L’Histoire, la politique et l’économie du Mali de 1960 à nos jours: Les étudiants de l’ISC à l’école de Moussa Balla Coulibaly

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L’institut Supérieur de Commerce (ISC) sis à l’ACI 2000 vient d’initier dans ses locaux une conférence-débat sur le thème : l’histoire, la politique et l’économie du Mali de 1960 à nos jours.  L’objectif est de débattre avec les étudiants les problèmes qu’ont connu le Mali dans son évolution historique, politique et économique. Le conférencier était un homme politique, très connu dans le milieu des affaires. Il s’agit de Moussa Balla Coulibaly, ancien président du Patronat et du Conseil Economique, Social et Culturel (CESC).

Pour cette conférence, Moussa Balla Coulibaly s’est référé à son essai. Dans cette œuvre, l’auteur traite les besoins d’un Mali nouveau en tentant d’apporter une réponse aux questions pour lesquelles le pays se trouve en crise. C’est pourquoi il a dit qu’il est important de transmettre les valeurs et les connaissances aux jeunes pour leur permettre de se comporter en conséquence. C’est dans ce sens qu’il a rappelé à l’assistance que tous les Maliens appartiennent à un espace qui englobe les grands empires et les royaumes. Dans ce domaine, l’ancien président du CESC a expliqué que le Mali était soumis pendant la colonisation à un régime d’indigénat qui ne reconnait pas les droits des indigènes et qui  les ont soumis aux travaux forcés. Pour lui, cette situation a évolué avec la contribution des indigènes à la libération de la France, sa défaite au Vietnam et la guerre d’Algérie. Ce sont ces différents événements qui ont été à la base de la prise de conscience des populations qui ont demandé l’indépendance.

Parlant du Mali, l’ancien président du patronat du Mali dira que le choix de ce nom à une grande signification, puisqu’il fait référence à un passé glorieux des empires et des personnalités, notamment Kankou Moussa et autres. Ce qui l’a amené à dire que le nom Mali est dur à porter. Le conférencier s’est ensuite s’appesanti sur le processus de la décolonisation avec la naissance des formations politiques et l’échec des différentes tentatives de regroupement qui ont conduit les Etats à faire cavaliers seuls.

Pour Moussa Balla Coulibaly, la 1ère République du Mali est plutôt nationaliste avec une forte présence de l’Etat pour relever les nombreux défis qui se posaient à l’école et aux industries. C’est dans la deuxième République, a-t-il rappelé, que l’école a commencé à se détériorer ainsi que les industries avec un lot de privatisations. Cette situation n’a pas été améliorée par la 3ème République. Avec la situation que connait le Mali, le fondateur de l’UDD a indexé les négociations qui sont toujours remises en cause par les rebelles. En ce qui concerne l’Azawad, il a dit que la région n’a jamais été un Etat, mais une zone géologique dans le Tilemsi où le Mali a effectué les premiers forages avec les Russes pour la recherche minière. C’est qui l’a amené à dire que cette situation n’est plus un problème de développement, mais de production de richesses. Pour mettre fin à cette crise, le conférencier demande au gouvernement malien d’accepter ce qu’on lui a imposé, c’est-à-dire la guerre. En outre, il a mis l’accent sur les autres richesses du Mali qui sont la terre, l’eau et les hommes. Auparavant le directeur adjoint de l’ISC, Oumar Maïga  avait l’accent sur le parcours et  les valeurs de Moussa Balla Coulibaly.

