Att-cratie:Procès en diffamation de Saïdi Mohamed Jamal contre les éditions L’Harmattan

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1- Le délibéré du procès fixé au 20 Juin 2007.
2- Me Urselet qualifie les témoins qu’il avait cités de lâches
3- Jean Charles Tchikaya a demandé au Tribunal de dire le Droit uniquement dans le droit
4- Me Urselet admet le principe de responsabilité de ses clients.

Hier, 16 MAI 2007, à 14H15mn précisément, la 17ème chambre correctionnelle de Paris recevait les deux parties : Me Vergès, Me Tchikaya et Me Joseph. Mr Saidi n”était pas présent.Pour représenter les éditions l”Harmattan, Me Ursulet et son collaborateur. Etait aussi présent Denis Pryen, Directeur de la librairie les Editions l”Harmattan.Il faut rappeler que seuls les avocats avaient droit à prendre la parole pour plaider. Me Vergès est resté quelques minutes avant de prendre l”avion pour le Festival de Cannes où il était invité dans le cadre de la projection d”un film portant sur sa carrière et son personnage. Il a laissé le soin à Me Tchikaya, à qui il a une entière confiance, de plaider contre l”Harmattan.

Dans une plaidoirie pleine d”éloquence, Me Tchikaya a rappelé au Président du tribunal : "que le droit doit être dans le droit uniquement". Et de poursuivre que les éditions de l”Harmattan qui viennent plaider la bonne foi sont en réalité de mauvaise foi. Il a ainsi rappelé au tribunal que l”Harmattan malgré l”assignation qui leur a été faite le 29 Novembre 2006, a quand même rééditer le Torne 1 en décembre 2006 et enAvril 2007, il a même sorti un Tome II. Pour conclure, Me Tchikaya a démontré au tribunal qu”à la place de la bonne foi, les éditions l”Harmattan ont plutôt favorisé l”aspect mercantile.La partie adverse qui avait demandé le renvoi en Février pour lui permettre de citer quatre témoins, s”estprésenté plutôt avec des pièces fournies par la BHM et son Avocat Me Bassallfou Sylla (Voir listes des pièces).

L’auditoire et le Président de la 17ème Chambre correctionnelle de Paris étaient surpris de cette ultime démarche de Me Urselet, le Conseil de l”éditeur parisien. Les débats ont été houleux et ont duré près de 45mn. Me Ursulet à chaque question posée par Me Tchikaya ou le Président du tribunal répondait par des propos évasifs…"mais c”est ATT qui a poussé Mr Saidi à porter plainte».Au cours de cette plaidoirie, à la question du Président du Tribunal, à savoir où sont passés ses fameux témoins, Me Urselet, a traité de lâches les quatre témoins à décharge qu’il avait cités à comparaître. Bizarrement, c’est Me Tchicaya qui prit la défense de ses derniers. Il a répondu à son confrère que ce dernier a convoqué ses témoins à tort. Il a rappelé qu’IBK, lors d’une interview accordée à la presse avait dit : « qu’il préfère les débats aux coups bas ».

 Pour Me Tchikaya, les Editions l’Harmattan ne devraient s’en prendre qu’à elles-mêmes.Le Président du tribunal rappelait à chaque fois que les allégations de l”Harmattan Sans preuves évidentes. Pour les dernières pièces arrivées fraîchement de Bamako, selon les indiscrétions, le lundi 14 mai 2007, n’ont pas réussi à convaincre le tribunal. Ces pièces ont été écartées pour plusieurs raisons par le PrésidentA la fin des plaidoiries, le Président a mis en délibéré le dossier pour le 20 Juin 2007. Nous avons noté la présence de plusieurs confrères de la presse française dont RFI. A quels jeux jouent la BHM, son avocat Me Bassalifou et le Vérificateur Général?

La grande surprise des personnes qui assistaient au procès, est l”exhibition de la part de Me Ursulet, conseil de l”Harmattan, de pièces provenant de la BHM. Lesquels, du coup ont violé le secret professionnel en donnant à l’éditeur parisien des pièces frappées du sceau de la confidentialitéLà où on attendait les témoins annoncés à grande pompe, on a plutôt vu Me Alex Ursulet, brandir des pièces qui incrimineraient la SICG et son Président.Me Tchikaya a été surpris de voir que son confrère Ursulet ait attendu le jour du procès pour faire allusion à ces nouvelles pièces en dépit des règles procédurales. Cela ne l”a pas empêcher de battre en brèche, tant dans la forme que dans le fond les allégations fournies par la BHM, pour on ne sait pour quelle cause.

