Accord entre le ministère des finances et les importateurs : La douane reprend ses opérations aujourd’hui pour permettre le passage des 2 000 camions bloqués aux frontières

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Par lettre circulaire nº14-0025/MEF/DGD-DRPPV du 10 juillet 2014 adressée à tous les directeurs, chefs de bureaux et de postes, le directeur général de la douane, Moumouni Dembélé avait demandé de procéder à une mobilisation des recettes douanières au titre de l’année 2014 qui n’ont été, à la date du 31 mai 2014, que de 141,2 milliards FCFA en terme de recouvrement contre des prévisions de 153,5 milliards FCFA sur la période, générant du coup un gap négatif de 12,3 milliards FCFA.

 

Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre des Finances et Moumouni Dembélé, DG Douanes
Mme Bouaré Fily Sissoko, ministre des Finances et Moumouni Dembélé, DG Douanes

Aux dires du directeur général de la douane, la moyenne de réalisation mensuelle aura été de 28,2 milliards FCFA contre une prévision mensuelle moyenne de 32,1 milliards FCFA.
Alors que sur la période de juin à décembre 2014, d’après Moumouni Dembélé, l’administration des douanes devra impérativement réaliser des recettes à hauteur de 243,8 milliards FCFA, soit une moyenne mensuelle prévisionnelle de 34,8 milliards FCFA.
C’est pour relever ce défi que le directeur général de la douane, dans la correspondance susmentionnée, a instruit à ses services, en matière d’évaluation des marchandises, d’appliquer rigoureusement le Programme de Vérification des Importations (PVI).

 

Pour le DG de la douane, ” l’activité phare à ce niveau consistera, pour les structures de dédouanement à mettre systématiquement en œuvre la pénalité pour défaut du respect du PVI sur toutes les marchandises conteneurisées importées sans Attestation de Vérification (AV)…lorsque la transaction sollicitée sera retenue par le service, il sera fait application d’une amende transactionnelle égale au moins à 30% des droits.
C’est autour de ce pourcentage jugé élevé, et rejeté de ce fait par les importateurs, que la tension était montée d’un cran entre ceux-ci et le ministre de l’Economie et des Finances.

 

Une situation qui avait conduit au bocage de quelque 2 000 camions aux différents postes de douane du pays et aux frontières.
À la suite d’une rencontre, tenue le lundi dernier, entre le ministre de l’Economie et des Finances, Mme Bouaré Fily Sissoko, d’une part, et d’autre part, le président du Collège Transitoire de la CCIM, Mamadou Tiény Konaté, le président du Groupement des commerçants du Mali, le doyen Soya Golfa, des membres dudit groupement tels que Amadou Djigué, Karomoko Oulalé, Mama Dabitao et du côté du syndicat des transitaires, Souleymane Baba Traoré, Jean Dako, Minankoro Dao et M. Dramé, un accord a été trouvé : une pénalité de 10 % est appliquée aux droits et taxes exigibles. Au lieu du taux 30% qui avait conduit à une vive tension entre les deux parties.
C’est dire que dès aujourd’hui la douane reprendra son travail de dédouanement; ce qui permettra aux 2 000 camions bloqués depuis plusieurs jours aux différents postes de rejoindre leurs points de destination.

Mamadou FOFANA

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6 COMMENTAIRES

  1. Je nomine Ben Boeing Barka da Allah Yé, ministre de l’incurie et de la promotion de l’amusement au Mali.

    J’entends très souvent et de plus en plus incessamment la misère populaire qui étouffe le peuple malien.

    L’angoisse des chefs de familles de pouvoir nourrir et soigner leur familles à cause de la vie chère, du manque de revenu garanti dans la famille et du manque de perspective pour les enfants qui sont réduits à prendre le thé et à aller à la mosquée en attendant peut être la grâce de Dieu.

    C’est malheureusement le quotidien de presque 80% des familles maliennes aujourd’hui parce que le pays est arrêté comme un rocher, statique et improductif.

