JCI universitaire Bamako : 2e Salon de l’entreprenariat : la spéculation foncière bloque l’agro-business

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Pour promouvoir l’entreprenariat jeune au Mali, la Jeune chambre internationale (JCI) universitaire Bamako organise, du 23 août jusqu’à la fin du mois de septembre 2016, la 2e édition du Salon de l’entreprenariat. La marraine de de l’édition a abordé la problématique de l’accès à la terre comme facteur défavorisant l’agro-business au Mali. 

 

La JCI universitaire Bamako a lancé mardi dernier la 2e édition de son Salon de l’entreprenariat à Bamako. La cérémonie a regroupé en plus du président de la JCI-Mali, la marraine de l’édition. Elle a choisi le thème “la jeunesse face aux opportunités de l’agro-business” pour manifester son engagement dans la lutte contre le chômage des jeunes.

S’adressant aux jeunes, la marraine de l’édition 2016, Diallo Sokona Badi Simaga, a les invités à plus de courage compte tenu de la difficulté d’accès à la terre pour le développement du secteur agro-bisness. “Pour qui connait le problème de terre au Mali, ce n’est pas facile pour les jeunes. Aucun pays ne se développe sans l’agriculture et l’industrie et malheureusement nous avons des difficultés à faire entendre cela à nos politiques”, a-t-elle regretté.

Pour le développement du secteur de l’agro-bisness au Mali Diallo Sokona Badi Simaga a estimé que le pays doit rompre avec l’agriculture familiale. “L’agriculture, comme nous la connaissons, ne permet pas le développement d’un pays, parce que c’est une agriculture familiale, il faut aller vers une agriculture industrialisée. Pour cela, il faut beaucoup d’argent, il faut de l’investissement et il faut des terres”, a-t-elle préconisé.

L’agriculture reste, selon elle, porteuse et pourrait résorber une grande partie du chômage des jeunes. Pour cela, il faut des programmes bien ficelés et une formation complète pour que les jeunes puissent s’épanouir dans ce secteur. Et pour cela ils doivent être courageux, travailleurs et avoir beaucoup d’abnégation et surtout la foi en soi.

Pour la réussite de l’objectif des jeunes de la JCI universitaire Bamako, il y a des préalables à surmonter. “Quand je parle de l’agro-business, je pense à la création de coopérative de jeunes et à l’organisation d’une chaîne de production et de distribution. Mais pour que cela puisse réussir dans un pays, il faut obligatoirement l’implication de l’Etat en créant des écoles, car on ne devient pas du jour au lendemain un agro-industriel”, a-t-elle sollicité.

Pour cette 2e édition du Salon de l’entreprenariat, la JCI universitaire Bamako prévoit plusieurs activités comme des conférences-débats, des formations et des concours sur l’agro-bisness.

Youssouf Coulibaly

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