Déclaration : Le PARENA invite le président et le gouvernement à prendre la pleine mesure des risques de déliquescence de l’état

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Tiébilé Dramé, à Bamako, en août 2013
Tiébilé Dramé, à Bamako, en août 2013. ISSOUF SANOGO / AFP

Le PARENA rend un vibrant hommage au Commandant Abdoulaye Diallo et à ses compagnons d’armes morts pour le Mali à Boulikessi le dimanche 5 mars 2017.

Il présente ses sincères condoléances aux familles éplorées, à nos FAMAS et à la nation toute entière.

Le PARENA condamne avec fermeté les attaques perpétrées contre le camp de Boulikessi et contre les postes de contrôle des FAMAS à Tombouctou le 5 mars.

Il  exprime sa vive inquiétude devant la multiplication des attaques enregistrées depuis une dizaine de jours au nord et au centre du pays.

A Gao, à Boulikessi comme à Tombouctou et ailleurs, c’est la souveraineté et l’autorité de l’État qui sont bafouées par divers groupes armés au moment où les principaux groupes djihadistes qui ensanglantent notre pays ont constitué une nouvelle coalition dont le Mali est la cible évidente.

Le PARENA invite le président de la République et le Gouvernement  à prendre la pleine mesure des dangers qui menacent notre pays, à prendre la pleine mesure des risques de déliquescence de l’État avec les attaques répétées contre nos forces.

Trop de sang coule au Mali.Trop de jeunes FAMAS tombent chaque semaine. Trop de Maliens meurent de la violence. Trop de familles sont endeuillées. Entre le 4 janvier et le 5 mars 2017, au moins 193 personnes ont perdu la vie au Mali au cours de 36 attaques.  Vingt et une (21) de ces 36 attaques ont eu lieu au centre du pays, entraînant la mort de 77  personnes.

Cela ne saurait continuer.

Il faut sortir du déni des réalités. Le Mali n’est pas sur le chemin de la paix.  Il ne faut pas se leurrer. Il faut regarder les réalités en face.

Bamako, le 8 mars 2017.

P/ le Comité Directeur

Tiébilé Dramé

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