Vaccination du cheptel : C’est parti pour la campagne 2012-2013

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Le ministre de l’Elevage et de la Pêche, Makan Aliou Tounkara, a lancé samedi dernier la campagne de vaccination du cheptel 2012 – 2013, à Kati Daral. C’était en présence de plusieurs personnalités, au nombre desquelles Bakary Togola, le Président de l’APCAM, le Représentant Résident de la FAO au Mali, Thierry Ange Ella-Ondo ou encore le Directeur national des services vétérinaire, le Dr Abdel Kader Diarra.

Makan Aliou Tounkara , ministre de l’Elévage et de la Pêche

Avec un cheptel estimé à 9 millions de bovins, 28 millions d’ovins-caprins, 36 millions et 900 000 camelins, l’élevage occupe une place importante dans l’économie nationale, après l’or et le coton. Il contribue à 14% à notre Produit intérieur brut. Le secteur occupe environ 85% de la population rurale, toutes choses qui représentent 60% des revenus des exploitations familiales agricoles, contre plus de 80% en milieu transhumant.
Contrairement au lancement de la campagne de vaccination à Kati Daral de 2003, où la place publique avait refusé du monde, cette année l’affluence était timide. Crise sociopolitique oblige. Malgré les récents événements qui ont secoué notre pays, à laissé entendre le Maire de la commune de Kambila, Issa Diarra, «les plus hautes autorités ont décidé de procéder au lancement des activités de vaccination du cheptel. Toutes choses qui amélioreront la qualité de notre viande».

Le représentant des éleveurs, Sory Coulibaly, a salué l’esprit de «rassembleur» du ministre, qui n’a pas hésité, dès sa nomination, à «tendre la main à tous les professionnels du sous-secteur de l’élevage». C’est dans ce cadre qu’une commission a été mise en place pour tracer les contours de la feuille de route qui permettra de développer la filière.

M. Coulibaly n’a cependant pas passé sous silence les difficultés qui accablent les éleveurs. Elles ont pour noms manque de couloirs de transhumance, spéculation foncière, qui menace le parc à bétail construit il y a plus de 47 ans par les USA, et vols de bétail, malgré la mobilisation des forces armées et de sécurité.

Pour le Président de l’Ordre des Vétérinaires du Mali, Oumar Tounkara, ce lancement est «un moment fort pour la famille et tient lieu d’évaluation du chemin parcouru». Dans son bref bilan, on apprendra que 70% des interventions sont faites par les vétérinaires privés. Un corps qui, à en croire Oumar Tounkara, compte beaucoup sur l’appui du département, à travers une dotation en matériel de travail adéquat.

Dans le même ordre d’idées, le Président de l’APCAM, Bakary Togola, a exhorté le ministre à «épauler tous les acteurs de la filière, afin que le Mali y trouve réellement son compte». Se tournant vers ses collègues – il a plus de 300 têtes de bétail – il  leur a demandé de «changer leur façon de faire». «Il faut passer de l’élevage contemplatif à un élevage utile. Il faut vous adonner à la culture fourragère. Celui qui élève et qui ne s’occupe pas de l’aliment bétail naturel que Dieu nous donne ne pourra pas en tirer le maximum. Il faut aussi protéger vos animaux. Le pauvre qui possède quelques vaches et qui les laisse en divagation, en perdra une ou deux par accident». Le Président de l’APCAM a terminé son intervention en invitant tous les Maliens à «préserver les pâturages dont le bon hivernage nous gratifiés cette année».

Avant de faire don de 7 100 doses de vaccins, de tous types, à l’Ordre des Vétérinaires, le ministre Makan Aliou Tounkara, a égrené quelques grands chantiers auxquels il compte s’attaquer pendant son passage au département. On notera, entre autres, le recensement du cheptel, la mise en place de parcs à bétails dans les différentes communes du District de Bamako, la lutte contre le vol du bétail, pour lequel un projet de loi se trouve actuellement dans les coulisses du Conseil des ministres…

L’inoculation de la première dose de vaccin par le ministre a mis fin à cette journée de lacement. Vivement la campagne 2013 – 2014 dans un Mali plus paisible et économiquement fort!

Paul Mben

 

Ministère de l’élevage et de la pêche

Grave panne de communication

Depuis que Makan Aliou Tounkara a été nommé au ministère chargé de l’Elevage et de la Pêche, tous les acteurs du secteur le confirment, il a fait preuve de pragmatisme et d’esprit d’initiative. Mais, voilà, en matière de communication sur les différentes activités de son département, il est très mal servi. C’est, comme on le dit chez nous, «la transpiration sous la pluie».

Le ver dans le fruit? Ce n’est autre que la chargée de Communication, Mme Traoré Hawa Fofana. La juriste de formation, qui a été parachuté par le ministre partant Téréta à ce poste, passe la plupart de son temps à guetter et, surtout, à court-circuiter l’argent des journalistes.

A 22 Septembre, nous en avons fait l’amère expérience en 2011. Après avoir appelé notre service commercial afin de lui verser l’argent de son abonnement annuel, Mme Traoré lui a fait savoir que l’argent avait été utilisé à d’autres fins. En un temps record: juste 2 heures. Depuis, l’abonnement n’a toujours pas été payé et le journal s’est vu dans l’obligation d’arrêter ses livraisons.

Samedi dernier, à Kati Daral, Mme Traoré était plus occupée à soigner son look et à acheter le bois de chauffe qu’elle a prestement chargé dans son pick-up que de mettre les confrères à l’aise dans leur boulot (documents, explications…). Même nos confrères de l’ORTM – très souvent vraiment patients et corvéables à souhait – ont été dépités par l’attitude de la chargée de Communication.

Au fait, depuis qu’elle est dans ce département, la juriste tourne ses pouces à longueur de journée, à l’affût de la moindre mission. Il s’agit de faire un tour sur le site du département pour s’en rendre compte. Il ne suffit pas d’être journaliste pour être un bon chargé à la communication. Il faut être tout simplement professionnel. Mme Traoré ne l’est tout simplement pas.

Paul Mben     

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