Attaque de forains à Garnati dans le cercle de Niafunké : Un véhicule 4×4 brûlé, des passagers dépouillés de 2,5 millions de FCFA

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Meurtre d’un soldat français par des djihadistesC’est lors du retour des forains de la traditionnelle foire hebdomadaire de la bourgade de Garnati, située dans le cercle de Niafunké, dans l’ex-arrondissement de Saraféré, que les bandits armés ont tendu une embuscade à leur convoi. Ces bandits armés, selon des victimes, étaient au nombre de quatre sur deux motos. Ils avaient la peau blanche et parlaient une langue locale.

L’embuscade a été tendue à 2 kilomètres du village de Garnati quand ces individus ont brusquement arrêté, sous la menace de leurs armes, le véhicule 4×4 pick-up des forains à bord duquel avaient pris place une quinzaine de passagers. Une fois le convoi immobilisé, les bandits se mirent aussitôt à fouiller tous les passagers. N’ayant trouvé de l’argent sur aucun d’eux, les bandits se fâchèrent, s’agitèrent et confisquèrent tous les téléphones portables et autres petits objets de valeur.

2,5 millions de FCFA  partis en fumée

Il faut rappeler que c’est la deuxième fois que des forains font l’objet d’attaque de bandes armées dans cette localité et cela en l’espace de trois mois. Une situation d’insécurité qui avait conduit donc les forains passagers de ce véhicule 4×4 à confier, dès le départ, leur argent au chauffeur afin qu’il le mette en lieu sûr. Ce dernier avait alors dissimilé cette petite fortune de 2,5 millions de F CFA dans un coin de son véhicule au cas où les forains allaient trouver sur leur chemin des individus du même genre que ces bandits armés.

N’ayant donc pas trouvé ni argent ni or sur les passagers, les bandits armés mirent le feu au véhicule qui fut complètement calciné avec, bien évidemment, les 2,5 millions de FCFA qui y étaient dissimulés. Devant la petite foule des forains ahuris et sans défense.

Selon des habitants de Garnati, depuis un certain temps, l’insécurité est préoccupante dans les quatre communes situées dans le Gourma sur les huit que compte le cercle de Niafunké. Sur cette bande, aucun  poste de sécurité n’existe, pas même de poste forestier, selon des sources concordantes. Cela, du fleuve Niger jusqu’à Boré, dans le cercle de Douentza.

D’où ces attaques à répétition de bandits armés qu’on enregistre par-ci par-là et qui restent, dans la plupart des cas, impunies.

        Mamadou  FOFANA.

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3 COMMENTAIRES

  1. Blanc ou noir : un bandit est un bandit.
    Ce n’est pas sa couleur qui determine son statut………….

  2. Mr les journalistes du Mali l’attaque a été fait mercredi et csamedi que vous donnes des infos quel carence et la crédibilité est ou

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