    Mais laissez-moi d’être clair avec vous tous, personne n’est maudit sur cette terre et aucun pauvre n’est commandé par notre créateur de vivre et de mourir dans la misère.

    La fatalité et la résignation n’existant pas dans le langage de Dieu ni de ses Anges.

    La fatalité et la résignation sont des attributs des êtres humains atteints de défaitisme et qui ont abusé de la célèbre pilule des “loosers”.

    Le gouvernement IBK est justement un marchand de cette satanée pilule des “loosers” qu’il ne cesse d’administrer au peuple malien depuis un an.

    Pour sortir de la pauvreté, il faut créer par tous les moyens la richesse et le distribuer au maximum d’individus possibles dans une nation.

    C’est une connerie sans nom de donner seulement de l’emploi aux fils et aux neveux du président de la république et de croire que les autres jeunes doivent attendre Dieu dans les mosquées.

    Et la seule manière infaillible de créer de la richesse est d’investir dans les équipements productifs et de TRAVAILLER D’ARRACHE PIED pour rentabiliser ces investissements.

    Le gouvernement IBK (qui rappelons-le n’a aucun programme sérieux d’investissements productifs pour le Mali) a mis un bambin agité et inexpérimenté en la personne Ben Boeing, pour faire figuration et donner une image moderne à son attelage gouvernemental chancelant.

    Mais c’est que du vent depuis un an déjà que brasse El Bambino:

    “Huicoma DOIT ouvrir…”

    “Le Mali DOIT machin…”

    À croire qu’il est devenu expert en conjugaison répétitive du verbe DEVOIR au présent de l’indicatif, vous allez voir que si.

    Or sans investissements conséquents au Mali, on peut être sur d’être aussi pauvre à l’an 3020 qu’aujourd’hui.

    “And I don’t tell no lies”!

    Donc, je nomine le bambin agité Ben Boeing à réaliser ce qui suit:

    I. Élaborer un document énumérant tous les investissements publics à réaliser avant 2018 et permettant d’accroître l’investissement public au Mali de 500% à cette date.

    1. 5000 km Nouvelles Routes goudronnées (dont une autoroute Bamako-Sikasso-Zegoua-Frontières ivoiriennes et une autre Ségou-Mopti).

    Et réhabilitation et entretien de 5000 km de routes existantes (dont celle de Bamako-Gao).

    3000 km de pistes rurales.

    2. Nouveaux chemins de fer Bamako-Office du Niger 400 km

    3. Nouveaux Barrages hydroélectriques: 3 au minimum

    4. Nouvelles installations de télécommunication (avec nouveaux opérateurs pour étendre les réseaux existants)

    5. Nouvelles centrales électriques et installations d’électricité pour produire 2 fois plus d’électricité au moindre coût.

    6. Nouvelles adductions d’eau potable au minimum 2 par village et localités maliennes.

    7. Nouveaux aménagements agricoles, piscicoles, pastorales (au minimum 10 par régions et 50000 ha).

    8. Construction de nouvelles écoles (500), universités (5), hôpitaux(5), laboratoires(5), centres de recherches (2).

    9. Centres commerciaux (5), zones industrielles(5), entrepôts(3) ateliers(10), complexes sportifs et culturels(4).

    10. Carrières et mines, forêts, espaces verts

    11. Logements (immeubles urbains en centres villes avec appartements conviviaux et de toutes commodités et maisons de périphéries urbaines), bureaux, quartiers d’affaires, etc.

    12. Aéroports, gares, stations de bus et de taxis, ports de marchandises et de voyageurs.

    II. Élaborer un document énumérant tous les investissements privés à encourager dans le pays pouvant permettre d’accroître le niveau des investissements privés (nationaux et investissements étrangers directs) dans le pays de 500% et d’accroître l’emploi salarié privé de 600%.

    1. Secteurs prioritaires à encourager:

    industrie, mines, agriculture, pêche, élevage, développement rural, artisanat et touristes, services, télécommunications, santé, éducation, énergie et environnement.

