Deuxième session du haut conseil des collectivités ” La reprise du septentrion doit absolument être la seule préoccupation “, dixit Oumarou Ag Ibrahim

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La 2ème session du Haut conseil des collectivités a ouvert ses travaux, hier à son siège. C’était sous la présidence de l’honorable Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara, président de l’institution. On notait également la présence de certains membres du gouvernement, notamment le ministre de travail, de la reforme publique et les relations avec les institutions, Mamadou Namory Traoré.

Cette 2ème session intervient dans une période très difficile de  l’histoire de notre pays en l’occurrence, une crise institutionnelle qui a conduit à la suspension de toutes les institutions de la République et l’occupation des deux tiers par des groupes armés et terroristes.  D’où sa singularité avec l’adoption par le gouvernement du projet de loi portant prorogation du mandat des conseillers nationaux. Laquelle loi a été votée par l’Assemblée Nationale le 18 octobre 2012.

Dans son discours d’ouverture, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim Haïdara indiqué que “ l’histoire nous enseigne que les grandes nations ont un destin auquel elles n’échappent guère et notre pays ne saurait se soustraire à cette implacable vérité “. Ainsi, poursuit-il, ” le 22 mars 2012, celui du Mali a littéralement basculé. L’édifice commun qui faisait la fierté de tout un peuple et qui inspirait la crainte de ses détracteurs, s’est hélas révélé, très fragile, au point de s’écrouler comme un château de carte. Voilà la triste réalité et les conséquences incommensurables sont perceptibles dans tous les domaines de la vie nationale “. Face à cette situation, le président de l’institution a demandé aux Maliens de prendre conscience sans tomber dans le piège et la paranoïa. Pour lui, la recherche des voies et moyens pour la reprise du septentrion doit absolument être la seule préoccupation qui vaille et reste le seul combat qui mérite d’être fermement engagé. D’où son appel à sortir des discours approximatifs, désuets et des calculs politiciens et de donner des moyens à nos forces armées pour effectuer sa tâche régalienne, c’est-à-dire la libération du nord de notre pays. Il a précisé qu’au Mali, tout peut se discuter et se donner une solution dans le cadre de la décentralisation. En outre, Oumarou Ag Mohamed Ibrahim constate que cette politique de l’Etat qui implique la responsabilité de tous se manifeste par le manque de fournitures des services sociaux de base et la timidité que l’Etat observe pour le transfert des compétences. D’où son appel à l’Etat de procéder sans délai au transfert des compétences. Il y va de la sécurité et le développement de notre pays.

Pour la résolution de cette crise, le président du Haut conseil des collectivités en appelle à l’établissement d’un fichier électoral accepté par toutes les formations politiques et la société civile.

“Le Mali reste une terre de vieilles civilisations, qui a inventé et fait partager son humanisme de dialogue, de tolérance et de solidarité. Des valeurs ancestrales sur lesquelles est bâtie notre nation, il nous appartient de les magnifier et de les perpétuer en tout lieu et en toute circonstance “, a conclu Oumarou Ag Ibrahim Haïdara. Pour cette session le Haut conseil des collectivités territoriale a à son ordre du jour l’examen des textes soumis par le gouvernement pour avis et les questions diverses.

Kassoum THERA

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1 commentaire

  1. Pourquoi ne pas négocier aussi avec les tueurs en série ? Avec les violeurs incorrigibles au lieu de les castrer chimiquement ? On capitule face à un coupeur de route en se faisant proprement rançonner, ou on va chercher la gendarmerie à la première occasion, si une gendarmerie il y a. Sinon négocier avec quelqu’un qui ne cherche qu’à t’humilier, te vexer, te violer voire te tuer à quelque de surréaliste. Parce que la politique du diviser pour régner n’a jamais rien donné jusque là. Personne n’a jamais vu ces criminels se faire réellement la guerre, juste de petites querelles de famille de temps à autre…

    Si Iyad renonce à la charia, que lui reste –il à négocier? La liberté de poursuivre les enlèvements ? Les trafics de drogues, d’armes, de cigarettes ? Ou échapper à la CPI ou à la mort par les djihadistes ou par la CEDEAO ? Lui-même ne sera pas assez fou pour oser demander encore une place au soleil malien…
    Epargner la zone de Kidal (MNLA/ANESARDINE) pour qu’elle continue ses crimes dans la même zone et les reprenne dans les autres régions à la première occasion. On verra si les maliens accepteront cela après les flagellations, vols, viols, saccages, profanations amputations, assassinats, enlèvements et trafics en tout genre d’ANESARDINE qui a toujours proclamé et exigé à la face du monde l’application d’une certaine charia aux autres…
    Vivement le financement de la guerre par les occidentaux !
    Vivement l’arrivée des troupes de la CEDEAO et des NU !
    Vivement la mise en place des troupes d’autodéfense encadrées par l’armée !
    Vivement l’arrestation par la CPI des membres du MNLA/ANESARDINE installés au Burkina, en Mauritanie, en Algérie ou en France !
    Ensuite la tenue d’élections sur base de fichier biométrique

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