Alou B HAIDARA

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3 COMMENTAIRES

  1. Soussou t’as raison moi les beaux discours je ne prête plus attention son enfant est ministre dans un gouvernement qui est l’anti-thèse des valeurs qu’on doit enseigner à nos enfants . Si des gens comme lui avaient pris leurs responsabilités depuis le putsch les militaires seraient retournés dans les casernes en quelques jours , mais bien au contraire ils ont vu une opportunité pour réaliser même l’irréalisable , moi je leur dis juste de bien situer le contexte, il faut savoir qu’en participant à un tel gouvernement si jamais il y un autre coup de force on s’expose ainsi que tous ses proches.
    Un diplôme est juste un papier qui prouve que vous pouvez avoir un certain niveau de compréhension , mais malheureusement la connaissance est la pire des armes si c’est utilisé à mauvais escient et au Mali c’est systématique ,moi je ne prendrai jamais des cours encore moins des conseils avec un Mr comme Moussa Balla , pour réussir ou atteindre ses objectifs il suffit d’être fils de, son fils en est l’illustration parfaite .

  2. Moussa Balla COULIBALY est aussi responsable pour avoir été un proche collaborateur de ATT en sa qualité du président CESC.Il sait de quoi il parle, mais il s’est abstenue de parler de sa contribution aux différents régimes qui se sont succeder au Mali.Avec Moussa son homonyme président d’alors, il était le puissant secrétaire de la sectionUDPM de la commune V, où il était contre la democratie et après 1991, il a collaboré avec tout le monde.Après les événements de janvier dernier, il fait parler de lui une manière de se repositionner et ça lui a reçu parce que son enfant est ministre.Leur génération n’a pas laisser un bon exemple, la reconversion sera difficile pour la génération future car elle va devoir se battre sur plusieurs fronts pour pouvoir ramener l’ordre dans la maison.

  3. Les Compatriotes ,comme Moussa Balla Coulibaly ,qui sont restes bourlinguer au Mali sont des bibliotheques vivantes pour les jeunes. Je me permets ,cependant d’y ajouter quelques remarques.Le Niger et le Senegal ,deux fleuves qui prennent leur source au Fouta Djallon sont les deux axes nevralgiques du Mali. L’un est le couloir vivrier du pays, le Niger, l’autre est le couloir d’industrialisation du pays , le Senegal. Alors que le Senegal a ete le theatre d’amenagements importants, le Niger a ete abandonne a lui-meme surtout au cours de son passage des zones desertiques.Quand Aw Mamadou a boucle le financement de Manantali et de Diamou, il a voulu s’attaquer a tout le bassin du fleuve Niger, les jaloux medisants du gouvernement Malien s’y sont opposes.
    Au fleuve Senegal ,nous devons continuer a equiper les autres chutes hydrauliques qui se trouvent dans la vallee du fleuve Senegal, le Felou et Gouina ,etc, jusqu’a atteindre les 800 MW. Pour consolider les structures industrielles du Mali, de la Guinee et du Senegal la vallee du Senegal devrait abriter une acierie integree ainsi qu’une usine de’alumine/ aluminium. La navigation de Saint Louis a Kayes reste un projet strategique. La Guinee commencera , par ailleurs a developper son immense potentiel hydroelectrique de plus de 3000 MW et a renfocer le reseau electrique regional interconnecte. Souapiti, G+K+S,Amaria et Souap+Ama, etc Quant au fleuve Niger, l’Office du Niger constitue un maillon important. L’amenagement en cascades de Kenie , de Tossaye et de Labezanga pour un total de 124 MW au Mali , de Kandadji, de Ganbou et de Dyodyonga Mekrou pour un total de 388 MW au Niger , supportea un secteur agro-industriel dynamique. Un programme de dragage et de desensablement de Mopti jusqu’aux frontieres du Nigeria devrait etre mis en oeuvre par les deux pays, a savoir le Mali et le Niger. Des industries d’engrais phophates et plus tard azotes , a base de gas naturel, devront voir le jour dans la vallee du fleuve Niger. Le Mali doit absolument se rapprocher de la Chne pour qu’un partenariat solide nous aide a batir notre infrastructure de transport ferroviaire, le chemin de fer de Bamako a Gao, de Bamako a Konakry , la restauration de Bamako a Dakar et la liaison de Bamako et d’Abidjan / Ouagadougou, ainsi que nos barrages hydroelectriques et nos gazoducs

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