    2.Nature des investissements à encourager pour les capitaux privés (nationaux ou étrangers)

    -nouvelles usines (alimentaires, pharmaceutiques, chimiques, électronique,etc);

    -nouvelles sociétés minières (exploitant les richesses minières du pays pas seulement l’or);

    -nouveaux services (banques, assurances, entretiens, hôtellerie, restauration, divertissement, promotion culturelle, transit, commerce, communication et événementiel, informatique, design, expertise, audit et conseil, etc).

    III. Grace aux documents élaborés aux points I et II, cherche des partenaires financiers et des investisseurs dans le monde.

    Il faut organiser des journées de l’investissement au Mali sur les 5 continents (New York, Los Angeles, Rio de Janeiro, Caraccas, Montréal, Paris, Milan, Franckort, Bruxelles, Londres, Barcelone, Moscou, Pékin, Dubaï, Singapore, Hong Kong, Bamako, Abidjan, Dakar, Tunis, Johannesburg, Rabat, Tel Aviv, Sydney) en y invitant tous les investisseurs potentiels et en leur présentant les deux documents ci-dessus biens détaillés et avec des propositions claires de contrats d’investissements et de financement et leur chronogramme détaillé.

    Cela vous permettra sûrement d’avoir des partenaires financiers et des investisseurs pour attirer minimum, 4000 milliards FCFA d’investissements et atteindre les objectifs d’accroissements du volume des investissements de 500% avant 2018.

    Voilà, Ben Boeing, si tu parviens à atteindre ces objectifs, tu deviendras grand, sinon tu resteras toujours le bambin agité d’un gouvernement amorphe et pour zéro.

    Wa salam!

    • KASSIN c’est des espèces de votre genres qui sont entrain de fabriquer des « loosers » ainsi que vous l’êtes au MALI en inculquant comme mentalité c’est l’ETAT qui doit me faire tout même pour aller au chiotte et en retour les jeunes gens n’auront pas un mental de gagnant . L’autre jour je regardai une émission sur la COREE DU SUD qui est une référence en matière de développement première leçons des jeunes quand ils n’ont pas de boulot : c’est pas la faute de l’état parce que je suis incompétent, c’est ça une nation guerrière qui vas toujours de l’avant .Mais avec des gars comme kassin tapis dans l’ombre au service de quelle machine a l’abri de tout besoin que faire de la propagande .je te plaint vraiment . AU MOINS EUX ILS ONT PRIS DES INITIATIVES POUR REEOUVRIR HUICOMA LAISSONS LEUR LE TEMPS . des « loosers comme toi ont un autre agenda

      • L’investissement PUBLIC est partout dans le monde le fait de l’État et des collectivités publiques et l’investissement PRIVÉ est partout facilité par une meilleure politique publique.

        Il ne s’agit pas de regarder seulement les autres pays, il faut aussi comprendre ceux qu’ils font.

        Mais apparemment tu es perdu!

        Wa salam!

  2. Moi je pense que l accord devrait etre Fait au moins sur les 20 pourcent sinon au moins 15 a la place de 10 puisque notre Cher ne vive que de ces recettes douanieres.

  3. On voit que Baladin n’a rien oppris à la situation économique du Mali! Les seules ressources dont l’Etat peut disposer en cette période de crise, provoquée et entretenue par ce gvt à la rue, ce sont les recettes de la douane qui ne reposent elles aussi que sur les taxes des importations. Donc c’est très intelligent de la part du Ministre de rabaisser le taux de 30 à 10% pour renflouer les caisses de l’Etat qui sont désespérément vides! En plus nous sommes vers la fin de l’année ou tous les taxes et droits ont été perçus par l’Etat, donc difficile de vouloir faire un bras de faire inutile avec les vrais bailleurs de fonds qui sont nos commerçants! !!

  4. Une fois de plus c’est pour nous dire que au lieu que l’ETAT soit fort,c’est les commerçants qui sont forts ha le MALI, c’est vraiment dommage pour ce pays.

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