Examens de fin d’année : Baccalauréat malien 2015, Bravo au Ministère de l’Education Nationale !

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Les examens de fin d’année  ont  toujours été un sujet passionnant pour nos gouvernants. L’année dernière, l’organisation des examens de fin d’année ont été marqués par des insuffisances qui ont fait couler beaucoup d’encre. Cette année, le défi à relever était particulièrement de taille. Après avoir réussi l’organisation du  CAP, BT et  le DEF,  le ministre de l’éducation, M. KENEKOUO Barthélémy TOGO  et son cabinet viennent de surprendre à plus d’un titre.

Les examens du Baccalauréat se sont achevés ce samedi 20 juin 2015 ; un pari réussi pour le Ministre de l’éducation puisqu’ils ont été à la hauteur du souhait, n’en déplaise à ceux qui juraient le contraire.

Une préparation sérieuse

Si les examens ont été une réussite dans l’ensemble, cela est dû en partie à une préparation ardente du Ministre et de son cabinet depuis plusieurs mois. En effet, le ministre avait entamé une grande tournée de sensibilisation dans toutes les structures chargées de l’éducation sur toute l’étendue du territoire national. Il a par cette occasion remonté le moral des différents acteurs de l’éducation nationale sur l’impact  d’un examen transparents et crédible pour le Mali. Partout où le ministre est passé, il a  exhorté tous les partenaires et acteurs de l’école à une implication sans faille afin d’obtenir des examens propres, transparents et crédibles et surtout, l’application sans condition des textes régissant l’organisation des examens en République du Mali.

Le respect des consignes données

Un élément clé dans la réussite de ces examens de fin d’année est le respect des consignes données par le ministre de l’éducation à savoir l’application des textes en occurrence la police de surveillance. Ainsi, il a été constaté qu’aucun téléphone n’est entré dans la salle des examens, qu’aucun brouillon n’a circulé, qu’aucun sujet ne s’est trouvé dehors avant la fin de l’épreuve puisque les sujets ont été confisqués par des surveillants et n’ont été remis aux candidats qu’après la fin des épreuves. « Vous savez, cette année, ils ont refusé qu’on sorte avec nos sujets et nos brouillons.» laisse entendre un candidat en série TLL.

Une alerte maximale

Durant les examens, une équipe de patrouille n’a cessé de travailler pour repérer d’éventuels fraudeurs. Ainsi les cybers café (où se font généralement les copies des supposés sujets) ont été fréquemment visités. Des acteurs de l’éducation n’ont cessé de faire le tour des centres d’examens pour se rassurer que les choses se passent comme elles ont été décidées. L’abnégation de ces derniers ont permis de mettre la main sur certains surveillants, directeurs de centres  et élèves sans scrupules qui sont certainement à l’heure où nous sommes, entrain de méditer sur leur sort. Ils  ont également intercepté certaines personnes en possession de faux sujets qu’ils tentaient de faire circuler. Un surveillant au centre Rosei Anbantarara glisse : « je n’ai jamais vu un examen aussi serré de ma vie nous n’avions pas eu droit même de décrocher nos appels, chose que je retrouve un peu exagérée ».

Une éducation qui se reconstruit :

On se souvient encore que le président de la république, son Excellence Ibrahim Boubacar Keïta avait promis pendant sa campagne de redonner à l’éducation  malienne sa valeur d’antan, afin d’assurer une formation aux élèves et étudiants. Cette promesse  est entrain d’être une réalité au vu de tout ce grand changement opéré cette année. Le ministre de l’éducation quant à lui, est déterminé à aider à la réalisation de cette volonté chère au président de la République  et il vient de montrer encore une fois que la population peut compter sur ses autorités.

Amadingué Sagara

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