En un mot : Le principe du médecin après la mort

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En se rendant à Ké-Macina suite au drame qui a endeuillé la localité, la délégation gouvernementale constatait les dégâts et excellait dans le principe du médecin après la mort. Et en guise de consolation, promesse a été faite encore une fois que des tels actes ne se reproduiront plus. Le chef de mission, le ministre de la Solidarité et de l’Action humanitaire, Hamadoun Konaté, a promis qu’il n’y aura aucune impunité dans cette triste affaire.

Des affrontements du genre, notre pays en a connus plusieurs ces derniers temps et le même refrain est servi aux populations. Après les affrontements intercommunautaires du cercle de Ténenkou et d’autres, la logique voulait que des mesures dissuasives soient prises. Mais il n’en fit rien jusque-là. Dans ce mélodrame, c’est le principe du médecin après la mort qu’énoncent nos autorités alors que prudence est mère de sûreté. Dans ce cas, il convenait préalablement de mettre les garde-fous, c’est-à-dire réinstaller les préfets ou sous-préfets, réactiver la justice, redéployer les forces de l’ordre dans toutes les poudrières. C’est l’absence de leadership et de moyens de coercition publique qui nourrit la propension des populations à se faire justice.

DAK

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1 commentaire

  1. Il ne suffit pas de réinstaller les autorités administratives et judiciaires, il faut que la loi soit dite sinon il faut aider l’autre camp aussi à s’armer qu’il aie un équilibre de la terreur. Ces lâches de Donso ou je ne sait quoi de vont jamais s’en prendre à une communauté qui possède les armes sinon ils allaient se défendre contre ces djihadistes à pieds etaà motos. Sans les sanctions, rien n’arrêtera ces tueries.

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