Licenciement « abusif » du secrétaire général de NSIA : Les banques en grève de trois jours à partir d’aujourd’hui

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Assemblée extraordinaire du Syndicat National des Assurances, Banques et Etablissement Financiers et Commerce du Mali (SYNABEF)
Assemblée extraordinaire du Syndicat National des Assurances, Banques et Etablissement Financiers et Commerce du Mali (SYNABEF)

Le Syndicat National des Assurances, Banques et Etablissement Financiers (SYNABEF) a décidé d’aller en grève de 72 heures à partir de ce mardi 22 aout 2017. Après l’organisation de deux sit-in et le dépôt d’un préavis de grève, le SYNABEF a ainsi décidé d’enclencher la vitesse supérieure en vue d’exiger la réintégration du secrétaire général du comité syndical de la Nouvelle Société Inter-Africaine d’assurance NSIA qui, selon lui, a été licencié abusivement. « Depuis le lundi surpassé, les négociations ont échoué au niveau de la commission de conciliation. On ne peut plus parler de licenciement abusif, c’est un licenciement illégal. Les responsables de NSIA ont violé la législation malienne. Après les 72 heures de grève, on envisagera une grève si la question n’est pas réglée», selon Aguibou Bouaré, le syndicat national des Syndicat National des Assurances, Banques et Etablissement Financiers (SYNABEF).

Le syndicat national des Syndicat National des Assurances, Banques et Etablissement Financiers (SYNABEF) est en grève de 72 heures depuis ce matin. Le SYNABEF dénonce le licenciement du secrétaire général de la Nouvelle Société Inter-Africaine d’assurance (NSIA) qu’il juge illégal. Depuis que ce dernier a été licencié par sa direction, le SYNABEF a mené plusieurs activités pour sa réintégration. Après l’organisation de deux sit-in, le SYNABEF a déposé un préavis de grève dans lequel il menaçait d’aller en grève si le licencié n’était pas réintégrer. Selon les travailleurs des assurances, banques et établissements financiers du Mali, leur camarade a été victime d’un licenciement abusif. « Nous disons non aux abus des responsables de NSIA et à la violation des libertés syndicales consacrées par la constitution malienne », expliquent les syndicalistes. Selon eux, accepter ce licenciement, c’est signer l’acte de décès du syndicalisme au Mali. Au dire des travailleurs des banques, des assurances et des établissements financiers, licencier les syndicalistes, c’est licencier tous les travailleurs du secteur. Selon Aguibou Bouaré, le syndicat national des Syndicat National des Assurances, Banques et Etablissement Financiers (SYNABEF), depuis le lundi surpassé, les négociations ont échoué au niveau de la commission de conciliation. « On ne peut plus parler de licenciement abusif, c’est un licenciement illégal. Les responsables de NSIA ont violé la législation malienne. Ils restent camper sur leur décision car c’est devenu une question d’ego pour eux. Ils sont dans une logique de chantage. Après les 72 heures de grève, on envisagera une grève si la question n’est pas réglée », a indiqué, joint par Le Républicain, le premier responsable du SYNABEF. Selon le SYNABEF, secrétaire général du comité syndical du NSIA, a été licencié parce qu’il a envoyé une correspondance par e-mail à la directrice adjointe dont le contenu est la suivante : « Mme Bosso ayez un peu de respect et d’égard pour le personnel. Pourquoi le personnel de NSIA doit souffrir pour rentrer dans ses droits ?». En ce qui concerne les régularisations des réductions d’ITS accordées par le gouvernement du Mali depuis 2016, au dire du syndicat, avancer un tel motif pour licencier le premier responsable d’un comité syndical relève du mépris des lois et conventions en vigueur au Mali. Pour le SYNABEF, les dirigeants de la société sont déterminés à nuire au comité syndical et à empêcher l’exercice du droit syndical à NSIA Mali. Le Synabef accuse également NSIA d’avoir entrepris, avec la complicité du directeur régional du travail du district de Bamako, le projet de licencier tous les syndicalistes travaillant à NSIA.Ousmane Baba Dramé

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16 COMMENTAIRES

  1. C’est irresponsable de la part de ces banquiers qui ne savent même pas comment se battre sans toucher à la dignité des autres maliens. Comment peut-on en toute responsabilité engager une grève de 72 heures à une période où les gens peine à préparer leur fête de tabaski? Il fallait engager cette grève en début de ce mois, ou engager 24 heures dans un premier temps au lieu d’aller directement aux 72 heures. Qu’Allah le tout puissant maudisse ces banquiers à tout jamais.

  2. Les maliens disent à leur tour non à ces syndicalistes irresponsables qui osent paralyser l’activité bancaire du pays pour une question de personne. En fait que pèse cette assurances NSIA? C’est vraiment dommage! Il faut dire plutôt que vous vous couvrez entre magouilleurs.

