Guillaume Soro face à la presse :«Les jours de Gbagbo sont comptés…»

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Après le XV sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA tenu au Centre International de Conférence de Bamako le samedi 22 janvier dernier, le premier ministre du Président démocratiquement élu de la Côte d’Ivoire, Guillaume Soro a animé une conférence de presse à l’hôtel de l’amitié où il a exprimé une nouvelle fois  le besoin croissant d’une option militaire, qui d’après lui, fait son chemin pour déloger Laurent Gbagbo qui confisque le pouvoir.

Le premier ministre ivoirien, Guillaume Soro était face à la presse, en début de soirée, samedi pour faire part de sa satisfaction des mesures prises par les Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’UEMOA en conclave à Bamako. «Le gouvernement légitime de Côte d’Ivoire ne peut pas accepter que quelqu’un qui confisque le pouvoir continue de soutirer les fonds de l’Etat de Côte d’Ivoire logés à la BCEAO pour trafiquer des armes. Les Chefs d’Etat ont pris la décision de faire un pas en avant en contraignant le Gouverneur Philipe Henry Dacoury-Tabley à la demission», c’est félicité Soro. Selon toujours Soro, le Président Alassane Ouattara choisira dans les prochains jours un nouveau gouverneur mais pour l’heure, l’intérim est assuré.

Interrogé sur l’option militaire pour faire respecter le verdict des urnes en Côte d’Ivoire, Guillaume Soro dira que le sommet de l’UEMOA n’a pas traité cette question mais plutôt la situation financière de l’Union qui était à l’ordre du jour. Il précisera toute fois que l’intervention de la CEDEAO est la dernière solution mais qu’elle fait son chemin. «Nous allons continuer de parler avec les organisations continentales et sous-régionales parce que c’est une commission d’ensemble et global qui doit gérer la question. Il s’agit de faire triompher le verdict des urnes en Côte d’Ivoire. J’ai passé de capitale en capitale et je suis convaincu que très bientôt la normalisation se fera parce que j’ai eu des bons entretiens avec les Chefs d’Etats et les jours de Laurent Gbagbo sont plus que jamais comptés», a-t-il poursuivit.

S’agissant du spectre de la guerre civile à propos d’une éventuelle intervention militaire, le premier ministre Soro précisera qu’en Côte d’Ivoire on est à plus de 300 morts et chaque jour qui passe, des personnes sont exécutées. «J’exhorte la CEDEAO à aller rapidement à la mise en œuvre d’une opération militaire au nom du droit d’ingérence et de la sauvegarde de la démocratie. S’il y avait eu une intervention militaire au Rwanda dès le départ, on n’aurait pas eu ces milliers de morts, ni le génocide», a exprimé Guillaume Soro.

Enfin, Soro a regretté l’absence du Président Ouattara. Selon lui, sa présence aurait été une très bonne chose mais il est sous un blocus avec l’ancien président, Henry Konan Bedier, tous deux confinés dans un hôtel. Ce qui est inacceptable. Dans d’autres pays, même l’opposition ne veut pas être assignée en résidence or en Côte d’Ivoire, on a déployé des chars pour faire blocus autour du Golf hôtel. «Le président de la République, Alassane Dramane Ouattara aurai bien voulu être là malheureusement il est dans cette situation que nous dénonçons très vivement», a conclu le premier ministre Guillaume Soro.

 

Mamadou Diallo «Mass» 

 

 

 

 

 

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