Proposition de programme de lutte contre l’insécurité dans la zone sahel

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[Proposition] INSECURITE DANS LA ZONE SAHELO-SAHARIENNE: LES TIC PEUVENT CONTRIBUER A APPORTER LA SECURITE ATTENDUE, AMELIORER LA GOUVERNANCE ET SUPPORTER L’INDISPENSABLE DEVELOPPEMENT DURABLE RESILIENT

 

Vous trouverez ci-dessous l’entête du message que j’avais adressé, en juillet 2011, à l’ex Président ATT pour lui proposer le projet communautaire portant sur la solution idoine à l’insécurité de la zone sahel, en particulier au Mali.

 

Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, TELECOM et GOUVERNANCE
Dr ANASSER AG RHISSA, Expert TIC, TELECOM et GOUVERNANCE

Face à l’épineux problème de l’insécurité dans la zone sahélo-saharienne, et étant ressortissant de cette zone, j’ai écrit un article portant sur ce thème et incluant une proposition de projet communautaire intégré, dénommé TIC_Secure_Sahel, de bonne gouvernance, paix, sécurité et développement durable dans cette région sahel.

 

Je pense que c’est bien une solution mutualisée au niveau de la région sahel appuyée par les partenaires (par exemple par des aides en équipements ou en renseignements aux forces de défense et de sécurité de cette zone) qui permettra, de façon fiable, de faire face aux menaces auxquelles fait face la zone sahélo-saharienne.

 

Plusieurs sites internet avaient publié cet article, qu’ils ont trouvé très intéressants, il s’agit, entre autres, de Tamtaminfo (publié le 19 mai 2011), Site-Afrique, En-Afrique, Niger Voix, Cri de Cigogne.

 

Je vous soumets ce projet pour en faire :
(1) une proposition, au nom du Mali, aux sept pays de la zone sahélo-saharienne et à leurs partenaires,
ou (2) que le Mali soit un des principaux meneurs sur ce projet.

Qu’en pensez-vous ?

 

Vous trouverez ci-dessous la description de ce projet communautaire, TIC_Secure_Sahel, sur l’insécurité de la zone sahélo-sahélienne et la solution idoine à y apporter, tel que je l’avais proposé, en 2011, aux Chefs d’Etats de la zone sahel, en particulier à son Excellence l’ex Président, ATT, du Mali. 

 

Ce dernier m’a promis de l’appliquer au Mali et de le défendre au près des autres Chefs d’Etats de la zone sahel afin de l’adopter comme projet communautaire pour vaincre l’insécurité dans la zone sahel.

 

Ce qui n’a pas été fait.

Actuellement, nous cherchons des partenaires pour développer et mettre en œuvre ce projet TIC_Secure_Sahel.

Introduction

Le problème d’insécurité et sa mondialisation croissante constituent une préoccupation majeure dans tous les pays du monde. En Afrique, la zone sahélo-saharienne n’est pas en reste, en plus, elle est soumise aux impacts des facteurs climatiques.

Les sept pays composant cette zone sahélo-saharienne, appelée aussi région du sahel, qui sont le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, le Tchad et la Mauritanie, souffrent de cette insécurité et de ces impacts.

Une réunion, des ministres des affaires étrangères de ces sept pays, s’est achevée, mardi 16 mars 2010, à Alger. Les pays représentés ont exprimé, à cette occasion, dans un communiqué, leur détermination à faire front contre le terrorisme et à lancer un processus pour rendre la zone moins vulnérable a souligné Monsieur Abdelkader Messahel, Ministre Algérien délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, à l’issue de cette réunion. Compte-tenu de l’urgence, les ministres ont aussi souhaité l’organisation, dans les meilleurs délais, d’une conférence des chefs d’Etats sur la sécurité, la paix et le développement annoncée depuis des mois.

Cette zone mérite une attention particulière du fait de cette insécurité et des facteurs qui favorisent cette dernière. La partie désertique de cette zone, incluse dans chacun des pays de la zone, est plus soumise à cette insécurité, qui se répand sur toute cette région du sahel.

