Libye: Les présidents de Mauritanie et du Mali à une réunion en Afrique du Sud

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(AFP) – Les présidents mauritanien et malien ont quitté leur pays samedi pour assister en Afrique du Sud à une réunion du comité de médiateurs de l’Union africaine sur le conflit en Libye, a appris l’AFP de sources officielles à Nouakchott et Bamako.

Lors de cette rencontre du "Comité de haut niveau de l’Union africaine (UA) sur la crise libyenne", prévue dimanche, ils doivent "discuter des derniers développements du conflit en Libye et des efforts menés" pour le résoudre, a indiqué l’Agence mauritanienne d’information (AMI, officielle).

Aucune indication n’a été donnée sur d’éventuelles nouvelles propositions de ce comité, présidé par le chef de l’Etat mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz et dont est membre le président malien Amadou Toumani Touré.

Le panel, chargé par l’UA de trouver une solution négociée au conflit libyen, comprend trois autres chefs d’Etat africains: Jacob Zuma (Afrique du Sud), Denis Sassou Nguesso (Congo) et Yoweri Museveni (Ouganda).

Cette réunion, en Afrique du Sud, du comité des médiateurs intervient juste avant le 17e sommet de l’Union africaine qui se tiendra à Malabo, en Guinée-équatoriale du 29 juin au 1er juillet. La crise libyenne sera un des sujets de discussion.

Le plan a été rejeté par le Conseil national de transition (CNT), organe de direction des insurgés combattant depuis février le régime de M. Kadhafi, dont les forces sont visées depuis mars par des frappes d’une coalition internationale.

Cette feuille de route prévoit un cessez-le-feu et l’instauration d’une période de transition conduisant à des élections démocratiques.

Dans un entretien avec l’AFP le 6 juin à Nouakchott, le président mauritanien avait estimé que M. Kadhafi ne pouvait "plus diriger la Libye".

"Quoiqu’il arrive, il y aura une solution négociée, même avec le temps. Dans tous les cas, Kadhafi ne peut plus diriger la Libye. Son départ devient une nécessité", avait déclaré M. Ould Abdel Aziz, en doutant cependant de l’efficacité des frappes menées par l’Otan en Libye, en particulier sur Tripoli.

Le 22 juin, le Mali et l’Afrique du Sud avaient réclamé "l’arrêt immédiat des hostilités" en Libye, au dernier jour d’une visite à Bamako de la chef de la diplomatie sud-africaine, Maite Nkoana-Mashabane.

 AFP

 

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