«En cas de révélation majeure, le soutien à Trump imploserait»

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Donald Trump le 1er juin 2017 à la Maison Blanche à Washington / © AFP / SAUL LOEB
Donald Trump le 1er juin 2017 à la Maison Blanche à Washington / © AFP / SAUL LOEB

Robert Mueller, le procureur spécial en charge de l’affaire Russe, soupçonne Donald Trump d’avoir fait obstruction à la justice. Si cela s’avère exact, le président américain risquerait la destitution.

Idris Fassassi, maître de conférences en droit public à l’université de Paris II Panthéon-Assas, est spécialiste du droit constitutionnel aux Etats-Unis. Selon lui, le président américain, bien que protégé pénalement, n’est pas à l’abri d’un impeachment.

Le limogeage de James Comey, ancien chef du FBI, a-t-il été l’élément déclencheur de cette enquête sur le président américain ?

Les suspicions contre Donald Trump se sont renforcées dès lors que James Comey a dit que le Président avait fait pression sur lui pour qu’il mette fin à l’enquête sur Michael Flynn, l’ex-conseiller de Trump à la sécurité nationale. Le licenciement de Comey devient donc suspect au point de prendre des airs de Watergate. Donald Trump, lui-même, a renforcé les doutes en invoquant différentes raisons pour le renvoi. Il a d’abord évoqué la gestion par James Comey de l’affaire des emails d’Hillary Clinton pendant la campagne, alors même qu’il avait vu cela comme un acte «courageux», pour enfin indiquer dans une interview que le renvoi de Comey était lié à l’enquête sur l’implication de la Russie dans les élections.

Que risque Donald Trump si l’obstruction à la justice est confirmée ?

En théorie, on pourrait imaginer des poursuites pénales contre le Président, dans la mesure où l’obstruction à la justice est punie par le droit américain. Néanmoins, il est généralement considéré que les présidents en exercice disposent d’une immunité pénale, et ne peuvent donc pas être poursuivis tant qu’ils exercent leurs fonctions. La question n’est pas explicitement tranchée par la Constitution, et c’est un point sur lequel la Cour suprême ne s’est d’ailleurs jamais prononcée. Mais il existe un consensus assez large sur cette solution, qui vise effectivement à protéger la fonction présidentielle.

En dehors des (…) Lire la suite sur Liberation.fr

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9 COMMENTAIRES

  1. SI LES ADMINISTRATEURS MONDIAUX NE GAGNENT PAS PAR LE JEU DES JONES, ALORS ILS GAGNENT QUAND MEME AVEC LEURS MEDIATS MENSONGIERS ET LEURS RELIGIONS DE POURITURE!

    ILS ONT SORTI UN MACRON DU COUILLE MAIS VEULENT ELIMINER UN TRUMP DU PEUPLE!

    • Les prières ne servent à rien: on ne construit pas un pays sur des prières, les prières ne font pas pousser les route/ponts/hôpitaux/écoles… techniques

      Il faut beaucoup travailler!

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