Barack Obama : son discours à l’Union africaine

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En marge de sa visite officielle en Éthiopie, Barack Obama a prononcé mardi le premier discours d’un président américain au siège de l’Union africaine.

Le président américain Barack Obama lors de son discours au siège de l'Union africaine à Addis-Abeba, le 28 juillet 2015.  © Saul Loeb / AFP

Barack Obama quitte l’Éthiopie pour regagner Washington à la fin de son discours devant l’UA. Lundi soir, le président américain a tenu un mini-sommet sur la situation au Soudan du Sud, le plus jeune pays du monde, ravagé par 19 mois de guerre civile. Corruption, démocratie, terrorisme, quelques extraits du discours d’Obama.

Corruption

Le président américain Barack Obama a appelé mardi, depuis la tribune de l’Union africaine (UA) à Addis-Abeba, l’Afrique à vaincre le “cancer de la corruption” et adhérer aux principes démocratiques, si elle veut assurer son développement.

“Rien ne libérera plus le potentiel économique de l’Afrique que l’éradication du cancer de la corruption”, a estimé M. Obama. “La corruption existe partout dans le monde”, mais “en Afrique la corruption aspire des milliards de dollars des économies, de l’argent qui pourrait être utilisé pour créer des emplois, construire des hôpitaux et des écoles”.

“Seuls les Africains peuvent mettre fin à la corruption dans leurs pays”, a ajouté M. Obama, promettant que les États-Unis aideraient les gouvernements africains décidés à combattre les circuits financiers illicites à prendre des mesures, à promouvoir la bonne gouvernance, la transparence et l’État de droit.

Démocratie

“Les progrès de l’Afrique dépendront aussi de la démocratie, parce que les Africains, comme tout le monde, méritent la dignité de pouvoir contrôler leurs propres vies”, a-t-il ajouté, énumérant “les ingrédients d’une vraie démocratie : élections libres et équitables. Liberté d’expression et de la presse. Liberté de réunion.”

“Ces droits sont universels. Ils sont écrits dans les constitutions africaines”, a-t-il souligné.
La démocratie “prend racine” à travers l’Afrique, a poursuivi le président américain, citant la Sierra Leone, le Ghana, le Bénin, le Botswana, la Namibie, l’Afrique du Sud ou les récentes élections pacifiques au Nigeria. “Cependant, en ce moment, ces libertés sont refusées à de nombreux Africains. La démocratie, ce n’est pas juste des élections. Quand les journalistes sont mis derrière les barreaux pour avoir fait leur travail, des militants sont menacés (…) alors il y a une démocratie qui n’en a le nom, mais pas le contenu.”

“Les pays ne peuvent pas réaliser les promesses des indépendances tant qu’ils ne protégeront pas les droits de leurs peuples”, a-t-il lancé devant les ambassadeurs des pays membres de l’UA, réunis au siège de l’institution à Addis-Abeba, en Éthiopie.

Terrorisme

Les États-Unis sont aux côtés de l’Afrique face “au terrorisme et à la guerre”, a assuré le président américain Barack Obama mardi à Addis-Abeba, depuis la tribune de l’Union africaine (UA). “Alors que l’Afrique fait face au terrorisme et à la guerre, les États-Unis sont à vos côtés”, a-t-il déclaré devant un parterre de représentants des chefs d’État membres de l’UA. “Avec des formations et du soutien, nous aidons les forces africaines à se renforcer”, a-t-il expliqué, ajoutant que le combat contre les groupes armés qui ensanglantent le continent devait s’accompagner de progrès en matière de gouvernance.

Le Point Afrique – Publié le 28/07/2015

 

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1 commentaire

  1. Barack OBAMA n’a aucune considération pour les négros de l’Afrique Occidentale Française, d’ailleurs cette partie ne fait pas partie de sa politique. Tous les anciens Président ont fait plus que lui dans le cadre de l’aide à cette partie de l’Afrique.

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