Me Moustapha Cissé : Un homme d’expérience aux commandes de l’AIGE

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Brillant avocat,  Me Moustapha Cissé, bâtonnier, est un éminent membre du barreau. Il aura désormais la lourde responsabilité de diriger l’Autorité Indépendante de Gestion des Elections (AIGE). Avec une équipe déjà, en place, Me Cissé s’efforcera d’organiser des élections transparentes et crédibles au terme de la transition. Le parcours de cet homme de droit qui a une grande expérience de la gestion des élections.

Né à Niamey (République du Niger) en 1958, il s’appelle à l’État civil Moustapha Sidi Mahamane Cissé. Après de brillantes études scolaires, il obtient son Baccalauréat (1re et 2e parties en série Philo-langues) au Lycée franco-arabe de Tombouctou en 1978.

Ce qui lui ouvre les portes de la prestigieuse École nationale d’administration de Bamako (E.N.A.).
Me Cissé décroche la Maîtrise en Droit avec mention « Assez bien » en 1984. Le voilà qui, après consolidation de son bagage intellectuel, s’inscrit au Barreau du Mali le 11 février 1987, non sans se soumettre la même année au nécessaire stage au cabinet de Maître Bécaye N’Diaye (ancien magistrat et ancien Président de la Cour suprême), puis dans le cabinet du célèbre avocat Me Demba Diallo de 1988 à 1989.

Plus tard, Me Moustapha Cissé deviendra entre 1990 et 1994, avocat associé au cabinet du même Me Demba Diallo. Un stage de perfectionnement au Barreau de Paris permet à Me Moustapha Cissé de gravir les échelons de l’Ordre des avocats du Mali.

Dans son riche parcours l’on peut retenir pêle-mêle qu’il a été Avocat, membre de la Coalition pour la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Arusha, Tanzanie), membre du Conseil de l’ordre des Avocats et Président de la Commission des droits humains et de la Gouvernance démocratique.

Il rejoint la famille des organisations qui travaillent sur les questions électorales après sa participation remarquable dans l’élaboration du rapport intitulé : “État de la gouvernance au Mali “, document du PNUD. Cette expérience lui ouvre la porte de grandes organisations internationales. Il a été expert électoral international auprès du Bureau de l’Envoyé spécial de la Cedeao au Togo du 08 mars 2005 au 04 juin 2005. La même année il est nommé membre de la mission francophone d’observation du premier tour de l’élection présidentielle (13 novembre 2005) au Burkina Faso. Au Mali, Me Cissé a dirigé la Commission électorale nationale indépendante entre 2001 et 2002. Aujourd’hui, il a la lourde tâche de conduire l’organisation du cycle électoral qui mettra fin à la période de transition entamée depuis août 2022.

Le nouveau président de l’AIGE  semble avoir une vision claire des grandes lignes de sa mission. Il en fait la démonstration en abordant, dans cet entretien  au qu’iridien national (l’essor), la question de l’organisation du référendum et des élections générales. Sa ligne directrice : la transparence et la crédibilité des scrutins.  Aussi à la question Pouvez-vous rassurez nos concitoyens que les élections que vous préparez se tiendront dans les délais impartis ? Sa réponse : « Dans tous les cas, un calendrier électoral et un chronogramme des activités seront élaborés en ce qui concerne l’AIGE. Puisque que nous sommes dans un état moderne et démocratique, il y a d’autres instances qui interviennent aussi au niveau de cet encadrement. Il s’agit des encadrements administratif, juridique et les prérogatives qui sont les nôtres par rapport à la loi électorale qui nous donne comme prérogatives l’organisation et la gestion de l’ensemble du processus électoral. Maintenant, au niveau de notre volonté de réussir, nous sommes déjà dans les grands échanges, dans les grandes discussions pour essayer d’asseoir d’abord les fondements de cette commission. Nécessairement, nous allons le faire avec beaucoup d’humilité, mais avec responsabilité et détermination. Et de faire en sorte que nous apportions non seulement la preuve que nous sommes des hommes et des femmes compétents. Mais la preuve aussi que l’émergence de notre pays, le devenir d’un Mali moderne, stable, respecté par ce que nous savons faire par nous-mêmes en relation, bien sûr, avec nos partenaires ».

Mémé Sanogo

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