Projet C4CP de l’USAID : Cap sur la mise œuvre de la phase II

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Exécuté au Bénin, Burkina Faso, Mali et au Tchad, il vise, entre autres, l’accroissement de la sécurité alimentaire, l’augmentation des revenus des producteurs, des formateurs de coton dans les zones ciblées

Les travaux de la 3eme réunion du Comité consultatif national du Mali du Projet de l’USAID ‘’Partenariat pour le coton dans les pays du C4’’ couplés avec l’atelier national de dissémination des bonnes pratiques agricoles (BPA) ont débuté le mercredi 19 avril à l’hôtel Onomo de Bamako.

Le projet C4CP de l’USAID est un projet de sécurité alimentaire financé par l’Agence américaine pour le développement International. Il est mis en œuvre par le Centre international pour le développement des engrais (IFDC). Exécuté au Bénin, Burkina Faso, Mali et au Tchad, il vise, entre autres, l’accroissement de la sécurité alimentaire, l’augmentation des revenus des producteurs, des formateurs de coton dans les zones ciblées.

Deux évènements sont couplés à travers cette rencontre. Il s’agit du Comité consultatif national et de l’atelier de dissémination des technologies de bonnes pratiques agricoles (BPA) de post récolte et des outils de plaidoyer du Projet C4CP DE l’USAID.

La cérémonie d’ouverture de la rencontre était présidée par Seydou Keita, représentant le ministre de l’Agriculture. C’était en présence du coordinateur du projet Partenariat pour le coton dans les pays du C4, (C4CP), Amadou Ouadidjé, du chef dudit projet, Dr. Michael J. SIMSIK, des directeurs généraux techniques, des chefs de services et des représentants des organisations des producteurs. Il vise principalement l’accroissement de la productivité du coton et des cultures de rotation des céréales (maïs et sorgho.) et les légumineuses (niébé, arachide et soja).

En effet, après trois années d’activités au Mali et dans les autres pays membre, la présente session permettra aux participants d’échanger sur les activités prévues et leur réalisation, d’examiner les résultats obtenus, de tirer les enseignements et leçons apprises pour la période restante du projet, de communiquer sur les réalisations du projet au niveau régional et d’avoir des discussions à bâton rompu sur les perspectives.

Dans son discours, le représentant du ministre de l’Agriculture a souligné l’importance de la coton culture pour notre pays. « Le coton constitue pour notre pays à l’instar des pays africains producteurs, une culture motrice pour les cultures de rotation, contribuant de ce fait à la sécurité alimentaire. Il reste et demeure un pilier à prendre en compte dans les stratégies de politiques agricoles et de réduction de la pauvreté ». C’est pourquoi dira Seydou Keita, le gouvernement du Mali continue de consentir des efforts importants pour relever les défis qui entravent le développement de la production cotonnière et des cultures de rotation.

De son côté, le chef du projet USAID C4CP ? Dr. Michael J. Simsik a fait un petit rappel sur les stratégies adoptées par le projet à mi-parcours. « A mi-parcours de sa mise en œuvre l’USAID C4CP a conclu plus d’une dizaine de MoU et ou lettres d’accord de collaboration signés entre l’IFCD et les partenaires régionaux du projet intervenant dans le secteur coton ouest et centre africain. Ce partenariat de niveau régional constitue la rampe de mise à l’échelle des modules de formation et autres outils technologiques développés par le projet au cours de la première année ». Partenariat qui selon Michael a permis dans le domaine de la recherche, au projet de confier au Programme régional de protection intégrée du cotonnier en Afrique (pr-pica ?), la coordination d’une de ses activités phares, l’étude triennale sur la santé des sols, à travers un consortium comprenant ( qui ou quoi ?), et une entreprise privée de production d’engrais basée au Mali, et bien entendu le projet USAID C4CP.

Pour sa part Amadou Ouadidjé a rappelé les activités réalisées par le projet dans notre pays : «  au cours de l’année écoulée, en dehors de la conduite des champs de démonstration auprès des producteurs à Bougouni sur le coton bio et à Fana sur le coton conventionnel et ses cultures de rotation, il a réalisé l’appui et la conduite de l’étude santé des sols pour la 2eme année avec le Centre régional pour la recherche agronomique à l’IER de Sikasso».

Mohamed Naman Keita

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