Moussa Bocar Diarra, ministre du Travail, de la Fonction publique : « La bonne foi du gouvernement ne souffre d’aucune ambiguïté »

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Bocar Moussa Diarra,
Bocar Moussa Diarra, le ministre du Travail, de la Fonction Publique et des Relations avec les Institutions

La bonne foi du gouvernement, selon le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions, Moussa Bocar Diarra, ne souffre d’aucune ambigüité.

Après une conférence de presse, le ministre du Travail, de la Fonction publique et des Relations avec les institutions, Moussa Bocar Diarra, était sur le plateau de la télévision nationale le 19 août dernier pour faire le point des négociations avec l’UNTM qui se sont soldées par un échec. « Après quatre jours de négociations, autour des 17 points, les parties sont parvenues à 12 points d’accord. Les 5 points de désaccord ont fait l’objet de trois propositions intéressantes de la part du Gouvernement : le relèvement du SMIG d’environ 10% ; le relèvement de l’allocation familiale au bénéfice des conventionnaires d’environ 10%; une proposition d’étude du système fiscal en vue d’une réduction de l’ITS. Les deux autres points de désaccord sont relatifs au relèvement significatif du taux de la valeur du point d’indice et la baisse des tarifs d’eau et d’électricité conformément à l’accord signé en juillet 2007 ».

Aux dires du ministre Moussa Bocar Diarra, « la mise en œuvre du procès-verbal de 2011 s’est traduite par une incidence financière de près de 17 milliards de F CFA prise en charge par le budget national, exercice 2014. » « Parallèlement, les revendications non encore totalement éteintes dont la satisfaction s’inscrit dans un processus,  ont été prises en charge dans le Programme de Travail Gouvernemental qui prend fin le 31 décembre 2014 », a-t-il ajouté.

Malgré le contexte difficile, le ministre a tenu à souligner que les pouvoirs publics ont fait de nombreux efforts dans le sens du respect de son engagement. Selon lui, la bonne foi du gouvernement ne souffre d’aucune ambiguïté. La rupture des négociations, a-t-il déclaré, est imputable aux responsables syndicaux qui ont quitté la table.

O B et M O

 

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2 COMMENTAIRES

  1. Ce ministre aventurier incarne le mensonge orchestré par le régime de IBK pour endormir la conscience du peuple malien et illustre en même temps son incompétence à pouvoir apporté des réponses aux problèmes de l’heure. C’est honteux qu’un Président élu par les urnes ne soit même pas en mesure de recevoir un syndicat des travailleurs en vue d’amorcer le dialogue social.

  2. « La bonne foi du gouvernement ne souffre d’aucune ambiguïté »

    <>

    > pour tous les fonctionnaires du Mali

    et 21 milliards pour un avion < prise en charge par le

    budget national.

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