  3. Vous avez tout notre soutien chers banquiers. Nous qui sommes vos clients ne voudrions pas qu’une telle chose nous arrive au niveau de notre boulot. on ne fait pas d’omelette sans casser des oeufs. Courage et bonne continuation.

  4. Vraiment il faut que le gouvernement agisse. Ce sont nous les pauvres qui vont en pâtir. Les gouvernants n’ont rien à perdre. Ils se sont déjà enrichis sur le dos du contribuable. Et pis, les responsables de NSIA savent à quoi s’en tenir avec des responsables qui ne reculent pas devant l’argent. Il suffit qu’ils mettent la main dans la poche. Ce qui est sûr, il faudra bien les fonctionnaires, les conventionnaires et autres maliens qui font vivre ces banques constituent une plate forme de pression comme “An tè A bana” pour faire venir ces “inconscients” de responsables à la raison. Ce n’est pas à la veille de la fête qu’on laisse les banques à aller à la grève. Qu’est ce que nous les pauvres qui avons notre argent à la banque allons faire devant nos enfants ou allons leur dire? Au Mali c’est la pression de la rue qui devient le moyen sûr pour corriger nos gouvernants. En tout si ça dure, la population trouvera la solution.

  5. Vraiment il faut que le gouvernement agisse. Ce sont nous les pauvres qui vont en pâtir. Les gouvernants n’ont rien à perdre. Ils se sont déjà enrichis sur le dos du contribuable. Et pis, les responsables de NSIA savent à quoi s’en tenir avec des responsables qui ne reculent pas devant l’argent. Il suffit qu’ils mettent la main dans la poche. Ce qui est sûr, il faudra bien les fonctionnaires, les conventionnaires et autres maliens qui font vivre ces banques constituent une plate forme de pression comme “An tè A bana” pour faire venir ces “inconscients” de responsables à la raison. Ce n’est pas à la veille de la fête qu’on laisse les banques à aller à la grève. Qu’est ce que nous les pauvres qui avons notre argent à la banque allons faire devant nos enfants ou allons leur dire? Au Mali c’est la pression de la rue qui devient le moyen sûr pour corriger nos gouvernants. En tout si ça dure, la population trouvera la solution. On n’en a vraiment marre.

  6. ces cons de banquiers, après cette grève je ferme tous mes comptes, je garde mon argent à la façon ancienne. Bande de cons vous oubliez que les banques vivent sur le dos de l’Etat et de ses clients. Le trésor doit ouvrir des comptes pour tous les services publics en son sein et trouver autres modes de paiement des salaires

  7. Les abus, les brimades, c’est la religion pratiquée par NSIA partout ou elle se trouve!
    Le fondateur DIAGOU est connu pour sa haine des “dioulas” et des musulmans. Faites un tour à NSIA Abidjan, et vous serez édifiés. Tous les employés sont du même groupe ethnique que lui, ou mariés à des femmes de ce groupe. Il ne s’en cache même pas!
    Il n’y a que le MALI qui peut accorder sa nationalité à la fille d’un tel personnage! Il y a de la magouille dans l’air…c’est certainement pour acheter des sociétés ou autre chose au MALI.
    Battez vous contre la bêtise, et la méchanceté gratuite!

  8. qui est le juge?
    le juge c’est DIEU
    pourquoi est-il DIEU?
    parce qu’il décidé qui perde, qui gagne, pas mon adversaire
    qui est votre adversaire?
    IL n’existe pas
    pourquoi il n’existe pas?
    parce qu’il a une discordante qui conteste la vérité.
    c’est vrai laisser parler la vérité les Maliens

  9. Ce syndicaliste ne sera pas réintégré. Qui peut croire que ce Mr. a été licencié pour juste pour un mail? NSIA est venu investir au Mali et a recruté des jeunes maliens. Le règlement intérieur de NSIA s’applique à tous et doit être respecté par tous. Au Mali on pense qu’un responsable syndicale peut tout dire et tout faire et bien non. N’ouvrez même plus les banque et les assurances. Restez en grève le temps que vous voulez… B.A.N.D.E de paresseux.Les pauvres clients que nous sommes doivent subir vos bêtises.

    • tu est trop bete si c etait un parent tu n allais pas parler comme ca si vous n etes pas d accord garder votre argent a la maison ds ce cas les voleurs vont vous tuer

      • Si ces syndicalistes irresponsables eux mêmes voulaient respecter les lois du Mali, ils n’avaient qu’à porter l’affaire devant la justice. Sinon qu’espèrent-ils avec cette grève ? Que l’État intervienne dans la gouvernance d’une entreprises privée ?

  10. ce sont les clients qui vont faire les frais de cette greve nous ne sommes pas d’accord .A cause d’une seule personne vous les syndicalistes vous paralysez tout le pays surtout à l’approche de la fete de TABASKY SI VOUS PARTEZ NE REVENEZ PLUS JAMAIS DURANT TOUTE VIE

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