Ces vendeurs de nouveaux billets de banque font leurs lois à Bamako : Ignorant ses manœuvres, une femme échappe au lynchage

    4

    Si rien n’est fait d’urgence par les plus hautes autorités du pays pour mettre fin aux actes des vendeurs de nouveaux billets de banque, ils commencent à dépasser toutes les limites possibles. Non seulement, ils encombrent la circulation sur certaines voies, pire, ils harcèlent les passants.

    Signalons que ces jeunes gens longent certaines artères principales de la ville, courant à la rencontre d »éventuels clients. Ils échangent les gros billets contre les petites coupures moyennant les 10% du montant. C’est ainsi qu’une dame a été victime des manœuvres de ces jeunes qui se croient au-dessus de la loi.

    Agée d’une quarantaine d’année, F B a échappé belle au lynchage d’un groupe de jeunes qui se sont donné comme tâche, le métier d’échanges de vieux billets aux nouveaux moyennant un bénéfice. La dame en question, de passage devant le centre diabétique sis au quartier du fleuve, a été hélée, voire harcelée par certains d’entre eux.

    Avec courtoisie, FB a répondu à leurs sollicitations, chose qui s’est soldée à l’échec. Car, d’habitude, ils faisaient les échanges de 5000f à 5500f, les 500f constituant les frais de commission. Mais ce jour-là, madame ignorait la nouvelle décision relative au changement des frais fixé désormais à 1000f au lieu de 500f. C’est ainsi que F B est tombée dans les mailles de ces jeunes jusqu’à ce qu’ils ont osé porter les mains sur elle. Et pour cause, elle a réclamé simplement ses 500f après avoir reçu 4000f au lieu de 4500 F. Car pour elle, il manquait 500 F. Tout de suite, ils ont traité cette dernière de tous les noms d’oiseaux. Car, ces jeunes pensent avoir le monopole de leurs affaires et font un changement quand et comme ils veulent. FB s’est bien défendue et en leur demandant de rembourser l’intégralité de son argent. C’est là que le bas blessa ! Ils ont refusé catégoriquement et les deux parties ont commencé à se lancer des escarmouches. N’eût été l’intervention de certains passants, FB n’aurait pas évité des coups de poing de ces vendeurs de nouveaux billets de banque.

    Pire, souvent certaines femmes, généralement obsédées par ces nouveaux billets de banque pour des cérémonies de mariage, baptême, se retrouvent avec des faux billets fournis par les monnayeurs. La question qui brûle les lèvres de nos jours est de savoir le statut qui couvre ou du moins autorise cette pratique au Mali. Ils sont là devant certaines banques de la place, aux feux tricolores et bien d’autres coins stratégiques pour inciter, voire harceler les passants notamment les femmes, à faire des d’échanges de billets.

    Si rien n’est fait pour démanteler ce réseau pour découvrir les sources d’approvisionnement en billets neufs, le phénomène ne fait que s’accentuer surtout avec la présence de faux billets au sein des lots issus des monnayeurs.

    Signalons que les banques s’approvisionnent au niveau de la BCAO, mais on ne saura dire quels établissements bancaires approvisionnent ce grand réseau en billets de banque neuf. Selon nos sources, après quelques investigations, ce réseau de vendeurs de billets de banque neufs s’approvisionne à partir des pays voisins comme le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire. Car, le numéro de série desdits pays que sont ’’C’’pour le Burkina Faso et ‘’A’’ pour la Côte-d’Ivoire, ont été repéré à Bamako des mains de ces jeunes monnayeurs.

    Ce qui intrigue surtout les maliens, c’est que les alentours de la direction de la BDM.SA sont envahis par ces échangeurs de billets neufs. Pourquoi donc cette grande structure reste passive, sans rien dire ? Elle doit du moins prendre des mesures afin qu’ils déguerpissent les lieux. Non seulement, ils encombrent la circulation à la devanture de l’agence malienne de presse et de publicité (AMAP), du centre diabétique, de l’IER en face de l’ancienne place « place-koro », sont entre autres sites fréquentés par ces vendeurs de billets neufs.

    Les plus hautes autorités sont interpellées à garder un œil vigilant sur ce phénomène récurrent qui ne fait qu’induire les jeunes dans le banditisme avec ce réseau de faux billets et de blanchiment d’argent. Il contribue à l’absentéisme des jeunes aux secteurs primaires ou porteurs comme dans l’agriculture qui a besoin de bras valides, quand on sait que la terre ne ment pas, comme le dit un adage.

    Mariétou Konaté

     

    Commentaires via Facebook :

    4 COMMENTAIRES

    1. Pauvres de Nous, tous ces reseaux doivent extermines et condamnes. En plus Seuls des nepotistes ou ingorants ou bien des personnes sans etat d’ame se donnent a la vente et l’achat. Sinon si 1 1000fcfa vieux de 100ans peut faire la même affaire qu’aucun autre sortie de l’imprimerie est suffisant en tout cas pour moi. 😆 .

    2. Est ce que un vieuxbillet 5000f n’a pas la meme valeur qu’un nouvaeu billet de 500f foit 10.ils ont obligés qui? a venir faire l’echange.
      pourqoi l’echange avec ses jeunes.alors quel sont le role des Banques dans le pays.en outre ce n’est ni la CI ni le BF c’est des grands responsable de la place qui leurs fournis des billets a la journée ou la semaine ils font le CR entre eux.
      ou va mon pays certains crevent de faim d’autres font des echanges de billets pour faire le gros dos.
      si j’etais a la place de ces jeunes monnayeurs je ferais a 50/50 c’est a dire echangé 10.000f vieux a 5000f petite coupure.

    3. Est ce que un vieuxbillet 5000f n’a pas la meme valeur qu’un nouvaeu billet de 500f foit 10.ils ont obligés qui a venir faire l’echange?
      pourqoi l’echange avec ses jeunes.alors quel sont le role des Banques dans le pays.en outre ce n’est ni la CI ni le BF c’est des grands responsable de la place qui leurs fournis des billets a la

    4. lAISSEZ CES ENFANTS TRANQUILLE. J’en connait certains qui ont la maitrise et qui sont chômeur.le seul boulot trouvé c’est cela qui leur permet de sortir chaque matin de chez eux et d’oublier au moins quelques instants leur misères. En plus personne n’est obligé de faire la monnaie.

    Comments are closed.