Nord du Mali : Trois morts dans des affrontements entre les groupes armés

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Parler ou ne pas parler avec les djihadistes, un dilemme malien
Un soldat du Gatia (Groupe d’autodéfense touareg imghad et allié), un mouvement de la coalition progouvernementale, le 19 avril près de Gao (Mali). CRÉDITS : SOULEIMAN AG ANARA / AFP

“Au moins trois personnes ont été tuées jeudi lors d’affrontements entre la Plateforme et la Coordination des mouvements de l’Azawad”, a déclaré à l’AFP la source de sécurité étrangère sous le couvert de l’anonymat.

Une source proche de la CMA a affirmé à l’AFP que c’est un groupe “dont la Plateforme s’est désolidarisée qui a attaqué une position de la CMA, et la CMA a riposté, tuant plusieurs personnes parmi les assaillants”.

Aucun responsable de la Plateforme n’a pu être joint dans l’immédiat pour donner la version.

“Il s’agit de violations de l’accord de paix et des résolutions du Conseil de sécurité”, souligne le chef de la Minusma, Mahamat Saleh Annadif, cité dans le communiqué, agitant de nouveau la menace de sanctions de l’ONU contre leurs auteurs.

En cas de persistance, ces actes risquent “de saper la confiance des Maliennes et Maliens et de la communauté internationale tout entière en la bonne foi des mouvements signataires en tant que partenaires sérieux et crédibles dans la quête du Mali pour une paix durable”, prévient-il.

Ces groupes armés en ont été en grande partie chassés à la suite du lancement en 2013, à l’initiative de la France, d’une intervention militaire internationale, qui se poursuit actuellement.

Mais des zones entières échappent encore au contrôle des forces maliennes et étrangères, régulièrement visées par des attaques meurtrières, malgré l’accord de paix censé isoler définitivement les jihadistes mais dont l’application enregistre de nombreux et important retards.

Avec AFP 

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2 COMMENTAIRES

  1. Mon très cher Alpha Mahamane CISSE, soyez sûr que cela est un autre cinéma au Mali. Cet homme, l’Imam Mohamed DICKO n’a jamais gagné ses bons offices depuis toujours. Au Mali nous nous leurrons, nous sommes dans les nuages depuis toujours et tant que nous sommes dans cette posture, rien, rien et rien ne réussira comme grandes orientations du pays.
    Personne, personne et personne n’arrêtera ses rebelles dans leur manière de faire. Car, c’est la seule façon pour eux de se faire la poche; il y a mêmes un fort pourcentage parmi eux qui ne savent rien faire que de prendre des armes contre leur compatriotes en les retirant leur dus obtenus par sueur de leur front. Ces bandits viendraient un jour remplir l’administration malienne déjà fortement gangrénée aujourd’hui.
    De toutes les façons nous sommes dans le l’œil du cyclone et ce carnage arrivera inexorablement pour ordonner le système de management truqué de malversations et de comportements mafieux.
    Quand un pays atteint ce niveau de médiocrité, la seule alternative est qu’il soit totalement détruit afin qu’il soit rebâti correctement pour devenir un pays digne de ce nom.

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