 

Les objectifs de cet article sont(1) attirer l’attention sur des éléments que certains ne prennent pas assez en compte d’où la difficulté à trouver une solution idoine au problème d’insécurité dans cette zone, et (2) proposer aux pays de la zone sahélo-saharienne un projet communautaire intégré [1; 2; 3. 4] de développement, bonne gouvernance, paix et sécurité de cette région du sahel en tenant compte de la résilience (capacités d’adaptation) des acteurs face aux risques et face aux facteurs climatiques (résilience climatique).

 

J’ai essayé de mettre en lumière quelques éléments qui contribuent à expliquer pourquoi l’insécurité règne dans la partie désertique et quasi-désertique, plus grande partie, de cette zone sahélo-saharienne et comment arriver à trouver une solution pérenne à cette insécurité.

 

La partie désertique ou quasi-désertique (aridification locale) de cette zone sahélo-saharienne est victime d’une grande insécurité liée à plusieurs facteurs :

a.    son étendue énorme avec une présence très limitée, non loin des villes, des forces de l’ordre et sans force de l’ordre dans le reste.

 

b.    dominée par le désert, par suite de variations climatiques et de l’effet des activités humaines, la vie y est difficile. A part quelques rares endroits, non loin des villes, il n’y a souvent pas d’école, ni d’infirmerie.

 

c.    s’occupant pratiquement seules de leur sort, les populations, souvent  nomades ou quelques sédentaires ayant des animaux qui vont broutés non loin des villes, y vivent avec une grande difficulté de substance car l’eau et la nourriture y sont difficiles à avoir, ne parlons pas d’électricité qui est inexistante dès qu’on s’éloigne un peu des villes ou des cantons.

 

d.    soumise aux changements climatiques (impact sur la biodiversité, déforestation, …) d’où nécessité de ressources durables et de moyens de subsistance résilients face aux changements climatiques tout en préservant et en protégeant, autant que possible, l’environnement.

 

e.    l’éloignement des commerces et la difficulté pour avoir les moyens de transport afin d’approvisionner, en nourriture et en eau, les personnes et les animaux.

 

f.    en somme, absence de développement et prédominance de la pauvreté sous toutes ses formes malgré les énormes ressources (pétrole, uranium, …) dont regorge cette partie désertique de la zone sahélo-saharienne. Ces ressources sont souvent inexploitées ou le sont très partiellement, cas du Niger.

 

Ces facteurs, qui sont liés principalement au problème de sous-développement et de pauvreté sous toutes ses formes, ont favorisé l’existence de groupes d’individus qui déstabilisent la zone par du terrorisme, des attaques et des vols d’animaux.

 

Exemple, au Niger, une telle insécurité sévit dans la zone Nord Tillabéry [5], où les  10 et 21 Avril 2011 dans la zone de Ouallam plus précisément à Inabagal, Tingara et Zouragan, une attaque par un tel groupe a fait d’énormes pertes en vies humaines (quatre vingt personnes mortes) et le vol d’animaux (huit cent têtes).

 

Ces attaques dont sont victimes les éleveurs de la zone Nord Tillabéry, ceux de la zone de Tillabéry au dessus de Tintaboraguène (situé au dessus de Dessa, Bibiyergou, Anzourou et Gaigorou), ceux au dessus de Ayourou, ceux habitant dans une partie de l’Aïr, de l’azawagh, d’agadez, etc,  en sont aussi victimes.

 

Au Mali, la partie nord est aussi caractérisée par une telle insécurité, de même qu’au Tchad.

 

Afin de trouver une solution adaptée à ce problème d’insécurité qui s’étend sur toute la partie désertique de cette zone sahélo-saharienne, il convient de se poser un certain nombre de questions  et d’analyser les réponses associées.

