Mali : deux mois après ses débuts, l’opération Serval se poursuit

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Soldat_F11 janvier, 11 mars, cela fait tout juste deux mois que la France est entrée en guerre au Mali. Deux mois d’opération Serval, deux mois aujourd’hui lundi que les militaires français mènent la guerre aux jihadistes qui occupaient le nord du Mali depuis plusieurs mois. Une guerre menée par les soldats français avec des moyens énormes, déployés en un temps record, et qui se poursuit aujourd’hui aux cotés des armées maliennes, et tchadiennes essentiellement.

Colonel Thierry Burkhard

Porte-parole de l’état-major français

Après deux mois d’opération, tout le nord du Mali est entré dans une logique d’industrialisation du terrorisme…

L’opération Serval a d’abord permis de stopper la progression des jihadistes vers le sud du Mali. Ces derniers avaient pris le contrôle de la localité de Konna située au centre du pays, et quelques heures après, l’aviation française était entrée en action. Elle a brisé l’élan des jihadistes ensuite en mobilisant de grands moyens.

Les forces françaises accompagnées des éléments de l’armée malienne ont repris successivement les localités de Tombouctou et de Gao. Kidal, capitale de la troisième région administrative du nord du Mali est également tombée assez rapidement dans les mains de l’armée française, soutenue par les militaires tchadiens mais sans la présence des militaires maliens alors que les touaregs armés du MNLA étaient présents, et le sont toujours, dans la région.

Au total, en deux mois, quatre militaires français ont été tués sur le théâtre des opérations.

La France mobilise actuellement 4 000 militaires sur le sol malien. Des bases arrière, la logistique des jihadistes, ont été détruites, sans compter des centaines de combattants jihadistes tués ou blessés.

Actuellement, l’opération Serval se concentre dans la zone montagneuse du nord-est du pays, et de l’avis même du ministre français de la Défense Jean-Yves Le Drian, 70 % du travail a été fait, mais des jihadistes sont toujours sur le terrain.

 

Colonel Thierry Burkhard

Porte-parole de l’état-major français

La troisième phase, qui est actuellement en cours, est une phase de sécurisation du terrain reconquis mais également une phase de destruction d’éléments terroristes…

Par RFI

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1 commentaire

  1. après deux mois de l’opération servale de la France on peut dire que aujaurd’hui que nous pouvons dormi traquillement mais la crainte ou la peur c’est au niveau de Kidal que jusqu’à présent on ne sait pas ceux que le MNLA réprente pour la France.

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