Editorial : On ne s’amuse pas avec l’état d’urgence

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Pour une des rares fois les festivités de Noël, la plus grande fête de nos compatriotes chrétiens catholiques et protestants confondus, coïncide avec la naissance du Prophète

Mouhamed (PSL). C’est comme si le bon Dieu avait voulu lui-même nous mettre d’accord sur l’essentiel en tranchant sur un débat qui n’a pas lieu d’être dans notre pays. On aurait dû nous laisser librement fêter ensemble à l’unisson pour montrer des images fortes de notre cohésion millénaire et rappeler ainsi aux extrémistes de tout bord que le jugement dernier n’appartient qu’au Maitre des mondes. Le Coran notre livre Saint est claire, nous ne faisons pas de différence entre les Prophètes. Dans un pays où à Tombouctou, ville d’islam et de paix, des illuminés ont pu s’en prendre à des maliens parce qu’ils étaient chrétiens en attaquant pour la deuxième fois des membres du personnel de la radio confessionnelle Tahanint, le peuple aurait certainement aimé voir une autre image, celle de chacun célébrant sa fête dans le respect de l’autre. Mais hélas, le Gouvernement a gâché la fête. Et voici le constat et les quatre erreurs d’analyse que nous reprochons au Couvrement face à une telle décision.

Un Constat amer

Le Conseil des ministres extraordinaire du 21 décembre 2015 a déclaré l’état d’urgence sur toute l’étendue des 1 241 238 Km2 du Mali. La mesure frappe aussi les fêtes de fin d’année puisqu’elle courra jusqu’au du 31 décembre 2015. C’est une première jurisprudence qui n’était pas souhaitable. Ni le Maouloud, ni Noel ni les Fêtes de fin d’année n’ont été célébrés cette année comme avant. Si la mesure avait été réfléchie et préméditée le Gouvernement aurait anticipé en refusant d’accorder des autorisations d’occupation de la voix publique pour des rues marchandes ou ouvrir la Febak. On se demande si la communauté musulmane acceptera un jour que sa plus grande fête, la tabaski se tienne sous un état d’urgence. Et qui respectera ? Même si le Gouvernement avait des raisons de s’inquiéter pour la sécurité nationale, ce qui est légitime, n’en demeure pas qu’il a péché par une grosse erreur d’appréciation et de pédagogie. Les citoyens ne sont pas des sujets ou des enfants pour lesquels on prend les décisions que l’on croit bonnes pour eux sans leur avis et sans les concerter. C’est un paternalisme qui indique à coup sûr un glissement du pouvoir vers un despotisme d’état. Et il faut craindre que l’on aille demain assimiler nos prières de vendredi, nos célébrations de mariage et de baptême, à des dangers imminents, ou même interdire les matchs de football au stade omnisports Modibo Keita ou au 26 Mars. Comment a-ton pu prendre une telle décision sans un élément de participation indispensable, la concertation préalable avec les leaders des communautés religieuses ? Et pour des raisons de crédibilité, un Gouvernement ne prend des décisions que s’il les sait applicables par ses moyens, dans l’espace et dans le temps. Il ne doit prendre des décisions que s’il peut en contrôler la mise en œuvre contre d’éventuels abus de la part de certains de ses commis zélés.

Beaucoup des agents d’exécution de l’Etat n’attendent que de telles décisions pour déplumer encore davantage le pauvre citoyen qui peut se défendre en ville mais pas dans nos campagnes. Déclarer l’état d’urgence sur toute l’étendu du territoire pour empêcher les citoyens de fêter normalement est inadmissible dans une Démocratie. Les fêtes religieuses et de fin d’années sont des droits de la citoyenneté. Pour un peuple qui n’a pas une culture des vacances, le citoyen qui a travaillé dur toute l’année a droit de fêter le nouvel an et surtout quand ces rares moments de réjouissances nationales coïncident avec des fêtes religieuses.

