Signature de convention entre la FAO et le ministère en charge de l’environnement Plus de 8 milliards de FCFA pour améliorer la capacité des acteurs de l’agropastoralisme au Mali

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La cérémonie était présidée par le ministre en charge de l’environnement, Mohamed Ah Erlaf. Celui-ci avait à ses côtés la représentante de la FAO, Fatouma Seid.

renant la parole en premier, la représentante de la FAO a indiqué que cette cérémonie de signature marque l’aboutissement d’un long processus qui a démarré en 2013. La formulation du projet s’est déroulée avec l’appui de la FAO et en étroite collaboration avec l’Agence pour l’environnement et le développement durable (AEDD).

Précisons que le projet vise à améliorer la capacité des acteurs de l’agropastoralisme au Mali afin qu’ils puissent faire face aux changements climatiques en intégrant systématiquement des stratégies, des pratiques et des technologies d’Adaptation au changement climatique (ACC) dans les initiatives de développement en cours dans le domaine agricole et agropastoral. Il sera mis en œuvre de janvier 2015 à décembre 2018, avec un financement de plus 1,2 milliard de francs CFA et un confinement d’environ 8 milliards de FCFA entre autres de l’AEDD, de la FAO et du ministère du Développement durable. L’AEDD sera responsable de la coordination des activités du projet.

Parlant des perspectives, elle dira que ” l’approbation du projet est la reconnaissance de vos efforts à tous et à toutes qui y ont pris part et démontre l’excellence des rapports entre votre ministère, le FEM et la FAO. Cela est mis évidence par le fait que parallèlement, la FAO et votre ministère vont signer un programme de Coopération relatif à la gestion des pesticides et pollutions organiques persistants dans les États membres du CILSS “.

À sa suite, le ministre de l’Environnement, de l’Assainissement et du Développement durable, Mohamed Ag Erlaf s’est réjoui de la signature de cette Coopération entre son département et la FAO. Selon lui, elle s’inscrit en droite ligne de la mise en œuvre de la politique nationale du changement climatique, du cadre stratégique d’investissement pour la gestion durable des terres et du cadre stratégique pour une économie verte résiliente aux changements climatiques.

Notons que cette coopération permettra entre autres de développer des plans et outils à des fins d’adaptation au changement climatique, destinés aux systèmes agricole et agropastoral dans la zone sahélienne ; de renforcer les capacités et d’intensifier les technologies d’ACC et des bonnes pratiques à l’intention des agropasteurs, d’intégrer de manière systématique l’ACC dans les politiques et programmes de développement concernant la production agricole et l’élevage.

Pour finir, Mohamed Ag Erlaf dira que l’un des principaux obstacles à l’efficacité durable de la lutte contre les changements climatiques demeure la faible mobilisation des ressources financières et des partenariats techniques et scientifiques.

Boubacar PAITAO

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