Expropriation : Hady Niangadou persiste

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Hady Niangadou
Hady Niangadou

A N’Tabacoro, derrière les logements sociaux est bâti une grande superficie de terre plate qui excite les spéculateurs fonciers comme cela semblerait être le cas de  Banga immobilier. Mais il se trouve que ces parcelles qui ont des titres fonciers appartiennent à des individus qui l’ont eu en bonne et due forme.  Cette  agence comme on l’a signalé dans nos précédentes parutions appartenant au député Niangadou disposerait également des titres fonciers sur les dites localités. Ce député qui, même s’il le nie a vu son salut au député du RPM, Karim Kéita. Sinon comment on peut être sur une même liste  pour les législatives et dire « qu’il ne doit pas son élection à Ibk et encore moins à son fils ».

Parlant des parcelles, notre  député affirme avoir sollicité 10 hectares à Ntabacoro. Alors qu’en est il des autres 50 hectares puisqu’il veut se procurer de 60 hectares 80A et 71 CA ? (cf le document scanné). Et pour lui, il a acquis ces parcelles de l’Etat dans le cadre du partenariat public –privé, alors que selon une source proche du dossier « il est en train de les vendre à « certains des députés de son parti ». Il est clair que si l’Etat exproprie c’est pour d’utilité publique alors comment peut il exproprier et revendre à un particulier ? Le partenariat public privé voudrait donc que même s’il achetait, ça doit être d’utilité publique.

En ce qui concerne l’indemnisation, il affirme que 90% des personnes ont été indemnisés, chose qui est loin de la vérité car même les 10% n’ont pas été indemnisés par l’Etat. Est-ce un une bavure encore de l’Etat ? On ne saura le dire quand on sait pendant la transition comment le foncier était géré et par qui ?

Rappelons que cette histoire de N’Tabacoro  remonte sous les premières heures du président ATT qui avait instauré les logements sociaux au Mali. C’est à ce titre que des sites qui devraient abriter des logements sociaux à savoir les   maisons de  certaines personnes qui devraient être construites des logements dits sociaux  ont été expropriés. Alors comme l’expropriation ne concernait pas une grande partie de la zone, un nombre important de personne est donc resté et certaines ont fait des réalisations  sur leur terre.

Alors la question qui mérite d’être posée est comment des expropriés indemnisés peuvent prétendre à d’autres indemnisations comme clamé par notre député dans certains médias ? Nous en saurons davantage dans les jours prochains.

Affaire à suivre !

A.D

Source: La sirene

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1 commentaire

  1. 😈 😈 ,au mali tout est permit surtout quand on n’a la tune ,ou le blé en plus il est député ❓ 😈 🙄 🙄

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