Roch Marc Christian Kaboré, président du mouvement du peuple pour le progrès (MPP) : « A Blaise de donner un contenu au dialogue »

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Aujourd’hui 23 septembre 2014, le président du Faso reçoit la majorité et l’opposition. Le MPP sera sans doute, à ce rendez-vous. Pour son président, Roch Marc Christian Kaboré, l’initiative présidentielle  est bonne mais, il faut espérer qu’elle aboutisse à une solution consensuelle. Un mois pile, jour pour jour, que l’opposition a battu le macadam contre le référendum et l’article 37, les rumeurs de brouille au sein de la hiérarchie du MPP ? Fadaises ! répondra-t-il en substance, du dialogue constructif qui aurait permis depuis belle lurette, de résoudre certaines questions, il est partant. Et bien sûr, de sa candidature à la présidentielle de 2015. Dans cet entretien recueilli à la veille de ce face-à-face avec Blaise, RMCK dit (presque) tout, avec le ton apaisé qu’on lui connaît, mais avec ouverture et  détermination.

 

Parlons de la marche du 23 août 2014, sous l’égide du Chef de file de l’opposition politique (CFOP). Elle a été qualifiée d’inédite et d’exceptionnelle.  N’est-ce -pas exagéré ?

Tout le monde s’accorde à qualifier cette mobilisation d’inédite. La presse en a largement rendu compte et mérite d’être félicitée pour son objectivité. En tant que responsable politique, j’ai été heureux de voir les Burkinabè marcher, si nombreux, sur 8 kilomètres, dans la sérénité, dans l’ordre et la discipline, scandant des slogans sur la démocratie, la paix, la liberté et résolument opposés à toute idée de référendum pour réviser l’article 37 de la constitution qui limite le nombre de mandats présidentiels à deux.

 

Au regard des enjeux, n’avez-vous pas été inquiet de la réussite de cette marche ?

A aucun moment, je n’ai craint pour la mobilisation le 23 août dernier, tout comme à chaque fois que nous appelons le peuple à manifester. On a pu sentir, malgré les intimidations et les tentatives d’entrave, la détermination du peuple burkinabè pour le changement qui s’est encore exprimée de manière remarquable.

 

La marche a été effectivement interdite par le maire de la ville de Ouaga, puis autorisée. Que s’est-il passé ?

L’essentiel est que la question a été traitée et résolue de manière responsable, par la négociation, entre l’autorité communale et le CFOP. Le reste appartient au passé.

 

D’aucuns affirment que  la marche était une réponse aux déclarations du président du Faso, à l’occasion du sommet USA-Afrique aux Etats-Unis. Vrai ou faux ?

Cette marche est avant tout, l’expression d’un refus déterminé du peuple burkinabè de l’idée même d’un référendum destiné à réviser l’article 37 de notre constitution. Elle traduit un désir profond d’alternance. Bien sûr, les déclarations du chef de l’Etat à Washington, auxquelles vous faites allusion, ont contribué à renforcer l’engagement des populations.

 

A l’occasion à Washington, le président du Faso a déclaré qu’«il n’y a pas d’institutions fortes, s’il n’y a pas d’hommes forts pour poser les jalons de ces institutions, dans la durée». Qu’en pensez-vous ?

Dans une démocratie, seules les institutions doivent être fortes, au-delà des dirigeants pris individuellement. L’idée d’hommes forts renvoie, me semble-t-il, aux Etats d’exception ou de non droit. Les hommes passent, mais les institutions demeurent. En tout état de cause, je pense que le Président du Faso devrait se méfier de certaines formules qui accentuent la fracture sociale et ne militent pas en faveur de l’apaisement et de l’unité du peuple burkinabè.

 

Le Président, le CDP, ainsi que leurs alliés, semblent déterminés à organiser le référendum pour modifier l’article 37. Comment appréciez-vous cette détermination affichée ?

Je ne sais pas si le Président est déterminé, comme vous le dites, puisqu’il a dit qu’il est dans la réflexion. Je souhaite que sa réflexion le conduise à une décision de rassemblement pour la paix et la cohésion nationales.

 

 

Avec la situation actuelle, l’atmosphère politique et sociale est anxiogène. Quel est selon vous,  le meilleur moyen de préserver et consolider la paix et la cohésion nationale, aujourd’hui ?

