Gaza: le cessez-le-feu a duré moins de quatre heures

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Gaza: le cessez-le-feu a duré moins de quatre heures
Un soldat israélien prépare l’artillerie, le long de la frontière entre Gaza et Israël, le 31 juillet 2014.
AFP PHOTO / JACK GUEZ

Seuls les bombardements ont été interrompus entre 8 heures et 11 heures 30, heures locales, ce vendredi matin 1er juillet, sur la bande de Gaza. La trêve humanitaire a duré moins de quatre heures.

L’armée israélienne a annoncé ce vendredi midi, heure locale, à la population de Gaza qu’elle reprend ses opérations militaires. Le cessez-le-feu humanitaire est terminé sur la bande de Gaza.

Israël impute la rupture totale de la trêve au Hamas. Il a accusé le mouvement islamiste palestinien et ses alliés de « violation flagrante » du cessez-le-feu, même si aucune précision quant à la nature de cette violation n’a été donnée. Pour la première fois, Israël et le Hamas avaient pourtant tous deux accepté dans la nuit de jeudi à vendredi une trêve humanitaire de 72 heures.

Ce matin, à peine deux heures après l’entrée en vigueur du cessez-le-feu, les sirènes ont retenti en Israël pour mettre en garde contre un tir de roquette non loin de Rafah, et l’artillerie israélienne a riposté, rappelant la volatilité de la situation. La riposte a fait trente morts, au dernier bilan médical.

Le cessez-le-feu n’empêchera pas l’armée israélienne de poursuivre ses opérations derrière ses positions actuelles, avait d’ailleurs prévenu le secrétaire d’Etat américain John Kerry en annonçant la trêve. Le Hamas avait, quant à lui, assuré qu’il répliquerait à toute attaque israélienne.

Des négociations sont censées s’engager aujourd’hui, vendredi, au Caire pour que cette trêve puisse durer plus longtemps que les précédentes, unilatérales, dans un conflit dévastateur qui, en 25 jours, a coûté la vie à plus de 1 450 Palestiniens, en grande majorité des civils, ainsi qu’à 61 soldats et trois civils côté israélien.

« Il n’y a aucune garantie » que les belligérants sauront trouver un accord
durable, avait reconnu John Kerry.

par RFI

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