Mali: Bamako réitère à l’ONU sa volonté de dialogue avec les rebelles du Nord

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Gouvernement Mara - pourparlers - réitère
Le nouveau gouvernement à l’issue du 1er Conseil des Ministres tenu ce mercredi 16 avril 2014

Le gouvernement malien a affirmé aujourd’hui devant leConseil de sécurité des Nations unies sa volonté de mener rapidement des négociations avec les groupes armés du nord du pays, un objectif que l’ONU a qualifié de “première priorité”.

“Je réitère l’engagement du gouvernement du Mali à vraiment ouvrir le dialogue”, a déclaré à la presse le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop, à sa sortie du Conseil. “Nous espérons que dans les jours à venir nous allons pouvoir aller très vite dans le processus de négociation, avec les bons offices de l’ONU et des pays voisins”.

 

Il a rappelé la récente nomination par Bamako d’un négociateur en chef, mais en ajoutant: “Nous souhaitons élargir ce dialogue à toutes les composantes de la société civile au nord du Mali”.

 
“Il ne peut y avoir de solution durable aux problèmes de sécurité dans le Nord sans un processus politique inclusif, ouvrant la voie au rétablissement de I’ordre public, à l’accès égal de tous les Maliens aux services publics et à la réconciliation entre les communautés”, a souligné M. Diop dans son discours. Il a lancé un appel aux pays membres à fournir à la Minusma (Mission de l’ONU au Mali) des moyens supplémentaires, dont des hélicoptères d’attaque et de transport.

 

Pour le représentant spécial de l’ONU au Mali Bert Koenders, “un dialogue politique inclusif reste la première priorité et il doit impérativement démarrer dans les meilleurs délais”. Il est également “urgent d’avoir une feuille de route consensuelle qui se traduise en actions concrètes de la part du gouvernement, des mouvements et de la société civile”.  “Le train de la paix a définitivement quitté la gare et il ne pourra pas faire marche arrière”, a-t-il insisté devant le Conseil. Il a cependant lui aussi estimé que la sécurité dans le Nord restait “très fragile”.

 

Un ancien Premier ministre malien, Modibo Keïta, a été nommé mercredi “haut représentant” du président Ibrahim Boubacar Keïta “pour le dialogue inclusif inter-malien”. Il aura la lourde tâche de mener des négociations formelles avec les groupes armés du Nord, dont la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA).

 

Allié à Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), le MNLA avait lancé en janvier 2012 une rébellion dans le nord du Mali ayant contribué à la déstabilisation du pays. Le Mali a peu après connu un coup d’Etat militaire et une occupation du Nord par des groupes jihadistes pendant neuf mois en 2012. Ces groupes ont partiellement été chassés du Nord par une intervention armée internationale, lancée en janvier 2013 à l’initiative de la France et toujours en cours.

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3 COMMENTAIRES

  1. IL FAUT NEGOCIER POUR SORTIR DE L’IMPASSE. SEULS LES ENNEMIS DU MALI CONSEILLENT LE CONTRAIRE!!!

  2. les dirigeants maliens me font honte ses le mali qui est toujours en traint de mendier chaque foie au lieu de demander l helicoptére a l onu l état pouvais acheté avec l argent de l avion de ibk quelle honte de toute les façon le mali ne doit pas négocié avec le mnla il faut utilisé la force ha j ai oublier que le président du mali s appelle ibk quelle faiblare

  3. Vraiment certains pauvres sont sans honneur, tel semble être le Mali avec des dirigeants irresponsables!

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