Le respect de la constitution me paraît essentiel. C’est pourquoi la position de notre parti sur les velléités de lever la limitation du mandat présidentiel est sans équivoque : un référendum pour la révision de l’article 37 n’est pas juridiquement fondé, son illégalité et son inconstitutionnalité ont été suffisamment démontrées par d’éminents constitutionnalistes de notre pays. Il n’est pas politiquement défendable et pose un problème, au plan de la morale et de l’éthique en politique. Pour l’essentiel, la constitution doit recevoir une interprétation qui permette de consolider la démocratie et non d’en assurer le recul. Je rappelle que l’intention du législateur en 1991, puis en avril 2000, suite au rapport du Collège de sages, était bien d’interdire plus de deux mandats présidentiels. Fruit d’un consensus national, l’article 37, dans sa formulation actuelle, a été accepté par chacun pour garantir l’alternance et préserver la paix et la stabilité. Par ailleurs, toute tentative qui viserait à remettre en cause, après 27 ans de pouvoir, la limitation du mandat présidentiel serait un acte anticonstitutionnel, en ce qu’elle instaurerait un pouvoir personnel proscrit par notre constitution. En outre, le principe d’éthique et de respect de la parole donnée devrait interdire aux parties prenantes, y compris au Président Blaise Compaoré, de revenir sur les engagements pris en 2000 pour accepter les réformes politiques issues des travaux du Collège de sages, suite à la grave crise sociopolitique, consécutive à l’assassinat du journaliste Norbert  Zongo et de ses compagnons. En somme, la révision de l’article 37 ruinerait tous les acquis démocratiques obtenus au prix de mille efforts par le peuple burkinabè, depuis le 2 juin 1991.

 

Un député du CDP a récemment déclaré que le Burkina n’a pas encore produit de leader de la trempe de Blaise Compaoré. Que lui répondez-vous ?

De tels propos relèvent, à mon sens, de simples élucubrations, qui n’engagent que leur auteur.  Je pense que le Burkina Faso n’est pas taillé à la mesure d’un homme, chaque citoyen étant appelé à participer à la construction du pays et, en conséquence, à prétendre exercer toutes les charges publiques de l’Etat.

 

 

Le Front républicain a lancé, depuis Gaoua, un appel au dialogue pour résoudre la crise actuelle. Quel est votre sentiment sur cet appel au dialogue ?

Dans le principe, nous ne sommes pas opposés au dialogue, à condition qu’il s’agisse d’un dialogue  sincère et constructif et non d’une logique de duplicité. Vous voyez bien que, pendant que des appels au dialogue sont lancés, une proposition de loi initiée par le groupe parlementaire CDP, portant modification de l’article 37, a été commuée en un appel au Président du Faso pour le référendum. Est-ce cela la volonté de dialogue tant clamée ?

 

 

Aujourd’hui 23 septembre, tout comme la majorité, le chef de l’Etat Blaise Compaoré rencontre l’opposition. Qu’attendez-vous de cette rencontre ?

On espère que ce n’est pas une rencontre de plus. On ose penser que pour une fois,  le président, dans la mesure où il était dans une réflexion, va proposer une solution qui permette d’œuvrer à l’unité du peuple. C’est pourquoi, cette rencontre, autant elle est source d’espoir, inquiète aussi, car il faut espérer  que ce se soit pas une activité théâtrale, dont les résultats soient connus d’avance.

 

Les populations attendent, car la lassitude gagne, or, on semble tourner en rond. Concrètement, qu’est-ce qui peut sortir d’une telle audience ?

Je ne peux pas présager de ce qui va sortir de cette rencontre, puisque le président va rencontrer les partis membres de l’opposition, et ceux de la majorité. C’est à lui qu’appartient l’initiative. Ce n’est qu’au sortir de cette audience que nous saurons ce qu’il en est exactement. A ce moment, chaque camp se déterminera.

 

 

Il est question d’un gouvernement d’union nationale dans lequel figureront le MPP, l’UPC et d’autres partis de l’opposition. Vrai ou faux ?

En ce qui nous concerne, au MPP, nous n’entrerons pas dans un gouvernement dans n’importe quelles conditions. Je crois que le préalable est le respect de la constitution, c’est-à-dire que le mandat du président s’achève en 2015 et que  l’orientation soit l’organisation d’une élection transparente, sans le président Blaise Compaoré. C’est cela, le préalable à toute forme de discussion.