Le rôle de l’Etat est de s’organiser en prenant les dispositions et les mesures nécessaires pour que le citoyen fête dans la paix et la sécurité. Il ne peut pas fuir ses responsabilités en sanctionnant le pauvre. Le Gouvernement a pêché par quatre erreurs d’analyse : Premièrement, dans le contexte de notre pays où on a besoin d’éprouver nos forces armées et de sécurité ces genres d’événements offrent toujours l’occasion de tester leur capacité d’anticipation, de maintien et de gestion des crises de foule et de développer le reflexe qu’il faut avoir face à des dangers imminents. Ce n’est que de cette façon que nous arriverons à construire une capacité nationale de résilience sécuritaire, de maintien de la paix et de riposte. C’est de cette façon que les pays qui nous aident aujourd’hui se sont formés et se sont préparés à parer à toute éventualité. Mais face au défi nous avons préféré la facilité en nous rétractant sur ce qui aurait dû être un moment de test.

Deuxièmement, l’autre lecture que l’on pourrait avoir de cette décision et que le gouvernement semble avoir pris faits et causes pour la tendance des religieux orthodoxes aujourd’hui à la tête du Haut Conseil islamique pour qui la célébration du Maouloud n’est pas admissible. Le Gouvernement le sait, la célébration du Maouloud ne fait pas l’unanimité au sein de la Ouma islamique. A l’opposé des orthodoxes salafistes, l’autre tendance plus  modérée représentant la croyance de la grande majorité de nos fidèles musulmans pensent qu’il n’y a jamais d’occasions de trop pour magnifier la toute puissance divine et l’incarnation de son message à travers le jour béni de la  naissance de son prophète, Mouhamad (PSL). Donc prendre une telle décision dans un tel contexte c’est pour beaucoup  une prise de position du Gouvernement. C’est donc une décision lourde de sens pour bien des maliens.

Troisièmement, il faut dire que sur un point de vue du Droit l’état de siège n’est pas un jouet et on ne s’amuse pas avec. Dans un pays il y trois états à savoir, la normalité et l’état de siège qui est le summum de l’insécurité dans un pays et qui constate et gère un danger imminent. Entre les deux nous avons l’état d’urgence dont l’objectif  premier est de prévenir d’un danger imminent. Le danger imminent n’est pas la supposition du danger mais d’un fait d’insécurité réel. Le 22 mars 2012 était un danger imminent, l’occupation des régions du nord en avril 2012 étaient des dangers imminents pour le sud et justifiaient amplement qu’on décrète un état d’urgence ou même de siège. La loi du 10 août 1987 relative à l’État de siège est claire, « l’État d’urgence peut être déclaré sur une partie ou sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali, soit en cas de péril imminent, résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de menées subversives compromettant la sécurité intérieure, soit en cas d’évènements présentant, par leur nature et leur gravité, un caractère de calamité publique ». Mais l’insécurité dans laquelle nous sommes actuellement ne présente pas le caractère d’un danger imminent au sens de la Constitution. Il faut vivre avec en renforçant seulement au maximum les mesures de police administrative. L’état d’urgence et l’état de siège sont comme les deux dernières balles d’un chasseur pris entre deux dangers dont chacun peut lui coûter la vie. On en conviendra qu’il voudra bien les utiliser à bon escient. Et du point de vue de la pédagogie démocratique on ne s’amuse pas avec l’état d’urgence. Ce n’est une méthode de gestion normale d’un Etat, c’est trop sérieux. S’il s galvaudé le peuple finira par ne plus lui accorder de crédit. Et quand il faudra vraiment la décréter plus personne n’y apportera l’attention qui lui sied de danger imminent.

Quatrièmement, l’autre déficit fut le manque de communication sur les questions que les maliens pouvaient se poser au sujet d’une telle décision. L’essence de la Démocratie reste le débat républicain. La communication gouvernementale est en ce moment catastrophique. Le gouvernement communique trop sur des peccadilles et occulte d’en faire sur les vrais questions. On aurait pu anticiper et faire l’économie des mille interprétations si la communication gouvernementale avait à travers nos media d’Etat organier des débats et des éclairages sur le contenu de la loi N°87-49/AN-RM du 10 août 1987 relative à l’État de siège et à l’État d’urgence qui a abrogé l’ordonnance coloniale N°35/PC-G du 23 mars 1959 portant loi organique sur l’État d’urgence, et son décret d’application N° 247/PG-RM du 28 septembre 1987.

Pour le dernier éditorial d’une année 2015 qui s’achève il ne pouvait à dessein qu’être long pour combler le vide de quelques semaines de congé que prendra votre journal. On reprendre du service avec de bonnes résolutions le 18 janvier 2016. Bonne et Heureuse Année 2016 à tous nos Lecteurs !