Ce qui est frappant est que la BHM, par la plume de son conseil, Me Bassalifou Sylla et par l”entremise du fax de son Directeur Financier, Kouyaté Mahamady, que lesdites pièces aient été faxées.Comment ces pièces ont-elles pu se retrouver entre les mains de l”Harmattan?Selon notre source, en Mars 2006, la BHM avait tenté de salir Saidi, en déposant une plainte au Pôle économique en représailles aux plaintes déposées par la SICG qui mettent en cause 140 agents de la BHM qui avaient perçu illicitement298millions.Cette plainte au Pôle n”a pas prospéré.Et aujourd’hui, comme par extraordinaire, ces pièces que seuls le Pôle Economique, la BHM (son directeur juridique), son conseil juridique}, son Conseil Me Bassalifou Sylla et le Vérificateur Général en détiennent les copies, se sont retrouvées entre les mains de l”Harmattan. Au moins là, on a une certitude sur des liens qui existent dorénavant entre ces différentes personnes morales et physiques et l”Harmattan.

Des échanges entre Me Bassalifou Sylla et un fournisseur à qui il demandait de confirmer s”il avait émis une facture ou pas de 400 000 euros? Me Bassalifou voulait pousser ce fournisseur à accuser la SICG et son Président de falsification de factures. Quel culot digne de personnes perverses!Ce fournisseur qui a toujours des relations cordiales avec Saidi a même fait des offres en mars 2006 pour le marché de Mopti à la SICG Me Bassalifou a fait une mauvaise lecture du courrier de la SICG qui instruisait à la BHM de faire un virement sur un de ses comptes à l”étranger. Dans ce courrier, le PDG de la SICG écrivait: "ces fonds serviraient à régler d”éventuels fournisseurs en Europe".Ah, le français! Très dur à comprendre pour celui qui n”a pas appris à lire Molière et Victor Hugo. Mieux, aucune facture n”était jointe à ce courrier de la SICG. D”où viennent alors ces factures?

Qui les a fabriquées et pour le compte de qui ? Certainement pour celui qui veut nuire à la SICG. La BHM alors? On se croirait dans l”affaire des faux comptes de Clear Stream… Tout est bon pour salir Saidi qui n”est malheureusement pas encore Nicolas Sarkosy.La semaine prochaine nous vous dirons chez qui Me Bassalifou a acquis sa nouvelle villa?Vous comprendrez mieux, ce jour-là que certains de certains de nos avocats sont de fieffés menteurs et des requins sans vertus. Saidi est là depuis 2000 et a demandé à ses conseils de saisir la justice pour savoir comment de pièces frappées du sceau de la confidentialité se retrouvent dans une procédure qui n”a aucun lien avec la BHM ?Au delà de ces pièces, quel a été le rôle de la BHM dans les allégations du Sphinx?

Quel a été le rôle de son avocat? Le PDG de la BHM doit répondre à ces questions-là !Cette irruption de la BHM lors de ce procès ouvre une voie royale vers l”auteur de ce pamphlet, à savoir le Sphinx. Après les faux certificats d”inscriptions d”hypothèque qui ont été cités par Me Ursulet lors du procès comme étant vrais (il faut savoir que Me Ursulet, conseil de l”Harmattan, découvrira en même temps que nos lecteurs les faux certificats et regrettera certainement d”avoir fait confiance aux informateurs logés à la BHM).

Avant que le Président ne fixe la date du délibéré au 20 juin, Me Urselet, à la grande surprise du public et de la Cour a admis le principe de la responsabilité de ses clients et a demandé au Tribunal de les condamner à payer à Saïdi Mohamed Jamal, le PDG de la SICG, en guise de dommages et intérêts, le franc symbolique. Tout un programme !Maintenant nous savons qu”à la BHM se trouve un relais du Sphinx.A bon entendeur salut

Adama Dramé

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