chose qui lui donnera la chance de participer à plateaux de tournage. Il s’agit de ” Dougouba Sigui ” ou la vie en ville et ” Yèrèdon Bougou ” avec le grand réalisateur malien Boubacar Sidibé de l’ORTM.

 

Ainsi, avec la fiction ” Le Blanc à la peau noire “, Yasmine défendra le Mali à la quête de paix et d’unité. Le film en effet se penche sur l’identité des enfants des immigrés maliens en France. Ils sont noirs mais ils ont la culture des Blancs. Parfois aveuglés par les stéréotypes qu’ils ont sur leurs pays imaginés souvent comme des nations primitives dépourvues de toute modernité, ils ont du mal à comprendre que la découverte du sol africain à la recherche de leurs racines et dans une tentative de construction identitaire est peut être la solution à leurs problèmes en France. Pour le cas du film en question, il s’agit de l’histoire de Moussa Diakité, un adolescent franco- malien de 17 ans qui fréquente une bande de délinquants dans la banlieue parisienne. Son père inquiet lui paye un voyage au Mali et en secret demande à son frère Broulaye de confisquer son passeport et de le maintenir au Mali afin qu’il ne finisse pas en prison en France pour criminalité à cause de sa mauvaise fréquentation. Son oncle malheureusement n’y arrivera pas. Il finira par goûter la prison et comprendre que ses parents ont raison. Finalement de son plein gré, il décide d’exercer au Mali la profession de menuisier qui lui réussi si bien.

 

Ambitieuse, la jeune réalisatrice ne compte pas s’arrêter à mi- chemin. Elle attaquera très bientôt, une sérié télévisée.

 

                                          Fatoumata Mah Thiam KONE

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1 commentaire

  1. Franchement, le cinéma n’est dans le sang de personne. On peut comprendre qu’elle a des prédispositions mais dire que le cinéma est dans le sang c’est trop dire. Nos journalistes feraient mieux de peser les mots avant leur publication.

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