En un mot : Place aux compétences

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Après le sursis à la révision constitutionnelle, l’ultime chance qui s’offre au président IBK pour consolider les acquis de son quinquennat reste la promotion des compétences nationales en dehors de sa majorité. Une telle option donnerait plus de visibilité à ses nombreux efforts aujourd’hui noyés dans l’incurie quasi-généralisée.

IBK se doit vite d’appeler les compétences sans considération de leur coloration politique. Porteur d’un projet de société qui a séduit des Maliens, il pourrait ainsi redresser la pente grâce à une gouvernance, basée sur la compétence et le mérite.

L’échec ou les difficultés de son projet référendaire sont donc intimement liées à la qualité des hommes et femmes qui composent sa majorité. Plus qu’une urgence, c’est une question de survie politique pour le chef de l’Etat d’injecter du sang neuf à ses actions comme la préparation des élections de 2018 en mettant sur la brèche les hommes et femmes dévoués à la patrie.

Déjà des actes louables corroborent les bonnes intentions du président pour le pays. A titre d’exemple, la riposte des FAMa au terrorisme à Tombouctou, fruit de la remise en condition de l’outil de défense nationale dont le principal artisan n’est autre que le chef de l’Etat. Alors M. le président ?

DAK

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3 COMMENTAIRES

  1. DAK, je suis désolé, rien de tout ce que tu dis ne reflète la réalité. ” Déjà des actes louables corroborent les bonnes intentions du président pour le pays. A titre d’exemple, la riposte des FAMa au terrorisme à Tombouctou, fruit de la remise en condition de l’outil de défense nationale dont le principal artisan n’est autre que le chef de l’Etat “. Quel outil de défense a été mis en condition ? Tous les jours nos soldats sont massacrés faute d’armement et de munitions. Ouvre tes yeux un peu DAK.

  2. “Porteur d’un projet de société qui a séduit des Maliens….” De quel projet tu parles…. tu l’a vu ou…?

  3. Merci DAK. Dans la foulée du discours du Président, j’aurais souhaité une dissolution du gouvernement. Cela aurait permit une reprise en main des choses. Le Président fut laissé à lui même dès le départ. On a beau critiqué Me Gano, il fut le seul Ministre qui a mouillé le maillot, les autres sont resté aphone. Le Mali est un pays qui regorge de cadres compétents, quoi qu’on dise, prêt à servir. Aujourd’hui, le Président a besoin de gens capable de mettre en lumière les réalisations de son quinquennat.

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