Alphabétisation et paix durable : Comme facteur de progrès d’une nation!

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A l’instar des autres pays, le Mali vient de célébrer la journée mondiale de l’alphabétisation à travers une série d’activités bien remplies. Cette année, c’est le centre international de conférence de Bamako(CICB) qui a abrité les cérémonies officielles requises.

 

Le lundi 8 septembre 2014, ont eu lieu les festivités commémoratives de la journée internationale de l’alphabétisation, placée, cette année, sous le signe de « Alphabétisation, passage incontournable pour une paix durable». C’est dans la salle de presse du CICB que s’est déroulé l’événement marquant la journée riche en activités placées sous la présidence de Mme Jacqueline Nana Togola (ministre de l’éducation nationale). Le parrainage de l’événement  a été confié cette année à la Première Dame du Mali, représentée par Mme Sidibé Adama Traoré, assistée par le Représentant de l’UNESCO au Mali, Lazare Eloundou.

La cérémonie solennelle a été marquée par deux temps forts. Un sketch présenté par le groupe «nionkolon» sur les avantages de Baliku kalan, et l’alphabétisation de tous. Ensuite, ce fut la projection d’un reportage de l’ORTM sur les CED, les CAF et CAFE et sur l’itinéraire d’un Député qui a commencé par le Baliku Kalan.

Dans sa déclaration officielle,  le Représentant de la Directrice générale de l’UNESCO a attiré l’attention du public sur l’importance de l’alphabétisation et les inconvénients de l’analphabétisme.  Ainsi, Lazare dira que «l’alphabétisation permet de réduire la pauvreté et constitue un moyen d’amélioration des conditions socio-sanitaires des mères et des enfants et elle change positivement la vie d’une famille, d’une nation,…

Au plan mondial, le thème retenu cette année, est « alphabétisation et développement rural ».

Ainsi, d’après les estimations de l’UNESCO, il y a 781 millions d’adultes à travers le monde qui ne savent ni lire, ni écrire, ni compter. Et les deux tiers de ceux-ci sont des femmes. Plus de 250 millions d’enfants  qui savent lire correctement.

Au plan national, le Mali est aujourd’hui classé 22e  sur 28 pays africains par l’indice de l’éducation pour tous  (UNESCO 2012). Pour promouvoir davantage le sous secteur de l’éducation non formelle d’une manière générale, le gouvernement malien, avec l’appui de ses partenaires, a entrepris un certain nombre d’actions. Il s’agit, entre autres,  de la Création de la Direction Nationale de l’Education Non Formelle et des langues nationales, de l’accroissement du budget alloué à l’alphabétisation et à l’éducation non formelle, de la multiplication des centres d’alphabétisation fonctionnelle, des centres d’éducation pour le développement, des centres d’apprentissage féminin , de l’ouverture d’un centre d’éducation pour l’intégration, ….

Fassoko Coulibaly     

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