Assemblée 2011 de l’AIAFD / BAD à Lisbonne : Tiébilé Dramé invité à parler de cessions des terres agricoles

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L’Association des Institutions Africaines de Financement du Développement (AIAFD) a tenu son Assemblée Générale Ordinaire les 6 et 7 juin 2011 à Lisbonne (Portugal). A cette occasion les Directeurs Généraux des institutions nationales de financement du développement et leurs délégations ont eu l’opportunité de passer en revue les activités de leur Association au cours de l’année écoulée. Par tradition, l’Assemblée Générale Ordinaire de l’Association se tient au même lieu et à la veille des Assemblées Annuelles de la Banque Africaine de Développement (BAD). Elle offre l’opportunité aux institutions membres et aux invités des institutions multilatérales, des organisations internationales et aux pays bailleurs de fonds d’avoir des discussions bilatérales et d’échanger des vues lors de la Journée d’Etudes et de la Réunion de l’Assemblée Générale.

En marge de cette assemblée générale se tenait une importante réunion sur la problématique de la cession des terres agricoles dans les pays du tiers monde, leur accaparement par les multinationales de l’agro business et leurs auxiliaires nationaux. Notre compatriote Tiébilé Dramé ,aux cotés de personnalités illustres comme le Docteur Mo Ibrahim du Soudan, l’universitaire et homme politique sénégalais Abdoulaye Bathily, ou du Docteur Aboume Diané de la Commission Economique pour l’Afrique (CEA) a, à nouveau, tiré la sonnette d’alarme sur ce nouveau phénomène. Un phénomène qui concourt à la fois à la paupérisation accélérée des populations africaines, en particulier, et à la surexploitation, pour cause de profits rapides, des terres de cultures de la plupart des pays du tiers monde.

L’on se rappelle que pour ce qui concerne le Mali, M Dramé et le parti qu’il dirige, le Parena, se sont largement emparés de la question en élaborant un mémorandum, adressé au Président de la République, rendu public le 10 février 2011, pour édifier leurs compatriotes. Ce mémorandum avait été suivi le 1er juin dernier d’une réunion de concertation où se sont retrouvées toutes les parties prenantes de la gestion des terres agricoles à l’Office du Niger, pour ne prendre que cet exemple. La rencontre de Lisbonne qui regroupait en outre des syndicalistes paysans, des ONG de défense des terres agricoles et des journalistes a été à la fois l’écho et la continuation de la condamnation des Nations Unies d’un fléau des temps modernes aussi prédateur qu’injuste.

S.El Moctar Kounta

 

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