O’BAMBA

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82 COMMENTAIRES

  1. Enfin, notons que l’acte instituant l’état relève du domaine réglementaire, c’est-à-dire, prérogative reconnue par la constitution au pouvoir exécutif, au contraire du domaine législatif exercé par le Parlement. Cette situation se comprend aisément d’autant plus qu’il s’agit d’une mesure de sûreté dont la réglementation a été expressément dévolue au pouvoir exécutif par la constitution du Mali.

  2. L’ordre public s’entend de la sécurité publique, de la salubrité publique et de la tranquillité publique.
    Selon les termes de loi de 1987 et son décret d’application qui règlementent l’état d’urgence, on peut mentionner en substance trois cas de figures que sont : le péril imminent et grave à l’ordre public ; des menées subversives découlant sur une atteinte grave à l’ordre public ; calamité naturelle. L’instauration de l’état d’urgence au Mali répond aux deux cas de figures. Les conséquences immédiates sont les suivantes :, restriction des libertés de mouvements des populations, des personnes et des biens à des lieux et à partir de certaines heure ; droit de réquisition et perquisition ; interdiction possible de certaines manifestations ou regroupements en des lieux précis.

  3. Tenter de définir la notion, de prime abord, il importe de noter qu’il n’y a aucune acception univoque du vocable état d’urgence, ce qui fait que sa portée varie d’un pays à un autre, et sa quintessence voire ses vrais effets se trouvent dans l’acte qui l’instaure. En d’autres termes, à part la définition univoque qui est celle de la réduction des libertés publiques des citoyens, il ne faut pas s’attendre à une définition consensuelle et générale de la notion, car les effets varient d’un acte à un autre, d’un pays à un autre. C’est les autorités qui l’instituent qui y mettent tout ce qui leur semble nécessaire pour atteindre les objectifs recherchés. Mais ce qui est important de noter, c’est qu’à travers l’état d’urgence, l’administration entend préserver des troubles à l’ordre public.

  4. L’administration publique dans le cadre de la gestion des administrés dispose d’un certain nombre de droits mais aussi d’obligations qui lui sont d’ailleurs conférés par la constitution. Parmi ses nombreuses obligations, il peut être cité notamment le cas du respect des libertés publiques des citoyens.

  5. Je pense que les journalistes maliens sont aussi coupables du non respect de cette mesure.
    Ce sont de personnes qui ont toujours passé leur temps à critiquer le premier état d’urgence instauré après la prise d’otage du Radisson..
    Je pense qu’ils devaient plutôt accompagner cette mesure pour les population la conaissent et la comprennent.

  6. Certaines personnes dans ce pays se croient au dessus de la loi.
    Une disposition comme l’état d’urgence doit être respecté par tout ceux qui vivent sur notre sol car il s’agit de sécurité nationale.Si des individus refusent de le respecter,ils doivent être jugés et jetés en prison.

  7. A mon avis,l’État devait prendre toutes les dispositions pour faire connaitre aux chefs religieux le bien fondé de cette mesure.
    Mais maintenant que le mal est déjà fait,on doit passer une large sensibilisation de la population afin d’éviter de tels désagréments.

  8. Un État d’urgence doit être expliqué par les journaliste pour être compris les populations.
    Mais quand ces journalistes sont manipulés par des opposants sans scrupules pour écrire des articles et dénoncer cet état d’urgence,que voulez vous que la population fasse?
    Moi je pense donc que les journalistes maliens sont à la base de cette désobéissance.

  9. Je pense que les médias maliens doivent beaucoup communiquer sur cette mesure pour que les populations la connaissent mieux et se l’approprient.
    Ainsi,tout le monde fera attention et la Mali y gagnera..

  10. Chacun à son niveau doit s’investir à expliquer à ceux qui ne connaissent pas cette mesure qu’elle permet aux autorités de prendre des dispositions pour les protéger.
    Je pense que si nous arrivons à faire passer cette information,nous pourrons à l’avenir éviter de tels malentendus.

  11. Je pense que la population malienne ignore ce que c’est que l’état d’urgence.
    Il faut donc procéder à une véritable campagne de sensibilisation pour qu’elle sache que cette mesure est tout simplement prise pour la protéger.

  12. Pour ma part, je pense que la mesure sécuritaire prise par l’état en décrétant l’état d’urgence est bienvenu. Donc, j’appelle nos concitoyens au stricte respect de cette mesure afin d’anticiper sur les menaces terroristes.

