Hamidou Sissoko dit Mann, Ex-chef d’état-major et… L’ex chef de la S.E sous ATT cité dans une affaire d’usurpation foncière et d’abus de pouvoir

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    En litige contre ses voisins à Sotuba en Commune I, l’Ex-chef d’Etat-major de la présidence et ex-chef de la sécurité d’Etat, Hamidou Sissoko dit Mann s’est littéralement rendu coupable de nombreux péchés.

    S’estimant léser par sa voisine, à savoir Madame Anna Ouattara, le sieur Hamidou Sissoko l’a assigné en justice. Il prétend en effet que la dame a «construit  sur son lot qui lui est contigu en faisant une clôture empêchant les occupants de son immeuble  du titre foncier N°150, l’utilisation de la petite et grande porte…».  Pour ce motif, il a saisi le tribunal de grande instance de la Commune I afin que celui-ci «ordonne l’expulsion de sa parcelle, objet du titre foncier  N°150» et la démolition des constructions sous astreintes de 500.000 F CFA par jour de retard.

    En réaction, le conseil de Madame Beaujault a fait remarquer au tribunal que c’est plutôt Hamidou Sissoko qui a empiété sur ses propriétés en occupant une superficie de 180,90 mètre carrés sur la parcelle N°H0/30 comme l’atteste la lettre N°0014ANT-IGM en date du 20/04/16.

    Et le tribunal, en son audience 20/06/2016 a ordonné «l’expulsion de Madame Anna Ouattara ainsi que celle des occupants de son chef de parcelle  N°17/19 du logement de Sotuba  objet du TF N°7553 de Bako appartenant au requérant».

    Le sieur Sissoko a donc gagné son procès ? Que nenni ! Notez bien : le tribunal a ordonné l’expulsion sur la parcelle N°17/19 objet du TF N°7553 et non du TF N°150 dont Hamidou Sissoko s’arroge la paternité. Autrement dit, la décision du tribunal ne concerne pas le titre N°150, objet du conflit. Qu’à cela ne tienne ! M. Sissoko se rendra lui-même justice en procédant à la démolition des constructions y afférentes.

    En outre, la parcelle en question appartient, non à Madame Anna Ouattara illégalement assignée en justice par M. Sissoko, mais plutôt à son époux, M. Beaujault. Une exception qui devrait, au demeurant, annuler la procédure.

    Mieux ! Par la correspondance N° 00143ANT-IGM en date du 20/04/16, l’Institut de Malienne de cartographie révèle que c’est plutôt Hamidou Sissoko qui a empiété sur le domaine en question. Et l’IGM a même matérialisé l’empiètement par un croquis en bonne et due forme.

    C’est certainement au regard de toutes ces incohérences que M. Sissoko s’est précipité à se débarrasser de son titre en le vendant à une tierce personne continue d’inciter et soutenir sur du faux. Rappelons qu’il a abusivement  fait arrêter les travaux et casser les murs de ses voisins sans aucun support juridique.

    Nous y reviendrons !

    B.S. Diarra

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