 

1. Qu’est-ce qui a amené tout ça ?

Principalement, les facteurs précédents, essentiellement liés au sous-développement et à la pauvreté sous toutes ses formes, et l’influence de la mondialisation de l’insécurité (présence, de plus en plus, de réseaux avec des bases dans plusieurs pays du monde, par exemple, de AL QUAIDA ou AQMI, présents dans cette zone).

 

Ces réseaux extérieurs instrumentalisent la problématique (sous-développement et pauvreté) pour s’installer dans la partie désertique de la région sahélo-saharienne et y agir.

 

2. Qui sont les victimes de cette insécurité ?

Les habitants de cette zone, qui sont :

–    au Niger : haoussa, zarma, songaï, peulhs, touaregs, toubous, kanouri (béribéri et manga), arabes, gourmantchés, etc.…

–    au Mali : bambara, touaregs, peulhs,  arabes, songaï,  dogon, malinké, bozo, bomu, sénoufo, etc.

–    au Tchad : arabes, peulhs, toubous nomades (teda, daza ou goranes, zagawa), sara, kanembou, maba, naba, moussei, moundan, marba, massana, kanouri, etc.

–    au Burkina : mossi, peulhs, touaregs, gourmantchés, gourounsis, sénoufos, bobos, samos, dioula, bissa, lobi, lyélé, marka, etc.

–    dans les trois pays arabes limitrophes, principalement : arabes, berbères, touaregs, …

 

Avec la sécheresse et la quête d’une vie meilleure ou de regroupement familial, certains habitants de cette zone se déplacent d’un pays à l’autre dans la même zone ou ailleurs.

 

3. Qui attaquent cette zone ?

Difficile à dire avec précision mais les habitants de cette zone incriminent les bandes armées hétéroclites inconnues, certains incriminent les touaregs, d’autres incriminent les peulhs, d’autres encore incriminent des groupes formés de touaregs, de peulhs, des toubous, d’arabes, de berbères, de djerma, de haoussa, de songaï, …

 

4. D’où viennent-ils ?

Certains disent qu’ils viennent du Mali, d’autres disent qu’ils viennent du Niger, d’autres disent du Tchad, du Burkina, de la Libye, de l’Algérie, de la Mauritanie  et, d’une façon générale, pensent qu’ils viennent de certains pays de cette zone sahélo-saharienne et/ou de l’extérieur (AL QUAIDA ou AQMI, …) mais ne savent pas trop, d’autres encore parlent de chômeurs ou de bandits qui quittent les villes des pays de cette zone ou ailleurs pour chercher à voler.

Finalement, certains habitants de cette zone s’accusent mutuellement et/ou accusent des réseaux extérieurs d’instrumentation de la problématique (sous-développement ou pauvreté) pour s’installer dans la partie désertique de la région sahélo-saharienne et y agir.

 

5. Quelle solution pour résoudre ce problème d’insécurité, de sous-développement et de pauvreté ?

 

5.1 SOLUTION GLOBALE ET PERENNE

Très difficile de donner une telle solution. Ce problème d’insécurité est le même dans toute la zone sahélo-saharienne, il convient que les autorités des pays de cette zone puissent trouver une solution pacifique, globale et pérenne, en privilégiant le dialogue inter-états et intra-états et en liaison avec l’union africaine, l’ONU, l’ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO,  la BAD, les ONG, la société civile et les partenaires au développement.

 

Pour ce faire, la paix et l’implication de tous les pays de cette zone sahélo-saharienne (le Mali, le Niger, le Burkina Faso, l’Algérie, la Libye, la Tchad et la Mauritanie) et des populations locales, vivant dans les parties victimes, sont indispensables.

 

Cette solution globale et pérenne doit prendre en compte le problème à la racine c’est-à-dire savoir le pourquoi (qu’est ce qui a amené tout ça ?) et trouver la solution adaptée.

 

Nous avons vu au début que les problèmes liés au sous-développement et à la pauvreté sous toutes ses formes constituent les facteurs clés qui ont généré cette insécurité.

