Exécution sommaire de 15 civils le 26 Mars 2022 à Ansongo

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La communauté Idaksahak appelle aux organisations des droits de l’homme et à la MINUSMA à faire toute la lumière sur ces atteintes aux droits humains

C’est avec une grande tristesse et une profonde émotion que la communauté IDAKSAHAK a appris l’exécution sommaire de 15 de ses membres arrêtés par les éléments de l’unité ULRI3 des forces armées maliennes le 26 Mars 2022 à  Ansongo.

La communauté après maintes démarches entreprises auprès des autorités administratives n’a reçu aucune information quant au lieu de détention de ces civils qui ont fui les exactions de l’EIGS. Les autorités communales saisies pour la circonstance n’ont pas eu de réponse de la part des responsables militaires de l’ULRI3 ayant procédé à l’arrestation de ces civils.

Il s’agit de: 1.Hamma Ag Intamahamadout. 2. Eglass Ag Adoum. 3. Anara Ag Adoum. 4. Ammat Ag Adoum. 5. Idrissa Ag Dalla. 6. Ahmadou AG Abdoulahi. 7. Ahmadou AG Diyaya. 8. Mounatane Ag Mohama. 9. Hadam Ag Koteye. 10. Almahmoud Ag Zilkifli. 11. Onguent Ag Almahmoud. 12. Mohama Ag Adewad. 13. Ammay Ag Houdou. 14. Ahmad Ag Adingad  et 15. Mahamad Ag Intama.

Ces exécutions viennent s’ajouter à celles de plusieurs centaines de civils issus d’autres communautés des régions de Menaka et Gao. La communauté Idaksahak déplore la mort de près de 250 civils tués  par l’EIGS depuis le 8 Mars 2022.

La communauté Idaksahak est horrifiée par ces actes d’une barbarie innommable.

En cette douloureuse circonstance, elle exprime ses condoléances attristées et toute sa compassion aux familles endeuillées.

Elle rappelle que toutes ces personnes civiles exécutées à Ansongo avaient été enregistrées comme personnes déplacées par les agents du développement social à leur arrivée à Ansongo.

La communauté Idaksahak condamne fermement ce crime  et demande aux plus hautes autorités de la transition de prendre des mesures nécessaires pour mettre en place une commission chargée de faire la lumière sur  cette affaire afin que les auteurs de ces crimes répondent devant la justice.

La communauté fait appel aux organisations des droits de l’homme et à la MINUSMA pour tout mettre en œuvre afin d’aider à faire toute la lumière sur ces atteintes aux droits humains.

Enfin, la Communauté Idaksahak regrette le silence du Gouvernement Malien et de la communauté internationale sur ces massacres de masse et les appelle à venir urgemment en aide aux populations meurtries par ces actes barbares.

CCOM pour la communauté

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