Insécurité dans le cercle de Koro : Un élu assassiné chez lui à Gourty

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Mali: retour au calme à Kidal mais la tension demeure
Des rebelles du MNLA (Mouvement national de libération de l'Azawad), ici photographiés à Kidal dans le nord du Mali. © AFP PHOTO / KENZO TRIBOUILLARD

Le carnage continue dans le cercle de Koro. Le dimanche 3 décembre dernier, des bandits armés ont assassiné Seydou Adiobo Guindo, un élu communal. Il était le 3e adjoint au maire de la Commune de Dioungani. Cette attaque s’est passée dans le centre du pays, plus précisément dans le village de Gourty, dans la Commune de Dioungani, cercle de Koro.    

 Le calme semblait définitivement revenu après le redéploiement de l’armée malienne dans le cercle de Koro en début d’octobre après plusieurs attaques, dans cette localité près de la frontière avec le Burkina Faso. Pourtant, la menace djihadiste persiste dans cette zone à forte tension depuis les événements de 2012. Après l’attaque du marché et de l’église de Douna-pen, c’est un élu communal qui été la cible des djihadistes la semaine dernière. En effet, le 3e adjoint au maire de Dioungani, Seydou Guindo a été froidement abattu dans son domicile à Gourty le dimanche 3 décembre 20 aux environs de 17 h. Cette attaque est survenue lorsque l’armée ait déserté la commune de Dioungani pour d’autres patrouilles vers Boni à 4O km en profondeur vers la frontière avec le Burkina Faso. Pourtant, après quelques mois d’opération, l’armée malienne semblait totalement maitriser la situation avant que ce nouveau pique ne survienne, mais cette nouvelle attaque a provoqué un vrai choc mental tant au niveau de la population que les autorités administratives.

Du coup, cette attaque vient de semer la panique chez les enseignants qui, eux aussi sont souvent  sous le viseur des ennemis de la nation (djihadistes). Il faut rappeler qu’en octobre 2015, un autre élu communal, Timoté Kodio 1er  adjoint au maire de la  Commune de Dioungani à été assassiné dans sa famille. En attendant de trouver d’autres perspectives, les populations de cette zone ont leur sort entre les deux mains.

A.K

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