 

Il convient donc de trouver une solution idoine à ces problèmes pour que l’insécurité trouve une solution pérenne et définitive et que les habitants de la partie désertique ou quasi-désertique de cette zone sahélo-saharienne aient leurs besoins satisfaits et puissent profiter des ressources énormes présentes dans cette zone tout en préservant et protégeant l’environnement. Ces dernières doivent être exploitées et mieux gérées. Chaque pays de cette zone doit exploiter et gérer les ressources de la partie désertique lui appartenant.

 

ETUDIER LA POSSIBILITE D’EXPLOITATION ET DE GESTION MUTUALISEES

Une exploitation et une gestion mutualisées peuvent avoir lieu, pour certaines ressources tout en préservant et en protégeant l’environnement, après accord des pays de cette région du sahel. Ce qui peut être intéressant, par exemple, pour le cas de la fourniture et de l’exploitation de l’énergie : comment avoir l’indépendance énergétique de cette région, éventuellement étendue aux pays voisins ?

 

La solution idoine à ces problèmes d’insécurité doit être trouvée et mise en œuvre, en tenant compte de tous ces éléments, par les pays de cette zone, aidés par l’union africaine, l’ONU, l’ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO, la BAD, les ONG, les populations locales et les partenaires au développement. Ces derniers ont intérêt à ce qu’une telle solution soit trouvée pour qu’une telle zone ne puisse pas attirer ou attisée une insécurité à destination des autres pays, en particulier des pays  développés.

 

5.2 LES TIC POUR CONTRIBUER A CETTE SOLUTION

 

Les nouvelles technologies d’information et de communication (TIC) peuvent contribuer à cette solution dans un cadre mutualisé, par exemples :

 

5.2.1  aider à sécuriser cette zone par un réseau TIC communautaire. Il s’étendra sur toute la zone et supportera toutes les transactions et les communications.

 

5.2.2 aider à son interconnexion et son intégration dans la sous-région, dans l’Afrique et dans le monde : la désenclaver (communication intra-zone et extra-zone) et créer des transactions commerciales intra-zone et extra-zone (avec l’extérieur).

 

5.2.3 assurer la bonne gouvernance de cette zone en permettant d’obtenir en temps réel toutes les informations de surveillance, de renseignements et de sécurité nécessaires, une base d’intelligence stratégique peut être mise à disposition pour ce faire.

 

5.2.4 Supporter le développement durable de cette zone sahélo-saharienne en tenant compte de la résilience (capacité d’adaptation) des acteurs contre les risques et de la résilience climatique (contre les facteurs climatiques). Dans ce cadre, seront intéressants à faire, les liens avec (1) les programmes PANA (Programmes  d’Actions Nationaux aux fins de l’Adaptation aux changements climatiques) des PMA (Pays les Moins Avancés) portant sur la résilience climatique pour l’application effective de la convention et du protocole de Kyoto sur les changements climatiques (voir le site internet [6] de la CCNUCC, Convention-Cadre des Nations Unis sur le Changement Climatique), (2) leur intégration aux planifications générales du développement contenues dans les stratégies nationales de développement durable et (3) la gouvernance pour l’adoption des moyens de subsistance résilients face aux changements climatiques.

 

Des informations sécurisées et contrôlées caractérisant le développement durable de cette zone et pour la diffusion d’informations sur les effets du changement climatique (données et connaissances sur son impact et son évaluation) sur cette zone seront ajoutées à la  base d’intelligence stratégique précédente.

 

5.2.5 Véritable indépendance Energétique de la zone et de la sous-région : Pour une véritable indépendance énergétique de la zone et de la sous-région, après une étude poussée, en regardant les avantages et inconvénients, une centrale utilisant les énergies renouvelables et/ou une centrale à base du nucléaire peut (peuvent) être envisagée(s) dans cette zone en liaison avec d’autres pays de la sous-région (Maroc, Côte d’ivoire, Benin, Togo, Sénégal, …).

 

5.2.6 Un renforcement de capacités [1] sur la sécurité, la résilience, la bonne gouvernance, les TIC, l’informatique et les télécoms au service du développement durable sera nécessaire pour tous les acteurs.

