Edito : Je m’adresse à IBK

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Cela fait presque quatre ans que j’ai mis ma plume au service de la Nation. Impartialité dans le traitement de l’information. Dire ce que je pense quant à la gestion du Mali. Majorité, opposition, société civile… toutes ont été évoquées dans nos colonnes. Critiques objectives et rationnelles, voilà ce que j’ai tenté de faire durant tout ce temps. Je laisse, ici, une marge car la perfection n’est pas humaine. Le régime, le Président de la République, IBK, le parti au pouvoir, RPM et la convention  de la majorité présidentielle ont senti ma présence. Mes pamphlets n’ont rien de méchant mais une façon pour moi d’attirer leur attention et les mettre sur le droit chemin pour le salut du Mali. C’est ce que je recherche car seul le Mali compte pour moi.

Les critiques semblent ne rien servir car les mêmes approches adoptées par le chef de l’Etat et ses compagnons depuis le début de sa fonction continuent, et pire elles s’exacerbent. Ils sont hostiles aux critiques. Ils oublient que leurs actions engagent le peuple malien et que dès lors, chaque citoyen a le plein droit de donner son avis sur leur  façon de faire. Ne voyant que leur propre personne, ils s’emploient dans des ripostes peu appropriées. Quand on les critique, ils profitent des sorties  pour répondre et parfois avec des propos démesurés qui entachent leur responsabilité d’homme d’Etat. IBK attaque, son parti le défend aveuglement, la majorité présidentielle les suit, vous m’excusez, bêtement.

Je ne se cesserai de le dire et il est temps que le Président de la République le comprenne. Le Mali n’appartient à personne. C’est un héritage à nous tous. Si lui et ses hommes ont la chance d’être nos dirigeants aujourd’hui c’est parce que le peuple a placé sa confiance en eux en les plébiscitant par voie démocratique. Qu’ils sachent qu’ils doivent leur triomphe au peuple et doivent se mettre au service de ce même peuple.

Je fais partie de ce peuple et soucieux de l’avenir de mon pays je dénonce avec la dernière rigueur dans le strict respect des textes qui régissent ma profession tous les actes qui menacent l’existence de mon pays.

Le peuple ne mérite pas d’hériter d’un pays en lambeau. C’est la grande inquiétude et nous sommes malheureusement sur ce chemin. IBK dans ces propos, gestes, et actes posés sur le terrain attise tous les jours le feu. Et son entourage est incapable de le lui dire. Il l’encourage dans l’erreur, fais de son médiocre bilan un trophée de guerre  et ose lui demander de briguer un second mandat. Je les comprends parfaitement. Ils n’ont pas le souci de ce pays car durant ce mandat, au moment où ils remplissent leur poche, le Mali se consume. Plus rien ne reste, presque, de ce pays. Honneur, dignité, souveraineté… bref nous avons tout perdu et nous sommes devenus la risée du monde. Ailleurs, on a honte de défendre notre nationalité malienne à cause des troglodytes qui ont tout pris en otage pour leur seul avantage.

Réveillez-vous monsieur le Président ; descendez sur terre IBK ; écoutez ce peuple essoufflé à cause de votre mauvaise politique qui en longueur de journée pense au pire pour ce pays.

Monsieur le président vous avez échoué. Ayez le courage de le reconnaitre. Cela est aussi une grande valeur de sagesse chez nous au Mali. Cette piste que je vous propose, si vous acceptez de l’emprunter, elle vous conduira vers la raison, la raison qui vous amènera à renoncer à une seconde candidature en 2018 pour le bonheur du Mali. Si vous le faites, vous verrez bien ! Vous serez désormais considéré comme un grand homme par les Maliens qui n’hésiteront pas à vous citer parmi les grands hommes de l’Afrique à chaque fois que la cause de l’Afrique, de l’humanité toute entière est évoquée.

Monsieur le Président, saisissez l’unique occasion qui s’offre à vous pour sortir par la grande porte.

Je m’adresse à vous ; je vous dis tout car je vous aime.

Boubacar Yalkoué

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6 COMMENTAIRES

  1. Laissez le Président IBK se présenter à sa propre succession, comme ça, il va fraudé pour gagner les élections en 2018. Et le jour de son investiture, il sera arrêté et jeté en prison. Ensuite, il serait facile de le juger pour haute trahison et le condamner pour le reste de sa vie.

  2. Je vois que les détracteurs du président IBK se sont fait à l’idée que l’alternance 2018 n’est qu’une utopie. Il faut faire appel donc à la providence pour que le président IBK ne soit candidat en 2018. Mais il le sera pour le bonheur et l’honneur des maliens et ceux qui pendant ces 4 ans ont passé leur temps à mentir et à diffamer auront encore 5 supplémentaires pour voir comment ils ont perdu leur temps à vouloir un pouvoir qu’ils n’auront jamais. Comme j’aime à le dire il arrivera aux détracteurs du président IBK ce qu’ils craignent le plus. C’est à dire la réélection du président IBK.

    • Fakrou BOUARE, il arrivera aux profiteurs qui rodent autour du Président IBK, comme vous, ce qu’ils craignent le plus, c’est à dire l’éviction du Président IBK en 2018.

  3. Mon grand Dogon, on dit en Bamanan: Chi banto kono o te ladili kan me. Ne perds pas ton temps sur IBK le Mande Zonkeba

    • Que c’est difficile d’être opposé à IBK!!!!!. Les injures et les menaces de plus de 4 ans n’ont servi à rien. Le président IBK est toujours là et est déjà certain de sa victoire.

      • Le Président IBK est là jusqu’à la fin de son mandat. Mais le peuple malien n’acceptera pas une seconde de plus à l’expiration de son premier mandat en 2018, il se chassé du pouvoir de gré ou de force.

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