Zoumana Traoré dit Zou Politique, représentant du parti CDS en CIII du district de Bamako La CDS prête à affronter les autres formations politiques

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Dans l’entretien  qui suit, Zoumana Traoré di « Zou politique », représentant du parti CDS en CIII nous parle des ambitions de son parti pour les élections générales de 2012, et la paix au Nord-Mali. Interview !
Relais : Pouvez-vous vous présenter à nos lecteurs ?
: Je m’appelle Zoumana Traoré, communément appelé Zou politique, représentant du parti CDS en commune III du district de Bamako. Je suis militant du parti depuis 2008. La vision du parti CDS est mon choix politique. Pour adhérer à un parti, il faut avoir une conviction politique et je pense que la vision du parti CDS cadre bien avec bien mes objectifs. Mes objectifs pour le parti c’est d’aller aux élections présidentielles 2012, élire le parti et parvenir à implanter les instances du parti sur l’ensemble du territoire malien.
Après 2012, nous souhaitons avoir plus de députés à l’Assemblée Nationale et de beaucoup d’élus au niveau des collectivités territoriales.
Quel message avez-vous à l’endroit de la jeunesse du parti?
R : D’abord, il faut que les jeunes se mettent au travail, qu’ils sachent que la politique n’est un pas un outil pour s’en servir, il faut une jeunesse combative, qu’elle vise un objectif, car l’avenir de la nation dépendant de sa jeunesse.

Q : En tant que jeune militant, qu’est-ce qui peut intéresser les jeunes dans le projet de société du part CDS ?
R : Comme le président, Mamadou Blaise Sangaré a toujours dit, je pense que la jeunesse constitue la cheville  ouvrière du parti. Le développement non harmonieux de la nation constaté par le parti lui impose la promotion d’une jeunesse forte, compétitive sur le plan régional qu’international.

 Qu’est-ce que vous pensez concrètement de la situation de la paix sociale au Mali ?
R : Evidemment l’état actuel du pays demande le concours de tous les citoyens du Mali. Tous les maliens doivent apporter leurs contributions afin que la paix règne partout dans notre pays.
Il faut que l’Etat s’implique pour le développement du Nord-Mali qui représente les 60% du territoire. L’Etat doit investir dans la santé, l’éducation, l’agriculture et l’industrie.

Q : Quelles sont les attentes du parti à l’occasion du scrutin présidentiel de 2012 ?
R : Nous souhaitons que cette élection se déroule dans l’unité nationale, dans la concorde et dans la transparence. Il faut que les partis se donnent les mains pour barrer la route de Koulouba aux indépendantistes.

 Quels sont les partis qui vous menacent?
Nous n’avons peur d’aucun parti. Nous travaillons à fond et j’espère bien que ces partis qui se disent grands seront vaincus.
Il ya plus de tapages que de mobilisations à ce rendez-vous majeur pour la classe politique malienne, mais c’est très important que les électeurs sachent que ce n’est pas l’argent qui fait gagner un candidat, comme d’autres le pensent. Il est très important dans le jeu électoral, mais ne peut pas tout faire, car c’est sur la base du projet de société du parti que le candidat de celui-ci doit être élu.

 Qu’est-ce que vous pensez du report des élections à cause de cette crise au Nord ?
R : Comme vous connaissez, il y a eu des élections en 1992 pendant cette même crise. Je pense que toutes les dispositions doivent être prises afin que ces élections aient lieu aux dates prévues.
La classe politique y compris la CDS est prête d’aller aux élections et je rejoins M. Diocounda Traoré dans ses propos, qu’en cas de report des élections, il peut même avoir un coup d’Etat.
Il faut  rappeler que le congrès de la CDS est prévu pour le début mars à Bamako qui montrera toute la puissance et la couleur du part.

Quelles sont vos mots de la fin ?
R : Je demande à tous les militants du parti de nous donner la main afin d’atteindre les objectifs du parti par rapport aux élections de 2012. J’invite les militants de la CDS à retirer leurs cartes d’électeurs et de sortir massivement pour aller voter le jour J. Les militants peuvent compter sur notre parti.
Propos recueillis par
Abdoulaye Diarra

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