 

6. Que faut-il faire de façon urgente ?

 

6.1. Il est urgent que chaque Etat assume la sécurité de ses parties soumises à l’insécurité en associant impérativement les populations locales. En effet, laisser à elles mêmes les populations locales risquent de s’en prendre les unes aux autres. Ce qui va provoquer d’énormes dégâts.

 

6.2 Une entente entre ces états de la zone sahélo-saharienne (région du sahel), dans le cadre d’un projet de développement communautaire intégré TIC-Secure-Sahel, pour le développement, la bonne gouvernance, la paix,  et la SECURité de la zonE sahélo-saharienne, en utilisant les TIC, et pour mettre en œuvre la solution pérenne précédente en liaison avec l’Union Africaine, l’ONU, l’UEMOA, ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), la CEDEAO, les ONG, la société civile dont des représentants des populations locales (qui sont directement concernés) et les partenaires au développement.

 

Déjà, une conférence des chefs de ces états a été projetée (date non encore connue à ce jour) sur la sécurité, la paix et le développement. Elle pourra être l’occasion de soumettre ce projet, TIC-Secure-Sahel, pour validation.

 

Un comité inter-état de sécurité, gouvernance et de développement communautaire est nécessaire à créer. Il s’occupera de la promotion et de la mise en œuvre de ce projet. Un responsable de ce comité doit être choisi.

 

Conclusion

Ne laissons pas cette zone sahélo-saharienne insécurisée à elle seule, unis et solidaires, aidons-la, aidons-nous, car tous les pays sont concernés, en particulier ceux qui ont une grande partie désertique, à trouver une solution pacifique en privilégiant le dialogue inter-états et intra-états en liaison avec l’Union Africaine, l’ONU, ALG (Autorité de développement intégré du Liptako Gourma), l’UEMOA, la CEDEAO, les ONG, la société civile dont des représentants des populations locales et les partenaires au développement.

 

Il est souhaitable que les sept Etats de la région sahel, directement concernés, s’approprient et fassent la promotion de ce projet communautaire intégré TIC-Secure-Sahel pour le développement, la bonne gouvernance, la paix et la sécurité de cette zone sahélo-saharienne. Il en va de l’intérêt de tous.

 

Pour ce projet agissant pour un futur meilleur de cette zone sahélo-saharienne et pour le bien-être collectif, la jeunesse et la société civile de ces pays, ainsi que  les ONG, pourront être impliquées et aider à sa mise en œuvre.

 

Une contribution de Dr ANASSER AG RHISSA

EXPERT TIC, TELECOM ET GOUVERNANCE

E-mail : [email protected]

 

 

Commentaires via Facebook :

24 COMMENTAIRES

  1. Merci mon cher Anasser pour cette contribution a nous faire sortir de cette crise d’insecurite jamais egalee. Education, sante, decentralisation, creation d’emplois, reduction du de la vie, lutte severe contre la corruption et enrichissements illicites prouvenant des caisses de l’etat sont certains des mots cles pour une une porte de sortie avec un vrai partenariat de tous les pays du sahel. Esperons que nos dirigeants nous ecoutent et nous lisent et font des reflexions sur les contributions du simple citoyen car meme le l’illetre mandiant doit etre ecoute et a son mot a dire sur la nation..
    Merci Dr.

  2. Monsieur le Ministre Adrian ,

    Ce projet n`est qu`une tentative de recolonisation de façon pernicieuse.
    Le sous-développement et la pauvreté sont propres à toutes les zones rurales de tous les pays sahéliens : au centre , au sud , au nord ou à l`ouest desdits pays.
    Nous avons vécu les dernières décennies du temps colonial ( peut-être avant vous Monsieur le Ministre Adrian. L`administration coloniale française ne faisait que dilapider nos ressources et cela continue de nos jours par l`imposition des politiques qui nous ruinent et par l`imposition des Leaders pro-français par le biais de fausses élections démocratiques. Ils y en a même qui ont la nationalité française et qui cachent cela aux populations. Avec la double nationalité , ne sont t-ils pas obligés de réserver la part de lion à la France dans le souci de sauver leur pouvoir et leurs arrières . Tous craignent un coup d`Etat et la France devient Dieu pour eux et les Membres de leurs gouvernement.

