Des blessés légers parmi les soldats français

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Soldats français au Mali
REUTERS

PARIS – Les forces françaises au Mali déplorent depuis le lancement de la guerre le 11 janvier, outre un mort au tout début, quelques blessés français mais des blessés relativement légers, a déclaré mercredi le ministre français de la Défense, Jean-Yves Le Drian, sans les chiffrer.

Il y a eu quelques blessés français mais des blessés relativement légers. Il y a eu malheureusement un mort, donc c’est une vraie guerre, a-t-il affirmé à la radio Europe 1, sans préciser le nombre de blessés, les circonstances dans lesquelles les militaires ont été blessés ni quand cela s’est produit.

Il y a eu des pertes significatives du côté des jihadistes, je ne vais pas faire une comptabilité, a-t-il dit. Mais il y a eu une vraie guerre avec des pertes significatives, a-t-il insisté.

Mardi, le ministre de la Défense avait déjà évoqué plusieurs centaines de de combattants islamistes tués.

Côté français, il avait déclaré que les forces françaises ont eu pour leur part un mort, le pilote d’hélicoptère tué aux premières heures de l’intervention, et deux ou trois blessés anecdotiques, sans gravité.

Mercredi, il n’a pas dit si les blessés qu’il a évoqué étaient ou non les mêmes.

Les forces françaises totalisent aujourd’hui 4.000 hommes, soit presque le double de ce qui avait été annoncé au début du conflit. Ce chiffre n’augmentera plus, a précisé mercredi le ministre de la Défense.

Ce chiffre de 4.000 équivaut au nombre de militaires déployés en Afghanistan à son maximum en 2010.

(©AFP / 06 février 2013 09h57)

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3 COMMENTAIRES

  1. une chose m’etonne ,c’est le black out de l’armée malienne sur ses pertes morts ou blessés 😉 😉 😉

  2. blanche neige, vous avez vraiment l’humour baudelairien…
    Si on veut vraiment écouter cette guerre, il faut réunir très urgemment tous les chefs de fractions et leurs conseillers ainsi que certains chefs de villages à Tombouctou, Gao et Kidal, pour mettre en place un système de renseignements efficaces. Il ne saurait y avoir de combat direct entre les terroristes et les armées régulières. L’unique force de ces terroristes reste la cachette parmi les civils qu’ils menacent de représailles. Donc, si les armées parviennent à tourner régulièrement en milieu nomade avec de gros effectifs pour se protéger des embuscades et rassurer les nomades abandonnés aux djihadistes, les renseignements pourront être facilement communiqués, et les terroristes rapidement éliminés avec les appuis aériens.

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