 

Même avec un Premier ministre issu de vos rangs, avec des pouvoirs étendus, qui organisera la présidentielle, le MPP ne serait-il pas tenté ?

La question n’est pas celle d’un PM. Mais, celle du préalable. Si nous sommes d’accord pour respecter la constitution, il n’y a pas de problème mais, si c’est pour être là à tergiverser, à savoir s’il faut organiser un référendum, si le président peut avoir 5 ans, ce n’est pas la peine. Dans ce cas-là, même si on nous donne la primature, mieux vaut ne pas pactiser.

 

Que se passe-t-il exactement au MPP ? Des rumeurs font état  de dissensions au sommet et même des  démissions imminentes et pas des moindres !

Tout laisse croire que le MPP est la cible à abattre du CDP. Il s’agit, en réalité, d’une entreprise organisée de désinformation de nos adversaires politiques. Cela ne nous surprend guère et nous demeurons convaincus que, quelles que soient les méthodes utilisées, les instigateurs seront déçus des résultats, s’ils ne le sont pas déjà. J’invite les militants à rester sereins et concentrés sur les objectifs qui sont les nôtres à cette étape de la vie du parti et à poursuivre notre implantation et notre assise au sein du peuple.

Quel bilan pouvez-vous faire de la mise en place de vos structures ?

Après la mise en place des structures géographiques dans les régions, les provinces et les communes, nous sommes à la phase de finalisation des bureaux des comités des secteurs et des villages. De même, la mise en place des bureaux des unions des femmes, des jeunes et des anciens, ainsi que celles des marchés et yaars, des secteurs structurés et du secteur informel, se déroule avec satisfaction sur l’ensemble du territoire. L’ensemble du processus sera terminé en fin septembre.

 

A l’évidence, vous serez le  candidat du MPP pour la prochaine présidentielle…

Le moment venu, le parti décidera du choix de son candidat, dans le respect des textes qui le régissent.

 

Peut-on s’attendre à une candidature unique de l’opposition ?

Pourquoi pas ? Après tout, nous faisons actuellement, de grandes choses, ensemble et avec bonheur.

 

L’actualité de la sous-région est marquée par la psychose liée à l’épidémie d’Ebola, alors même que les craintes liées aux conflits n’ont pas entièrement disparu. Quelle réflexion cela vous inspire-t-il ?

L’épidémie d’Ebola, au regard du taux de mortalité et de sa fulgurante progression à travers les frontières, nous préoccupe au plus haut point. Je saisis cette occasion pour exprimer la solidarité de notre parti aux peuples de Guinée, du Libéria, de la Sierra-Léone et du Nigéria, ainsi qu’à tous ceux qui vivent dans la psychose liée à cette maladie. Face à cette épidémie, nous devons encourager les pouvoirs publics à accroître la vigilance et à renforcer les mesures de prévention, tout en développant la coopération médicale sous- régionale et internationale. S’agissant des conflits, il faut reconnaître que notre sous-région fait face à l’apparition de  groupes armés qui réclament ouvertement leur affiliation au terrorisme international. C’est pourquoi, nous saluons les efforts déployés, à travers la coopération régionale et internationale, pour lutter, avec efficacité, contre cette gangrène qu’est le terrorisme. Je suis convaincu qu’aucun Etat ne peut, tout seul, venir à bout de ces fléaux et que la solution réside dans la mutualisation de nos forces et de nos moyens, à travers une véritable intégration africaine.

Interview réalisée par Joachim de KAÏBO

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29 COMMENTAIRES

  1. Mobutu était devenu roi du Zaïre pour quelle paix et quelle stabilité? Regarder ou Lansana Conté à conduit la Guinée. Voyez la Côte d’ivoire depuis la mort dhouphouet. Partout les longs règnes se terminent par le Chao. Souvenons nous de Kadafi de Ben Ali et de Moubarak

    • Mounafica tu es vraiment con Côme ton nom l’indique. Roch à dit sur RFI que la persistance dans l’erreur est diabolique. Il dit aujourd’hui que la modification de l’article 37 va rompre un consensus qui a fondé la paix depuis 2000 et qui a sauvé Blaise Compaore

  2. Partout en Afrique les long règnes ont conduit les Etats vers les Chao. C’est cela qui est en jeu au Burkina. Blaise doit partir pour préserver la paix et la stabilité.