  13. Il faut que l’Etat prenne les dispositions nécessaires pour le respect de l’état d’urgence mis en vigueur. Je pense que la population doit respecter cette mesure pour notre propre sécurité.

  14. “Il ne peut pas fuir ses responsabilités en sanctionnant le pauvre.”
    Mon cher journaliste, c’est pas parce que l’Etat a décrété l’état d’urgence qu’il faut dire que c’est une sanction contre le pauvre. Cette mesure sécuritaire est faite pour nous population afin d’anticiper sur d’éventuelles attaques terroristes.

  15. Chers concitoyens nous devons être prudents des interprétations que nous faisons des questions religieuses car chacun de nous a ses croyances et dans nos pratiques de ces croyances nous ne devons ne aucun cas porter atteintes à l’intégrité des autres religions.
    Les querelles religieuses sont vraiment dangereuses; nous devons prendre en exemple la Centrafrique qui peine à sortir d’un conflit de ce genre. Faisons en sorte de ne pas compromettre l’avenir de notre pays car les gens sont prêts à tout pour défendre leurs divinités alors attention à nos paroles et nos actes.

  16. Moi, je pense que les autorités et les chefs religieux devraient discuter autour d’une table quant aux mesures à adopter lors de la célébration du Maouloud dans une situation d’état d’urgence. Mais comme le mal est déjà fait, il faut penser maintenant à comment faire pour le stricte respect de cette mesure.

  17. Moi, je pense qu’un bon citoyen, c’est celui qui respecte les règles et lois établies par les autorités. En effet, j’appelle mes concitoyens à respecter l’état d’urgence parce qu’en le faisant c’est participer aussi à sa façon dans la lutte contre le terrorisme qui gangrène notre société. En respectant cette mesure sécuritaire, c’est poser un acte citoyen.

  18. Bien que l’état d’urgence ne vise que notre sécurité et des personnes se plaisent à ne pas respecter cette mesure. Nous sommes en danger et nous ne devons pas donner des raisons à ceux qui veulent toujours crée débat inutile de le faire. 10 jours ce n’est pas 10 ans donc faisons violence sur nous pour aider les autorités à nous aider en nous sécurisant.

  19. A mon avis, je pense que si l’Etat a décrété un état d’urgence, c’est qu’il y a danger en la demeure. Car il vise la sécurité des biens et des personnes en cas d’une menace imminente. Et nous sommes sans ignorer que le pays est la cible constante de menace terroriste. Donc, le respect de celui-ci est essentiel et il y va de notre sécurité à tous

  20. “Le bon sens est la chose du monde ma mieux partagée” René Descartes.
    Je pense que mes concitoyens en prendront une bonne dose et sauront sur quel pieds s’arrêter.
    L’état d’urgence c’est pour notre propre sécurité et nous devons le respecter.

  21. Dans le cas où un danger public exceptionnel menace l’existence de la nation et est proclamé par un acte officiel ( comme l’attentat du Radisson). Il est autorisé que l’état d’urgence soit instauré. N’est-ce pas le cas quand on connait la situation sécuritaire du pays?
    Alors ceux qui y voient d’autres interprétations arrêtent de nous distraire.

  22. Pour ma part, il faut le respect scrupuleux de cet état d’urgence par mesure de sécurité. J’appelle la population au stricte respect de cette mesure gouvernementale afin de prévenir toute menace. Car notre pays est toujours sous la menace terroriste.

  23. Ce n’est pas avec la joie au cœur que le président de la république en accord avec le conseil des ministres décident d’instaurer l’état d’urgence dans le pays.
    La situation est critique et des mesures en vue de sécuriser la population s’imposent et évidemment c’est ce qui est fait.
    Merci au gouvernement et au président de la république.

  24. Je pense que dans le contexte actuel où nous sommes, l’état d’urgence a lieu d’être car notre pays est toujours exposé à la menace terroriste. Par conséquent, le respect de cette mesure est très important pour la prévention contre le terrorisme et la sécurité de tous.

  25. Je pense que le chef de l’état a pesé le pour et le contre de cette décision avant de la prendre parce qu’elle est nécessaire.
    Le gouvernement se souci du bien-être des populations c’est pourquoi je salue cette décision difficile mais sage.

