Dysfonctionnement des inscriptions dans les universités du Mali : Le ministre Messaoud tape du poing sur la table et donne un bref délai aux recteurs de gérer la situation

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Le Ministre Mesaoud Ould Mouhamed Labhib
Le Ministre Mesaoud Ould Mouhamed Labhib

Apparemment, l’étau se resserre autour des anciens et nouveaux recteurs des universités de Bamako. Selon des sources concordantes, malgré toutes les assurances théoriques qui faisaient état de la fin des inscriptions à la date du 8 mars 2013, des informations contradictoires ont pu être rassemblées par le ministre. Toutes choses qui indiquent qu’il y a anguille sous roche du côté des responsables des universités qui s’adonnent à un jeu dangereux pouvant porter atteinte à leur crédibilité notamment quant au sérieux qu’ils doivent mettre dans le pilotage correct des facultés et instituts dont ils ont la responsabilité et surtout l’autonomie de gestion.    

Ainsi, il est question de systèmes graves de fraudes et de corruption à l’inscription orchestrés aussi bien par des enseignants que des étudiants proches des syndicats. De nombreux noms et preuves seraient déjà réunies et selon d’autres sources l’autorité va sévir les yeux fermés contre les auteurs de ces mauvaises pratiques qui gangrènent le milieu universitaire depuis de nombreuses années.  Cette situation pousse à créer et à entretenir des blocages artificiels pour contraindre les étudiants à débourser même pour la moindre démarche.  La seule inscription rapporterait près de 100 millions au su et au vu des premiers responsables des universités à savoir les recteurs et leurs collaborateurs dont les doyens et autres administratifs. Ce n’est pas tout, l’argent est perçu illégalement pour retirer les cartes bancaires et l’inscription annuelle pour les classes supérieures.  Même les cartes bancaires à puce d’Ecobank sont concernées par le scandale ainsi que la gestion des parkings et des espaces de parkings où l’AEEM fait la main basse depuis des années en menaçant de faire grève si l’Etat dit le contraire. Dans tous les cas, le ministre aurait donné un bref délai aux recteurs pour s’exécuter. Il faut s’attendre donc à des sanctions qui doivent pleuvoir. Une mesure salutaire qui va permettra dorénavant de mettre de l’ordre dans les universités. Cependant des questions restent encore posées à savoir si le ministre sera-t-il soutenu par le Gouvernement ?  Va-t-il pouvoir s’attaquer efficacement à cette mafia à grande échelle?

Ramata TEMBELY

 

Enseignement supérieur

Le Gouvernement et l’AEEM signent un accord

Dans le cadre de la concertation régulière avec les partenaires sociaux, une réunion a regroupé ce mercredi 22 mai 2013 au Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, le Gouvernement représenté par le Ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique et le Ministre Délégué Chargé du Budget et le Bureau de Coordination de l’AEEM. La réunion a débattu des points de revendications qui ont essentiellement trait aux paiements des bourses et trousseaux, aux problèmes d’inscriptions au titre de l’année universitaire 2012-2013 ainsi qu’aux cas de sanctions disciplinaires ayant visé des responsables de l’AEEM à Sikasso.    

A l’issue des échanges fructueux les deux parties ont convenu de ce qui suit :

1- Pour l’AEEM :

–  La levée de son mot d’ordre de grève et la recherche de solution à ses doléances dans le cadre de la concertation avec la partie gouvernementale compte tenu de la situation particulière du pays.

2-Pour le Gouvernement :

– Le paiement des bourses et trousseaux régulièrement dus dans les plus brefs délais ;

– La poursuite et l’amélioration de la bancarisation des paiements des bourses et trousseaux des étudiants;

Le règlement définitif des problèmes d’inscriptions des étudiants dans les Facultés dans les meilleurs délais.

Fait à Bamako, le 22 mai 2013

P/L’AEEM        

P/Le Gouvernement

         Le Secrétaire Général  du Bureau de Coordination         

Le Ministre de l’Enseignement Supérieur

et de la Recherche Scientifique

            Le Ministre Délégué auprès du  Ministre de l’Economie, des Finances  et du Budget, Chargé du Budget Sékou Diallo Pr  Messaoud Oud MOHAMED LAHBIB  Marimpa SAMOURA

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2 COMMENTAIRES

  1. On voit tous que cette corruption qui fait reculèe notre pays est en cycle, c’est à dire le gouvernement,les proffesseurs,les etudiants dont l’AEEM et autres.le gouvernement ne fait que tire profit sur les bourses des etudiants en proposant crèdit aux commerçants et puis cumulè des mois sans livrè les salaires des proffesseurs ainsi que les bourses des etudiants donc l’etat en plein corruption d’abord. les prof aussi tire profit sur les etudiant en vendant des notes banalement et pendant les inscriptions aussi l’AEEM et les proffesseurs en complice en fin rien ne marche dans les inuversites qu’avec la corruption.Le gouvernement actuel et autres doivent trouvent une solution definitif à ce problème de corruption.

  2. Il faut supprimer AEEM. Des vauriens qui font regresser ce pays.
    Les recteurs non patriote. Comment un Professeur d’université peut voler son pays et de succroit encourager la corruption.

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