  3. Roch Marc Christian Kabore est celui là même qui a aidé Blaise à réaliser les principaux acquis au Burkina,avec Salif Diallo et Simon. Il est temps que Blaise parte.

  4. Quelle honte! De quoi est -il question encore? Il y a un grand jouisseur qui disait que “LA LIMITATION DES MANDATS ETAIT INCONSTITUTIONELLE” en 2010 avant qu’il be soit debarque de son poste et maintenant il se dedie. La question est qu’est ce qui a change? …..euh…. je crois qu’il a Perdu son Poste et maintenant il cree un Mouvement. Suivez mon regard: MPP

    La plus part des grand experts ont jete l’eponge sur la legalite de la modification de la constitution. Ils ne parlent plus de ca car ils ont pense que le peuple (Qu’ils appelent communement betail electoral” etait dupe.Ils se sont trompes d’epoque.

    Je conseille a Rock d’aller avaler se liqueurs fumer ses cigars et …les jeunes filles et la fermer sinon

  5. je ne comprend pas pourquoi accorder tant d’importance à un parti qui à perdu toute sa crédibilité depuis sa conception jusqu’à sa naissance!le MPP n’a plus la confiance des burkinabè et Roch ferait mieux de faire montre de plus de grandeur en la bouclant un peu!

  6. lefaso POURQUOI bLAISE détruirait votre pays?si en 27 il ne l’a pas ce n’est pas au soir des choses qu’il le ferra!faîtes confiance a Blaise car c’set un homme de paix et de passion!même sankara ne se donnait pas autant comme Blaise le fait actu pour la paix!pain et paix pour le burkina ➡

  7. Deux positions tranchées qui divisent le peuple en deux.Alors monsieur Roch préparez vous bien pour le referendum car cela répond a une aspiration nationale et de paix

  8. referendum,y a quoi mème!on dit qu’on veu pourquoi vou refusez han?tchrrrrrrrrr!!!

  9. SI le Burkina Faso est stable depuis 27 ans c’est grâce a Blaise!et puis la question du referendum est prévu par leurs constitution!Blaise est un éminent facilitateur de l’Afrique,et ce n’est pas une entité ainsi insignifiante qui puisse effrayer Mr Blaise!on attent la suite du dialogue avant de se prononcer…

  10. Les Roch Marck Christian Koboré ne sont que des jouisseurs comme notre IBK ici. Ils ne se préoccupent que de leur libido, du champagne et du caviar. Si on confie la gestion du Burkina à ses gars là, les burkinabè sont foutus.

  11. IL y’a beaucoup de Burkinabés qui sont pour le Référendum parce que c’est un outil d’expression populaire prévu par la Constitution!Roch raconte des mensonges,il est un piètre politique comme le notre IBK!

    • Rock Marck Kaboré et notre IBK sont des potes jouisseurs. Ils veulent le pouvoir pour mettre la sous région en péril. Ils ne savent que courir derrière les femmes.

  12. Comment peut on qualifier la marche du 23 aout d’inédite et exceptionnelle quand on sait que l’opposition burkinabè avait déclaré que 500000 burkinabè étaient sorti pour la marche du 18 janvier alos que la marche du 23 Aout ou avait à peine 100000 soit 500000 divisé par 5 et on qualifie cette marche du 23 aout d’inédite. Soit l’opposition Burkinabè n’a pas le sens des chiffres soit elle veut nous prendre pour des cons. La vérité est que quand on passe 500000 à 100000 ça devrait être inquiétant.

  13. LE Burkina Faso est un pays souverain,par conséquent son peuple est libre!nous sommes dans une phase critique d’ou il y’a divergence d’opinion!il est de l’intérêt du président d’appeler au referendumccar seul e peuple est le meilleur et le bon juge.

  14. Qui dit respect de la constitution,dit oui au référendum car la constitution l’autorise!!!en plus monsieur “l’intellectuel RMCK”n’a rien compri du sens d’un homme fort tel que l’a dit le president compaore,avec son gros ventre ballonné,il se permet de dire que l’idée dhomme fort renvoi aux Etats d’exception et de non droit,n’importe quoi.en tout ca,jamais tu n gouvernera ce pays avec de telles carences intellectuelles!!!!

