Maison Africaine de la photographie: Faute d’initiative, la photographie malienne sombre

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Créée par l’ordonnance N° 04 -012/P-RM du 25 mars 2004, la maison Africaine de la photographie (MAP) basée à Bamako, la capitale malienne, est un établissement à caractère scientifique et technique. Cette boîte est dirigée par un directeur autoritaire qui entend ‘’dresser’’ le service comme sa propre famille. En plus, il  ne veut pas entendre parler de changement, rien que pour rester dans la routine.

La maison Africaine de la photographie a pour mission la collecte, la conservation, la promotion et la diffusion du patrimoine photographique africain. Elle est chargée aussi d’apporter un appui aux associations professionnelles par le renforcement des capacités des acteurs dans les domaines de la création artistique de la pratique photographique, de constituer des collections de photographie de l’art et la science, d’organiser les expositions de photographiques et favoriser les échanges entre les photographes africains et allogènes.

En effet, il serait très difficile de parler de l’historique de la photographie de la sous-région sans autant rendre un vibrant hommage au Mali, à Bamako capitale de la photographie à travers de grands hommes. Il s’agit entre autres de feu Malick Sidibé, lauréat du prix Hasselblad, Lion d’or du festival de Venise,  Seydou Keita, Papa Mamadou Kanté, paix à leur âme. Mais, le hic est que ce statut risque de tomber à l’eau faute d’initiative.

La colonne vertébrale du monde des photographies maliennes souffre d’une côte depuis un certain temps, une hémorragie infernale. Cette situation dégradante a pris de l’ampleur au point que les pratiquants de ce métier ont de la peine à mettre quelque chose sous dents. Autrement dit, les chasseurs d’image ont de la peine à vivre de leurs œuvres.

Pourtant, ce noble métier joue un rôle très important tant dans le monde de la culture que dans celui de la communication. Elle permet non seulement d’immortaliser les évènements, mais aussi de lutter contre le chômage.

Cependant, faute d’initiatives, les pratiquants de cette noble activité broient du noir. Pour savoir davantage notre reporteur a mené une investigation profonde autour du sujet.

En effet, au cours de nos investigations, il ressort que le premier responsable en charge de la maison Africaine de la Photographie ne roule que pour lui seul.

Pis, à cause de son mauvais comportement peu orthodoxe, certains membres du personnel refusent de se rendre au service. D’ailleurs, la même source précise que ce monsieur  ne converse pas avec certains collaborateurs.

Ce monsieur n’écoute personne, et gare aux fameux agents qui osent lever le petit doigt pour le dénoncer. Ce  dernier est automatiquement haï  et au pire des cas, il n’hésite pas à porter la main sur les membres de son conseil d’administration. Notre source précise, qu’en termes de réalisation, pour se faire entendre, l’atelier photo création reste toujours d’actualité.

Ce n’est pas tout, les photographies retenues pour l’exposition titrée «  photo  album » dont les exposants sont des enfants, se battent comme de beaux diables pour arracher leur droit d’auteur, en raison de 10.000f par photographie. Quelle injustice !

Nous y reviendrons

Yacouba Dembélé

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