    • Bonjour,
      Merci Tignetigui de votre commentaire.

      En quoi un projet de coopération entre plusieurs partenaires dans le domaine de l’insécurité dans la zone sahel devient d’un coup une tentative pernicieuse de recolonisation ?

      Ces partenaires peuvent être uniquement des pays de la zone sahel, dans ce cas, qui colonise qui ?

      Par la suite, d’autres d’autres partenaires pourraient s’y ajouter.

      Un programme de lutte contre l’insécurité exige une précision, la prise en compte et la maîtrise des risques potentiels.

      Seule une approche consensuelle globale, intégrant les pays concernés et les partenaires potentiels, permettra d’arriver à la solution idoine.

      L’approche étant consensuelle, à quel niveau se trouve la tentative pernicieuse dont vous parlez.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: [email protected]

  3. Bonjour,
    Bonne et heureuse année 2014 à TOUS.

    Qu’elle soit synonyme de renforcement de la démocratie, de réconciliation nationale et de paix durables pour le Mali.

    Le renforcement de la démocratie et la réconciliation nationale sont indispensables pour asseoir une paix et un développement durables au Mali.

    Puisse cette année 2014 être pour TOUS les Maliens une année de réconciliation, de paix, de sécurité et d’entente durables et de projets féconds entre eux dans l’unité.

    Ainsi, se développera le Mali d’aujourd’hui et de demain, attaché au devenir et au bien-être de ses citoyens et communautés dans un Mali Un et Indivisible axé sur une décentralisation équilibrée et équitable, ouvert aux autres et partenaire fécond des autres.

    Construisons un Mali uni, réconcilié, sécurisé, solidaire, havre de paix, ouvert et déterminé à garantir son développement durable, équitable et résilient.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance
    E-mail: [email protected]

  4. merci Dr pour vous proposition en tant que bon patriote pour qu’on puisse se develloper il faut une vraie politique ;une education digne de son nom car c’est à couse de l’ignorance qu’on vie cette situation

    • Bonjour,
      Merci Diallo pour votre contribution et le fait de me remercier pour cette proposition et de trouver que je suis un bon patriote.

      Le développement ne peut se faire sans une vision claire et des politiques idoines (éducation, santé, sécurité, …) mais aussi des stratégies adaptées couplées à des objectifs clairs.

      La politique en matière d’éducation et les stratégies associées sont très importantes pour enrayer l’analphabétisme et l’ignorance dont vous parlez.

      On pourra adapter la connaissance aux réalités pour que le peuple nous fasse bénéficier de son intelligence.

      Militons TOUS pour un développement endogène exploitant, autant que possible, les ressources locales et adapté à notre peuple, à sa culture, à ses réalités, nous aiguiserons l’intelligence de notre peuple et sa créativité.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: [email protected]

  5. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 bonne année 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

    • Bonjour,
      Merci Alkerou de votre joyeuse animation en me souhaitant bonne année.

      Bonne année aussi à vous et continuez à animer gaiement.

      Souhaitons que les voies de la réconciliation s’illuminent gaiement et fassent converger les Maliens pour reconstruite durablement le pays dans l’unité.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: [email protected]

  6. Slt Dr
    Vous étés un bon patriote,et un vrai. Un grand merci pour votre effort en faisant profite au pays votre connaissance.
    Ceux ci dit je vous recommande d’ignorer les frères égare qui sont souvent agressif.

    • Bonjour,
      Merci Issiaka de votre commentaire reconnaissant mon côté patriotique et mes efforts pour partager ma connaissance et en faire profiter le pays.

