Gestion des risques et catastrophes dans la commune urbaine de San : La DGPC et ses partenaires organisent un exercice de simulation du plan ORSEC

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Afin de créer un automatisme entre les services techniques de la commune urbaine de San intervenant dans la gestion des risques et catastrophes et surtout pour une meilleure coordination des opérations sous une autorité unique du maire de la commune, la Direction générale de la protection civile (DGPC) en collaboration avec Catholic Relief Service (CRS) a organisé, le vendredi 28 juillet, un exercice de simulation du Plan ORSEC (Organisation des secours) communal de San.

Dans son discours d’ouverture, le représentant du maire de la commune urbaine de San a rendu un vibrant hommage à CRS à travers Caritas-Mali pour avoir initié le projet Sandjiko dans le but d’une meilleure gestion des risques et catastrophes.

Selon lui, cet exercice qui a regroupé les différents services techniques permettra d’informer et de mettre en pratique le rôle de toutes les forces militaires, paramilitaires et civiles, « il permet également à celles-ci de se familiariser des différents outils de gestions des catastrophes avant que celles-ci n’interviennent ».

A sa suite, le Sous-directeur des Etudes et de la Prévention, le Commandant Sinali Berthé dira que les catastrophes soudaines déplacent des millions de personnes chaque année. Selon lui, en 2014, les catastrophes ont récemment déplacé 19,3 millions de personnes.

A le croire, c’est au niveau local que les capacités doivent être renforcées d’urgences, « le cadre de Sendai pour la réduction des risques de catastrophes est axé sur les personnes et orienté vers l’action pragmatique dans son approche de la réduction de risque de catastrophes et s’applique aux risques des petites échelles et grandes échelles d’origine humaine et naturelle ainsi qu’à l’environnement connexe, aux risques technologiques biologiques ».

D’après lui, cet exercice sera axé sur les connaissances et pratiques traditionnelles de la commune urbaine de San. Il ajoutera que ces connaissances viennent compléter la science moderne et renforcer la résilience des personnes et des collectivités.  A titre d’exemple, il précisera que la connaissance des signaux d’alerte rapide dans la nature peut être vitale pour assurer la prise des mesures d’actions précoces afin d’atténuer l’impact de ces catastrophes à évolution lente et rapide telles que les sécheresses, les vagues de chaleur, les vents violents et les inondations.

Quant au Commandant Amadou Ibrahim Guindo, il a rappelé que cet exercice permettra d’informer les structures techniques et autres acteurs sur leurs rôles dans le plan ORSEC communal et créer l’automatisme entre eux pour une bonne coordination de la gestion des risques de catastrophes, « l’exercice de simulation vise également à corriger les insuffisances dans la collaborations inter structures communales ».

MAMA PAGA

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