  26. Je pense que cette décision du président IBK montre qu’il tient à la vie et à la sécurité de ces citoyens.
    Raison pour laquelle je ne puis m’empêcher de saluer sa décision.
    Nous vaincrons l’adversité.

  27. « l’État d’urgence peut être déclaré sur une partie ou sur toute l’étendue du territoire de la République du Mali, soit en cas de péril imminent, résultant d’atteintes graves à l’ordre public, soit en cas de menées subversives compromettant la sécurité intérieure, soit en cas d’évènements présentant, par leur nature et leur gravité, un caractère de calamité publique ».
    Donc ceux qui créent la polémique inutile doivent chercher d’autres justificatifs car la situation l’exige et c’est ce qui a été fait. Je félicite donc nos autorités pour cette mesure sage.

  28. “Je ne pense pas que l’état d’urgence puisse apporter un changement dans l’organisation du Maouloud 2015”.
    J’ai été surpris par cette parole et en même temps choqué car NORMALEMENT l’état d’urgence aurait du apporter un changement à l’organisation du Maouloud. Mais on se réjouit qu’il n’y ait pas eu de problèmes Le pays est confronté à des défis sécuritaires et pour éviter tout dérapages donc l’état prends des mesures. Même si nos leaders religieux n’ont pas voulus sursoir à leur désir d’organiser cette célébration ;ils auraient du approcher les autorités compétentes pour voir dans quelles mesures cette célébration puisse être encadrée.

  29. A mon humble avis, je pense que l’état d’urgence n’est décrété pour empêcher la festivité d’aucune fête, mais pour des mesures de sécurité. C’est en substance, des mesures pour prévenir d’éventuelles attaques terroristes dans cette période de fin d’année qu’elles ont été adoptées sans oublier que la menace terroriste plane sur notre pays et la sous région. Le civisme passe aussi par le respect de l’état d’urgence.

  30. Tout bon citoyen malien doit savoir que la finalité de l’état d’urgence n’est autre que notre survie ou notre bien-être. Donc il est important que nous respectons cette situation qui ne saurait durée

  31. Il faut contrôler les véhicules et les frontières dont tout ceci est possible par l’état d’urgence. Les forces de sécurité peuvent faire des perquisitions. Dans l’intérêt commun du peuple C’est vrai qu’il nous prive de certaines libertés mais d’ailleurs quelle liberté si nous ne vivons dans la psychose.

  32. Cela permet de contrôler plus les mouvements des personnes dans nos frontières.
    Il permet de contenir la situation en empêchant la population d’aller dans certaines zones jugées hostiles. Nous demandons la bonne compréhension de nos guides.

  33. Le Mali a une armée républicaine et dévouée et qui ont reçu des équipements depuis l’avènement IBK. Nous souhaitons que se tendra sur toutes les autres forces afin de lutter efficacement contre ce fléau mondial.
    Mais vu le mode de fonctionnement de ces individus, il faut mieux instaurer l’état d’urgence. comme le dit un adage Vaut mieux prévenir que guérir

  34. Cette décision doit être prise dans ce pays, il y va de la sécurité des maliens et du MALI tout entier. Ce régime a hérité de cette crise et il tente tant bien que mal pour sortir ce pays de cette ornière.

  35. IL faut célébrer le Maouloud dans la journée ce qui reduirait le taux de risque. Mais la nuit ils peuvent se camoufler facilement les fidèles pour accomplir leur sale besogne. Ce n’est pas une mesure contre l’Islam mais plutôt pour nous protéger

  36. Les guides doivent savoir que chaque situation a ses réalités. Ils doivent respecter cette mesure au risque d’exposer les fidèles. Cette fois nous pouvons rester à la maison pour implorer notre Dieu d’AMOUR.

  37. Je pense que les guides devaient aviser les autorités avant de faire des programmes surtout que notre pays est menacé par des terroristes. Il faut savoir qu’ils s’attaquent au lieu de rassemblement peut faire de nombreux victimes.

  38. L’état d’urgence c’est bien le peuple malien donc nos guides religieux doivent comprendre cette situation en acceptant d’aménager leur programme dans la journée.

  39. Nos leaders religieux doivent comprendre que nous sommes dans un moment sensible. Cette mesure vise à barrer ces malintentionnés de servir. Que Dieu nous sauve
    Cette mesure n’est pas contre l’islam mais pour la préservation de nos vies.