      Certains frères qui sont agressifs ne doivent pas être ignorés car il est souhaitable de communiquer avec eux pour qu’à travers un vrai argumentaire ils puissent comprendre que tous les Maliens ont intérêt à se réconcilier et à travailler ensemble pour développer durablement le pays.

      La communication est nécessaire, entre frères et sœurs, pour éliminer les amalgames, qui le plus souvent, poussent certains à être agressifs.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      EXPERT TIC ET GOUVERNANCE
      E-mail: [email protected]

  7. Merci Docteur Ag RHISSA
    Bonne et heureuse annee a toi et a ta famille. Dans ce programme les solutions a la crise sont evidente mais leur mise en application frole l’impossible. Il est vrai qu’en matiere de securite sans une totale coordination entre tous les Etats, il n’y aura pas de solution durable mais malheureusement nos Etats n’ont pas les memes preoccupations. L’exemple du trio ( Mali,Mauritanie,Algerie ) est la pour le prouver. Quand on regarde 6 ou 8 ans en arriere, on verra qu’il etait tres difficile a chacun des trois Etats de se joindre a la lutte de l’autre. Le probleme du Mali etait Ag BAHANGA, Celui de la Mauritanie etait les attaques armees dans sa capitale alors que l’Algerie se battait dans ses montagnes Kabyles. Voyant qu’aucun Etat de la region n’avait les ressources necessaires pour mener sa lutte,peut-etre que c’est la communaute internationale qui devait s’impliquer avant que les differents problemes ne fusionnent.

    • Bonjour,
      Merci Yugubane de votre contribution et du fait d’apprécier ce programme.
      Vous avez raison sans une totale coordination et même SANS MUTUALISATION (seuls, les moyens étaient/sont limités) entre tous les États, et même tous les acteurs, il n’y aura pas de solution durable en matière de sécurité.

      Au début, s’était difficile aux États de la zone sahel et même au niveau mondial de travailler ensemble car chacun avait peur de compromettre sa propre sécurité en s’ouvrant aux autres .

      Depuis 2010, à la suite des travaux des sept pays de la zone sahel, les mentalités ont changé et une coopération dans ce sens commençait réellement à se faire malgré quelques réticences.

      Cas de leur réunion du 16 mars 2010, à Alger, concluant sur leur détermination à faire front contre le terrorisme et à lancer un processus pour rendre la zone moins vulnérable.

      UNIS, avec l’aide des partenaires, tout est possible, voir le cas actuel du Mali.

      Cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC/Gouvernance

  8. Merci DR. ANASSER!
    Bonne année et bonne santé, que le bon Dieu vous protège!

    Vous êtes un malien digne et fier de l’être.
    Personne ne doit douter de cela.

    Vous nous apprenez beaucoup de choses à travers vos écrits et vos analyses.
    Encore une fois, merci!

    • NUL N'EST AU DESSUS DE LA LOI-LE PRESIDENT IBK INTERPELLE SUR LE CAS DES 263 FONCTIONNAIRES RADIES.

      Bonne et heureuse annee mon frere,

  9. Bonjour,
    Comme je l’avais dit, j’ai rencontré ATT, en juillet 2011, pour proposer au Mali le programme de lutte contre l’insécurité dans la zone sahel, en particulier au Mali, édité en ligne sur Maliweb ce matin, et afin qu’il plaide en sa faveur auprès des autres chefs d’États, ce qu’il a accepté MAIS ne l’a pas fait.

    Dans le cadre de ce programme, il devait présidé un séminaire sur la bonne gouvernance, les TIC et les Télécoms au service du développement durable, de la paix et de la sécurité, du 28 novembre au 02 décembre 2011, au mémorial Modibo Keïta, à Bamako.

    Après contact avec la Présidence, étant en déplacement, le séminaire s’est déroulé aux dates prévues sans sa présidence ou celle de son représentant.

    Ce programme à travers, entre autres, la mutualisation des ressources et l’utilisation des TIC via une guerre collective de renseignements, aurait, peut être, empêché que la crise se produise ou s’amplifie.

