SOCARCO : des nouvelles révélations confirmant l’exploitation du personnel

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    Suite à la publication de l’ article  ‘’Entreprise SOCARCO : Une boite d’exploitation de Maliens ?’’, nous avons reçu plusieurs témoignages confirmant ce qu’on y avait écrit. Lisez plutôt…

    Rappelons que, créée en octobre 2003, l’entreprise SOCARCO Mali Sarl est une société du groupe SISAG (Société Ivoiro-Suisse Abidjanaise de Granit). Elle compte de  filiales au Benin et au Burkina Faso. Officiellement, elle intervient dans l’exploitation  du sable, du gravier, du bloc, d’enrochement, en gros toutes substances composant la catégorie des carrières. Cependant, en plus de la matière première, l’entreprise  s’adonne à une exploitation de son personnel.

    En effet, ils sont environ 300 jeunes venant de la commune rurale de Mountougoula et de Bamako à être employés par l’entreprise SOGARCO. Dans notre précédente parution, nous  avions reçu des témoignages affirmant que SOCARCO se donne comme sport favori l’exploitation de ses travailleurs envue de maximiser ses profits.

     ‘’Nous travaillons tous les jours sauf les dimanches, donc manquons de repos. La qualité de l’alimentation est assez mauvaise. Nous n’avons pas d’eau potable. En réalité, au lieu d’exploiter uniquement les gravillons… SOCARCO nous exploitent avec. En plus, nos salaires sont dérisoires et cela malgré l’énormité de  nos efforts ’’, avions nous mis sous presse, grâce à des témoignages reçu sous couvert d’anonymat.

    Après la publication de notre article, nous avons  été contactés par divers moyens,nous informant qu’au lieu de chaque dimanche,  les employés de l’entreprise SOCARCO n’ont de repos qu’une seule fois dans l’année. Toute chose qui confirme  la thèse de l’exploitation de l’homme par l’homme au niveau de cette  entreprise.

    Avec comme slogan ‘’Aller toujours plus loin pour vous satisfaire’ ’ces allégations risquent de ralentir si non d’arrêter l’ascension de l’entreprise.

    Plus grave encore la même entreprise  est accusée d’avoir orchestré d’abus fonciers dans la commune rurale de Mountougoula.

    Dognoumé Diarra et Korodio Coulibaly

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