  40. Bsr madame et monsieur japon te mon opinion sur la situation qui prévoit notre cher pays. L’état d’urgence ne peut être que du bonheur à la population malienne. Pourquoi tant de polémique sur la question nos religieux ne sont pas plus musulmans que. La religion ne doutent pas être associé à la politique

  41. Laissez le journaliste en paix si vous êtes objectifs dans vos raisonnements. Ici, nous ne pouvons nous en prendre qu’au gouvernement. Aujourd’hui, le Mandé Fama est le président du Mali. Hier, quand il était PM, il a réprimandé avec force, des actions de certaines communautés Musulmanes qui voulaient fêter séparément la fin du Ramadan, la poule ne s’est pas levé sur ses œufs. Et une marche des musulmans a fini en queue de poisson entre la mairie et la chambre de commerce, par les forces de l’ordre à l’époque, des babouches sont restées sur le pavé. Mr Kimbiri ne soutiendra pas le contraire, il faisait parti de la manifestation. Je joins le journaliste. Pour moi, la décision de l’Etat d’Urgence a été prise à la légère. Sinon tous les contrevenants devaient répondre devant la justice. :mrgreen:

  42. Le gouvernement n’est pas contre le faite que les leaders religieux tiennent leur prêche comme bon leur semble seulement si elles sont faite dans les règles de l’art. Le terrorisme est un fléau difficile à cerner, le Mali en particulier Bamako est sous une très grande menace terroriste.

  43. Depuis l’attaque de Radisson et après cela plusieurs attaques ont été déjouées au Mali en particulier à Bamako. L’état est dans le seul but de permettre aux autorités maliennes de bien protégé la population malienne, car les regroupements sont les points d’opérations des terroristes.

  44. Les leaders religieux doivent savoir que le plus important avant tout reste la vie de la population malienne, qui est en danger lors de ces différents rassemblements à travers la ville de Bamako. Le gouvernement n’est pas le partisans de qui que ce soit, mais le gouvernement veut protéger sa population contre les attaques terroristes.

  45. 👿 Je pense que les religieux ont mal compris le vouloir de cette décision gouvernementale. Cette décision n’est pas que le gouvernement veut interdit le Maouloud, mais le gouvernement le veut seulement protéger sa population. Le terrorisme devient de plus en plus présent dans la capitale.

  46. L’état d’urgence a été instauré pour que les forces de l’ordre puissent mieux protéger leur population et leur bien. Nous ne devrions respecter les décisions gouvernementales car elles sont prises selon la situation politico-sécuritaire dont traverse notre pays.

  47. L’état d’urgence a été instauré pour que les forces de l’ordre puissent mieux protéger leur population et leur bien. Nous ne devrions respecter les décisions gouvernementales car elles sont prises selon la situation politico-sécuritaire dont traverse notre pays.

  48. IBK et son gouvernement ne s’incline pour personne, le plus important reste l’intérêt générale. Tous les leaders religieux doivent savoir que la vie de la population est plus importante que leur Maouloud organiser dans le seul but de se remplir la poche.

  49. ➡ Le gouvernement n’a jamais pris une telle décision, qui d’interdire les regroupements massif, mais la situation oblige, avec l’avènement du terroriste. Le bon DIEU n’accepterait jamais qu’on met ainsi la vie des milliers de personnes. ➡

  50. Le gouvernement n’interdit pas le Maouloud que cela soit bien claire pour les détracteurs. Le gouvernement a seulement interdit les rassemblements massifs. Je pense que pour le respect de la vie de leurs disciples les leaders religieux doivent appliquer les exigences des autorités.

  51. Le gouvernement n’est pas contre le faite que les leaders religieux tiennent leur prêche comme bon leur semble seulement si elles sont faite dans les règles de l’art. Le terrorisme est un fléau difficile à cerner, le Mali en particulier Bamako est sous une très grande menace terroriste.

  52. Le gouvernement a décrété l’état d’urgence pas pour empêcher ou priver les musulmans ainsi que les chrétiens à fêter leur fête. C’est parce que la situation actuelle du pays et de la sous-région nous interpelle et que des précautions doivent être prives pour prévenir des risques et contrecarrer certaines attaques possibles. Certains prêcheurs ont eu tort de faire des rassemblements.