    Bien cordialement
    Dr ANASSER AG RHISSA
    Expert TIC et Gouvernance

  10. Tous mes respects Dr RHISSA et tous mes voeux de bonne et heureuse annee 2014 a vous et a votre famille.
    Dr RHISSA,honnetement, vous aviez de belles idees,de belles propositions pour le developpement des pays saheliens en particulier et de toute l’afrique en general.

    DOUDOUBA,

    • Bonjour,
      Merci pour votre contribution ET merci de trouver que mes idées et mes propositions sont adaptées pour le développement des pays sahéliens en particulier et de toute l’Afrique.

      C’est tous ensemble en se réconciliant et en s’unissant qu’on arrivera à prendre en charges tous les défis auxquels est confrontée la zone sahel et le Mali, par exemple, en terme de lutte contre l’insécurité et contre le terrorisme.

      Un tel programme aide dans ce sens.

      Bien cordialement
      Dr ANASSER AG RHISSA
      Expert TIC et Gouvernance
      E-mail: [email protected]

      • Il faut arreter de prendre les Maliens pour des idiots. Un faux expert qui pretend donner des lecons de gouvernance aux pays africans..Celui qui s’autoproclame “Expert” and “Dr.” dans chaque email il envoie ne peut etre qu’une personne “with low self-esteem”.

        • Bonjour,
          Merci cher frère Abel, ces titres docteur et expert ne s’acquièrent pas n’importe où et ne les utilise pas n’importe qui.

          Qu’ai je fais pour mériter vos insultes à quelques heures du nouvel an ?

          Juste par ce que j’ai fait une proposition d’un programme communautaire de lutte contre l’insécurité dans la zone sahel, en particulier au Mali.

          Merci au moins de vous respecter en respectant les autres.

          L’estime de soi et des autres est une valeur.

          Bonne année 2014 à vous, qu’elle vous permette d’aller vers les autres et de ne pas accepter les amalgames.

          Bien cordialement
          Dr ANASSER AG RHISSA
          Expert TIC ET Gouvernance
          E-mail: [email protected]

          • bonjour mon frere Garassa
            IL FAUT DESCENDRE CHEZ TES PARENTS AG DU NORD POUR LEUR ENSEIGNER LA BONNE GOUVERNANCE PAR LES TIC AU LIEU DE RESTER A BAMAKO NOUSINONDER AVEC TES THEORIES INUTILES POUR UN PEUPLE ANALPHABETE.
            🙄

          • Bonjour,
            Merci vrai Garassa pour votre commentaire.

            Sachez que je suis en contact avec les communautés du Nord.

            D’ailleurs, tout récemment j’étais avec ces communautés dans la région de GAO pour des projets de développement.

            J’étais aussi à Bamako où j’ai, effectivement, enseigné la bonne gouvernance et les TIC au service du développement durable, de la paix et de la sécurité à nos frères et sœurs Maliens, incluant des nordistes et des membres des forces de défense et sécurité du Mali.

            Vous pensez que notre peuple est analphabète, vous vous trompez, il a besoin qu’on adapte la connaissance à ses réalités pour qu’il nous fasse bénéficier de son intelligence.

            Militons TOUS pour un développement endogène exploitant, autant que possible, les ressources locales et adapté à notre peuple, à sa culture, à ses réalités, nous aiguiserons l’intelligence de notre peuple et sa créativité.

            Bien cordialement
            Dr ANASSER AG RHISSA
            Expert TIC et Gouvernance
            E-mail: [email protected]

      • dr walayi moi se contente trop tes commentaires…longue vie a toi dr …toi se vrai vrai malien …..

        • Bonjour,
          Merci Tienimango pour votre commentaire et pour le fait d’être contente de mes contributions.

          Ensemble, unis pour le devenir du Mali, nous réussirons.

          Bien cordialement
          Dr ANASSERE AG RHISSA
          Expert TIC et Gouvernance
          E-mail: [email protected]

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