Désenclavement intérieur et extérieur du pays : Le financement de la route du savoir acquis pour 68 milliards

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Cette voie qui quitte l’aéroport Président Modibo Keïta pour le complexe universitaire de Kabala a trouvé un partenaire fiable pour sa mise en œuvre. Il s’agit de la société d’Etat chinoise

Dans la première décade du mois de novembre 2017, une réunion importante dite de la commission Mali-Chine s’est tenue à Pékin. Des cadres maliens, notamment des conseillers du Président de la République et trois ministres du gouvernement (Boubou Cissé des Finances, Diop des Affaires étrangères, Harouna Touré de l’Economie numérique)  ont participé à cette rencontre.

A l’issue des échanges fructueux, mutuellement avantageux, la délégation malienne a pu convaincre celle de la Chine à l’aider à financer certains projets. Rapidement, quatre ont été dépoussiérés et présentés aux partenaires chinois. Ainsi, la route du savoir, celle qui quitte l’aéroport pour le complexe universitaire de Kabala a trouvé un partenaire fiable pour sa mise en œuvre. Il s’agit de la société d’Etat chinoise. Les conditions du prêt ont déjà été signées par le très pragmatique ministre des Finances, Dr Boubou Cissé. Le montant est estimé à 68 milliards de nos francs. C’est bien l’entreprise Beijing construction qui sera le maitre d’œuvre de cet ouvrage, avec des échangeurs multiples au croisement de Kalabankoro. La pose de la première pierre sera faite par le chef de l’Etat d’ici mars  2018.

Deuxième projet accepté, la route Kayes-Ahourou (frontière Mauritanie). Longue de 162 km, le montant de cet ouvrage s’élève à 80 milliards de nos francs. Ce prêt a également été signé par Dr Boubou Cissé et la société d’Etat chinoise. C’est l’entreprise CRCCI dont le PDG avait été tué dans les évènements de Radison qui exécutera les travaux, annoncés avant la fin du premier trimestre 2018.

Deux autres infrastructures, notamment la Centrale solaire de Kati et Mali numérique 2020 ont reçu l’onction d’Exim-Bank. Les documents, selon les sources dignes de foi, seront signés en janvier prochain.

La première est  un prêt de 80 milliards de nos francs. A la différence des autres Centrales solaires, celle-là aura des batteries incorporées et travaillera et jour et nuit. Elle a une capacité de 65 MW et sera installée entre Bamako et Kati, aux environs des émetteurs de l’ORTM. Ce n’est pas tout. Elle aura ne ligne de transport de l’électricité de 27 km pour distribuer le courant dans la région de Koulikoro. Notons que les travaux seront exécutés par la société d’Etat chinoise CGCOC.

La seconde,  Mali numérique 2020, est aussi un prêt de 60 milliards de nos francs qui sera signé en même temps que la première. La fibre optique ayant été placée sur toute l’étendue du territoire national, il reste la large bande pour accroitre la capacité de la bande internet pour améliorer toutes les connexions. Ainsi, toutes les villes du Mali seront interconnectées sur le plan numérique et des installations de caméras seront possibles sur l’ensemble du territoire national, avec s’il vous plait, une mission de portée sécuritaire. Sans oublier la facilitation de la confection de la carte numérique et biométrique

El Hadj Chahana Takiou

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3 COMMENTAIRES

  1. Cest de tres bon projets. Ces jeunes ministres sont tellement percutants qu’on ne peut pas assez apprecier leur competence…surtout Boubou je n’ai jamais, de ma vie,vu un ministre des finances malien aussi competent et serieux depuis Zou…; malgré l’interference du RPM et sa branche d’affairistes qui pratiquent toute sorte de traffic d’influence et de surfacturation etc.., Boubou est en train d’assainir l’economie malienne.

    Cependant, je trouve que la route de Bamako-Samè -Kati reste la plus grande priorite. Je ne comprend pas comment nos autorites ne voient pas la necessité pressente de construire cette route inferenale. Cette route est extremement strategique vu que cest par elle que passent plus de 400 camions de marchandise d’importion par jour. Elle merite un investissement colossal (pour y construire des echangeurs, pont et tunnels etc..) afin de non seulement faciliter le travail des douanes maliennes, mais aussi d’eviter le calvaire aux populations de Kati qui subissent au quotidien des accidents maccabres et des chutes de camions sur les habitations de sous- la colline! Comment peut-on continuer a negliger la construction de cette route pendant qu’on saute sur les routes de campagne electorale? Ca peut montrer que le souci de nos autorites n’est pas relleement ce qui beneficie les maliens mais ce qui donne de pub a IBK et co. en cette periode electorale.

    • “pkagm”, tu as raison. Étant moi-même Observateur au Mali, je me suis rendu compte de la compétence du ministre des finances. Il apprend rapidement et sait taper au bon endroit. De tout cela c’est son pragmatisme que j’apprécie.
      Mais il n’est pas seul compétent dans ce gouvernement.
      Il y a aussi le ministre de l’énergie et de l’eau que j’ai nommé personnellement : “monsieur Eau Potable” car partout où il passe l’eau jaillit des entailles de la terre. J’aimerais bien qu’il me donne sa recette! A vrai dire c’est le ministre qui m’a le plus convaincu.

      Après le ministre “Eau potable” vient celui de l’industrie. Le ministre de l’industrie est le plus tenace et optimiste du gouvernement. Parce que arriver à inculper au Mali la culture de l’industrie est un vrai parcours de combattant. Mais il ne se décourage jamais, il va droit au but.

      Il y a aussi le ministre Ag Erlaf de l’éducation, très discret mais très bosseur.

  2. Cest de tres bon projets. Ce jeunes ministres sont tellement percutants qu’on ne peut assez apprecier leur competence…surtout Boubou je n’ai jamais, de ma vie,vu un ministre des finances malien aussi competent et serieux depuis Zou…malgré l’interference du RPM et sa branche d’affairistes qui pratiquent toute sorte de traffic d’influence et de surfacturation etc.., Boubou en train d’assainir l’economie malienne.

    Cependant, je trouve que la Route de Bamako-Samè -Kati reste la plus grande priorite. Je ne comprend pas comment nos autorites ne voient pas la necessite pressente de construire cette route inferenale. Cette est extremement strategique vu que cest par elle que passent plus de 400 camions de marchandise d’importion par jour. Elle merite un investissement colossal (pour y construire des echangeurs, pont et tunnels etc..) afin de non seulement facilite le travail de la douane mais d’eviter le calvaire aux populations de Kati qui subissent au quotidien des accidents maccabres et des chutes de camions sur les habitations de sous- la colline! Comment peut-on continuer a negliger la construction de cette route pendant qu’on saute sur les routes de campagne electorale? Ca peut montrer que le souci de nos autorites n’est pas relleement ce qui beneficie les maliens mais ce qui donne de pub a IBK et co.

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