    • pathétique , voilà des gens qui ne font que mentir au peuple ,on se demande si on ne va pas aller les aider avec nos élèves de CEP2 de Bamako , eux au moins ils seront le sens grandissant , sinon je pense avoir entendu lors de leur marche de janvier qu’il y avait plus de 500 000 personnes et aujourd’hui sans honte on vient nous dire qu’ils on mobiliser 100 000 personnes . Moi je voudrais entant que votre frère curieux malien savoir ou sont passées les 400 000 personnes autres ? ont elles compris que vous avez pas le pouvoir de les diriger ? ou bien elles n’ont jamais existé ? et si elles n’ont jamais existé quel sens donnez vous a votre acte ? 😆

      • Aie mon frère laisse ses branleur, ils n’ont pas fini de prendre nos bonne petite ici , quand le CIROC leur prend il appel les journaleux pour dire du n’importe quoi , chacun invente les chiffre qu’il veut il faut être sur place pour comprendre que le peuple ne réclame que Blaise et ceux qui sont contre la constitution ne veulent pas du référendum, et sans raison, c’est très pathétique comme histoire faire la force au peuple jamais vue mais quand Roch ses neurones ne marche plus. 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆 😆

  15. Cher burkinabé vous ferriez mieux de garder votre président au lieu de vouloir un changement sans de vrai motifs. C’est ce que nous on fait avec Maky, la on regrette et comme le disait Houphouet le vrai bonheur on le récent qu’apres l’avoir perdu méditer bien avant de suivre a l’aveuglette vos nouveau opposants,vous voyez au Mali qui a du mal a décolle , les malien regrette ATT , donc chers frère et sœurs leur est temps de bien réfléchi, iBK c’est le pote de Roch est qui s’assemble ce ressemble Roch sera pire que IBK , grader le Blaise

  16. Le MPP un parti qui n’a aucun député à l’Assemblée Nationale burkinabé et qui n’a aussi aucun conseillé municipal, mais qui veut imposer ces choix, c’est la démocratie inversée o la minorité impose s loi au Burkina ou quoi ?

  17. Très pathétique quand Roch parle du succès de la marche on passe de 500000 a 100000 et il parle de succès sa montre vraiment son niveau d’intelligence , l’opposition doit reconnaître qu’elle est en chute libre. La plus part des leaders de l’opposition sont des parvenus donc rien d’étonnant dans leur analyse

  18. Laxon Binke,mais je suis désolé mais ce que dis n’a pas de sens là.Tu dis que Burkina est stable et dans le même temps tu dis qu’il faut que Blaise parte.Le pays depuis 27 ans est stable c’est grâce a celui qui est devant des affaires qui n’est autre que Blaise.C’est pourquoi que Blaise Compaoré doit rester

    • Né ni allah que tu as raison Sotigui.Blaise Compaoré doit rester pour la simple raison que les Burkinabé ont toujours besoin de lui.Les quelques opposants farfelus font du bruit que pour leurs propres interets

  19. C’est les RSS qui veulent détruire le pays le Burkina que Blaise Compaoré à construit comment il va détruire ce qu’il a construit , à toute la jeunesse consciente arrêter de suivre bêtement les politi-Chien sa vision tel que le RSS , le mouvement des postes perdus #MPP est sans vision est parti née par frustations crée par des frustés des bbs gatés , tous des émotionnels tchrrrrrrrrrr

  20. Blaise, le Faso est un pays stable et sécurisé. Mais a cause de toi (toi sel) le Burkina risquerai de plonger dans un KO total. Arrête, il ya un temps pour tout. Il faut savoir quitter.

    • Et puis, on lui donne un bon sauf conduit: il ne sera pas inquiète pour ses nombreux morts, à commencer par le PF Sankara . On veut notre pays en paix. De grâce, le beau Blaise, ne détruis pas notre pays!

    • si le faso est un pays stable c’est le président qui sait bien gérer si le Burkina est devenu ce qu’il est aujourd’hui c’est à cause de Blaise donc venez pas gâter son nom ici . Oui Blaise toujours , oui au référendum Abas les traites , les vendeurs d’illusion

    • laxon Binke , sais tu a qui le Burkina doit cette stabilité ? c’est sans ambages Blaise alors demander qu’il part pour une paix je dirai c’est ne pas se comprendre , Si moi j’étais Burkinabè je ferai tout pour qu’on puisse le gardez aussi longtemps que possible

    • ecoute moi bien mon cher,Blaise dont tu parles est un grand democrate,un batisseur,un visionnaire et les burkinabè en sont fiers.Arrete donc d’ecrire des conneries,desoeuvré!!!

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