  53. Le terrorisme a tendance à se globaliser dans la sous-région. C’est un devoir pour le gouvernement de prendre toutes les mesures nécessaires en fin de lutter contre le terrorisme. A l’occasion des fêtes de Maouloud, de Noël et de fête de 31 décembre des jeunes, un décret d’état d’urgence est important pour empêcher des rassemblements qui profitent aux attaques terroristes. J’ai été déçu par nos chefs religieux.

  54. Les rassemblements son momentanément interdits sur toute l’étendue du territoire national. Cette situation d’état d’urgence va dans l’intérêt de tous les maliens. Le Mali est un Etat laïc, jamais au grand jamais le gouvernement ne peut et ‘aura pas l’audace de vouloir interdire la fête de Maouloud dans ce pays. Seuls les citoyens malintentionnés violeront ce décret instituant l’état d’urgence.

  55. L’état d’urgence a été décrété pour interdire pendant dix jours des rassemblements au risque de ne pas connaître une autre attaque terroriste. Les terroristes font la plus part de leurs attaques sur les lieux publics où se font très souvent les rassemblements. Le chef religieux des Ançar et dine international, Chérif Ousmane Madani Haïdara, a violé le décret. 😳 😳 😳 😳

  56. Tous les citoyens maliens, musulman, chrétien, animiste, athée, j’en passe sont prié de respecter le décret instituant l’état d’urgence pendant dix (10) jours. Les gouvernants veulent notre bien. C’est dans le cadre de notre protection qu’ils font tout ça. Certes, certaines personnes malintentionnées ont violé le décret comme certains prêcheurs, mais cela ne doit nullement nous pousser à faire comme eux.

  57. L’état d’urgence n’a pas été décrété pour interdire la célébration du Maouloud mais pour prendre des précautions contre les terroristes qui aiment les rassemblements. Nous devons comprendre que c’est pour la sécurité de la nation et des citoyens que le gouvernement a décrété cette situation.

  58. Décrété une situation d‘état d’urgence est différent d’une interdiction de célébration de Maouloud ou de Noël. Le ministre de la sécurité intérieure et de la protection civile, colonel Salif Traoré a bien fait d’expliquer le décret instituant l’état d’urgence. Sinon certaines personnes voyaient en cela une manière d’interdire la célébration des fêtes de fin d’année et de Naissance et n’ont pas respecté le décret.

  59. Peu importe ce que vont penser les personnes malintentionnées et mécréants. La fête de Maouloud n’a jamais été interdite dans ce pays et ne le sera jamais. L’état d’urgence tend à interdire des rassemblements et restreint certaines libertés pendant un moment donné. Les chefs religieux pouvaient fêter le Maouloud en s’abstenant de faire des rassemblements.

  60. Ni la fête de Maouloud ni la fête de Noël n’est interdite par le décret pris en session extraordinaire du conseil des ministres. Vu la situation que traverse notre pays et la sous-région, à l’approche des fêtes de Maouloud, de Naissance et de 31 décembre à l’occasion desquelles on assiste à des rassemblements, le gouvernement dans le cadre de son devoir et de sa mission a jugé indispensable de décrété l’état d’urgence pour bien se préparer contre les attaques terroristes. Malheureusement que nos religieux ont mal interprété le décret.

  61. tout à fait juste, on ne doit pas s'assumer avec l'état d'urgence. Tous ceux qui ont violé le décret instituant l'état d'urgrnce doivent encourir les sanctions qui en découlent. A commencé par les chefs religieux qui ont organisé des rassemblements le jour de la fête de Maouloud.

  62. La fête de Maouloud est une fête à l’occasion de laquelle les musulmans font des rassemblements partout dans le pays, ce qui profite bien aux terroristes. Certes, le risque zéro n’existe pas mais faire de son mieux, pour s’assurer être prêt à affronter la chose contre laquelle on a pris des précautions, est une obligation morale et matérielle. Donc vive l’état d’urgence ! A bs les violateurs de l’état d’urgence ! A bas les fanatiques ! A bas les prêcheurs qui ont violé l’état d’urgence !

  63. Ça c’est quel autre manière de voir les choses au Mali ?
    Des journalistes qui ne sont que pour mettre la population dans des conflits, nous sommes une nation laïc et chacun sais respecter son prochain, il n’y a pas deux comme le Mali.

