Kati : C’est parti pour l’école numérique

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L’Ecole Jean Pierre Konaté (JPK) démarre sa toute première expérience de l’école numérique cette année. Une initiative issue d’un partenariat avec la Fondation Orange.

L’Ecole JPK est la 88e école au Mali à s’ouvrir à l’enseignement numérique. Cela a été possible grâce à la Fondation Orange qui, au départ, voulait juste offrir une salle multimédia à l’école. C’est pendant la réalisation de cette salle multimédia que l’initiative de numériser l’école JPK est venue, selon le coordinateur principal, Cheick Sidi Siby.

L’enseignement numérique se fait à base de la technologie et de la connexion internet. Aux dires du coordinateur, ce système éducatif, inclut l’élève dans l’enseignement de telle sorte qu’il puisse participer à sa propre formation. Tout se passe sur des tablettes, dont une cinquantaine a été déjà offerte par la Fondation Orange. « La formation, elle est active. Chaque enfant a sa tablette. Les cours y sont programmés et aujourd’hui, les enseignants ont fortement adhéré au modèle numérique », a reconnu M. Siby.

Pour le moment seulement les classes de la 3ème et 5ème année sont concernées à JPK. Et au moment des cours, chaque classe des différents cours envoie un certain nombre de ses élèves. « L’enseignement numérique ne couvre  pas l’ensemble des classes, mais on fait de notre mieux », a expliqué le coordinateur. Il rassure que l’enseignement numérique et l’enseignement classique sont complémentaires. Le numérique se fait à côté du classique et il le complète seulement pour préparer les élèves à être en phase avec les réalités technologiques de la vie.

Les écoles publiques sont très généralement des écoles pour des parents pauvres. Les enfants n’ont pas certains accès aux outils de l’informatique et de la technologie. Cet enseignement numérique est une autre façon d’aider les enfants pauvres à être à jour dans le domaine de la technologie. Parmi les difficultés, le coordinateur a cité le fait que les élèves ne peuvent pas aller avec leur tablette à la maison faute de moyens. Ils ne les ont que lorsqu’ils sont en face de leur enseignant. « Quand même nous avons le soutien de tout le monde sur ce projet. Notamment le comité de gestion de l’école, les enseignants entre autres », a précisé le coordinateur principal de l’école JPK de Kati.

 

Koureichy Cissé

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