Gabon: profondes divisions dans l’opposition autour du dialogue national

4
Gabon: profondes divisions dans l'opposition autour du dialogue national

Au Gabon, le dialogue national est effectivement entré dans sa phase politique, après trois semaines consacrées au recueil des propositions de la société civile. La cérémonie d’ouverture a été présidée au stade de l’amitié sino-gabonaise par le Premier ministre, Emmanuel Issoze-Ngondet qui était pour la circonstance entouré des co-présidents du dialogue pour l’opposition et la majorité. Jean Ping continue de bouder ce dialogue, alors que les conclusions qui seront issues seront transformées en lois de la République.

Il y a eu un peu de retard à l’allumage. Dans un premier temps, les participants se sont retrouvés dans une salle où il faisait très chaud. Le protocole a rapidement trouvé une salle plus spacieuse avec de l’air conditionné. Beaucoup d’hésitation dans la gestion de la presse. L’unique cérémonie de la journée s’est déroulée loin des caméras.

Dans la salle, c’était le face à face et une grande méfiance. Patrick Eyogho Edzang, député de l’Union nationale, le parti qui boycotte le dialogue, fulmine qu’il n’est pas venu boire du petit lait préparé par le pouvoir : « Personne ne part à ce dialogue avec la fleur au fusil, lance-t-il. Si le pouvoir pense que les choses vont se passer facilement comme ils sont à la manœuvre, je pense qu’il se trompe. J’ai pris des risques pour ça, et j’y crois fermement. Je vais peser de tout mon poids pour pouvoir faire avancer les choses ».

« Nous voulons dialoguer »

Réaction immédiate de Clémence Mezui, porte-parole du Parti démocratique gabonais (PDG, le parti au pouvoir) : « L’opposition parle déjà d’enfarinage. Nous, nous ne voulons enfariner personne. Nous voulons dialoguer. Nous voulons nous pardonner pour qu’il y ait de la paix dans ce pays. C’est pour cela qu’au PDG, nous disons dialogue, tolérance et paix ».

Les débats s’annoncent donc houleux. Chaque camp veut faire valoir ses propositions pour le Gabon du futur.

Par RFI Publié le 19-04-2017

Commentaires via Facebook :

4 COMMENTAIRES

  1. Reste maintenant que ces 3 Rapetou doivent être sanctionné, maintenant ils faut qu’ils assument leurs fautes!
    Une frappe militaire sur un de ces 3 serait tout à fait légitime maintenant puisqu’ils ont attaqué un pays souverain (date du 14 Avril 2018 à inscrire sur une pierre blanche) sans accord de la communauté internationale dont ils se foutent royalement!

    Une fois de plus la France, la GB et les USA comme au début des années 2010 ont montré qu’ils ne sont aucunement pour la paix, et se sont fourré dans ce piège qu’est ce bourbier!

    Rien de bon pour l’avenir de sur cette planète!

      • la France, la GB et les USA sont des pays VOYOUX qui manipulent, sèment leurs habituels désordres!
        Répondre

  2. Les occidentaux porte une fois de plus l’entière et totale RÉSPONSABILITÉ de leur frappe (sur base de rumeur NON confirmée!)

    Emmanuel Macron, Thérésa May, Donald Trump, ont maintenant tout ce dimanche pour mesurer l’ampleur de leur ÉNORME BOURDE qu’ils ont commis!

    Et ne me parlez pas du pretexte des armes chimiques pretexte
    Quelle pretexte?
    Trump avait déjà prémédité son coup en annonçant il y a quelques semaine, sa clarification de sa position surnla Syrie, cela bien avant ces rumeurs d’attaque chimique!

    et déstabiliser un pays SOUVERAIN!
    Mais bon les USA ne peuvent pas savoir ce que c’est vu qu’ils squattent la terre amerindienne!

    De fréquents pieds de nez au reste des peuples de la planète, dont ils se moquent tant et annoncent le retour à leur domination qui à tant fait de mal à l’Afrique et aux Africains!

Comments are closed.