  64. L’Etat d’urgence est dans un intérêt de protéger les maliens de ses multitudes des attaques qui se font dans le monde entier, au lieu de te moquer de cette décision du président tu dois apprendre à joindre le gouvernement et apaiser le cœur des maliens sur la situation du pays, la position du journaliste est très importante dans une nation.

  65. Le gouvernement doit vraiment prendre des dispositions contre des journalistes de ce genre qui ne sont là que pour apporter le pays dans un sens inconnu.

  66. Mr. Le journaliste, ne complique pas la situation des choses, le pays se trouve dans des conditions très compliquer, nous ne sommes pas ouvert à des discutions fallacieuses.

  67. Le gouvernement fait son mieux et tente mieux que ce qu’il est en train de faire, nous n’avons rien contre ce gouvernement, que Dieu bénis le Mali.

  68. En ce qui concerne le décret de l’Etat d’urgence, je suis pour faire comprendre que cet Etat d’urgence est dans la bonne condition des maliens eux même.
    Le gouvernement par une peur d’assister au pire contre sa population décrète un Etat d’urgence.
    Le gouvernement malien est un gouvernement qu’il faut saluer.

  69. Mr. Le journaliste, il faut dire ce qui a du sens pour ses maliens qui sont tend attacher aux décisions de son gouvernement.

  70. En tout cas on ne s’amuse pas avec l’Etat d’urgence, mais nos leaders religieux ont violés la loi. Nos leaders religieux doivent être l’exemple, c’est eux que les autres doivent suivre et non le contraire.

  71. S’il y’a quel qu’un qui doit respecter l’Etat d’urgence à la lettre, c’est bien nos guides religieux. Malheureusement, ce fut le contraire au Mali, au lieu de tenir compte de la vie des maliens. Ils ont préférés viser leurs poches.

  72. En tant que citoyen lambda, je suis déçu par cette attitude de nos chefs religieux. Ils se doivent de protéger la vie de la population et non de les mettre en danger. Le gouvernement malien n’a pas agi pas dans le vide.

  73. Personne ne doit amuser avec l’Etat d’urgence, on doit respecter ses textes à la lettre pour notre bien-être. Par contre, nos religieux ont violés non seulement la loi mais ils ont aussi mis la vie de la population en un extrême danger.

  74. Aucun d’entre nous n’est au-dessus de la loi, le Maouloud, n’a jamais été un obstacle au Mali. C’est-à-dire, les religieux l’ont toujours fêté comme bon leur semble. Mais cette décision gouvernementale devrait être respectée par tous.

  75. A ce que je sache, le gouvernement malien n’a pas interdit le Maouloud, il a juste interdit les rassemblements. Dans ce cas, nos religieux devraient annulés les rassemblements cette année car cela peut engendrer une situation embarrassante.

  76. De toute évidence on est dans un pays laïc, mais cela ne veut point dire que chacun doit violer la loi. Le Mali est un pays dont les musulmans représentent 95%, donc c’est à nous de donner l’exemple.

  77. Nous savons tous que le Mali est confronté à une situation pénible, d’où le terrorisme. Une raison bien précise qui a poussé le gouvernement a décrété l’Etat d’urgence. La moindre des choses était d’appliquer ce décret à la lettre pour le bien du peuple.

  78. Dire que nos guides religieux sont ceux là-même qui violent la loi, cela est lamentable et décevant. Le gouvernement malien a décrété l’Etat d’urgence pour une cause bien approuvable. Surtout que les terroristes sont partout dans notre pays.

  79. Je ne suis pas d’accord avec ce journaliste, surtout lorsqu’il suggère que le gouvernement apporte une mauvaise communication,je pense que le problème n’est pas le gouvernement le problème est ses journalistes malheureux comme toi qui tentent par tous moyens d’apporter le désamour sur la gestion du pays.

  80. Jamais je ne pouvais imaginer que nos leaders pouvaient réagir de la sorte en violant la loi. Lors de ces rassemblements tout peut se passer. Les terroristes peuvent commettre des exactions pénibles et douloureuses en cette période.

  81. Ce journaliste fait la honte de la presse malienne, voici des journalistes qui sont toujours ouvert à mettre le pays dans des complications par leurs propos bidon.

  82. Mr. Le journaliste ne vient pas nous mettre dans des complications, il a été révéler que l’attaque qui est survenu à Tombouctou est un règlement de compte entre ses jeunes et le tueur, cet attaque n’a rien à avoir avec la religion.

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